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Décret LECORNU n°2025-980 🏛️Souveraineté Numérique

Affiche conceptuelle du Décret Lecornu n°2025-980 illustrant la souveraineté numérique française et européenne, avec un faisceau de circuits reliant la carte de France au drapeau européen pour symboliser la conformité cryptographique Freemindtronic

Décret Lecornu n°2025-980 — mesure de conservation ciblée des métadonnées au nom de la sécurité nationale, ce texte redéfinit la frontière entre traçabilité légale et souveraineté numérique. Cette chronique expose la portée juridique et européenne, tout en montrant comment la doctrine Freemindtronic — via les technologies DataShielder NFC HSM, DataShielder HSM PGP et SilentX HSM PGP — permet de rester hors champ d’application en supprimant toute traçabilité exploitable. Ainsi, la cryptologie souveraine offre, par conception, une conformité native. Le Résumé express ci-après en présente les implications techniques.

Résumé express — Décret LECORNU n°2025-980 : métadonnées et sécurité nationale

Ce premier résumé offre une lecture rapide du Décret LECORNU n°2025-980, texte fondateur de la doctrine de souveraineté numérique française et présente la portée technique et juridique de la réponse souveraine apportée par Freemindtronic.

⮞ En bref

Lecture rapide (≈ 4 minutes) : le décret Lecornu n° 2025-980 impose aux opérateurs numériques la conservation pendant un an des métadonnées de communication : identifiants, horodatages, protocole, durée, localisation et origine technique. Objectif : permettre aux autorités d’anticiper les menaces contre la sécurité nationale, sous contrôle du Premier ministre et de la CNCTR. Ce texte s’inscrit dans la continuité du Livre VIII du Code de la sécurité intérieure. Il ne s’applique pas aux dispositifs cryptographiques autonomes ni aux architectures hors ligne sans journalisation. Ainsi, les solutions DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP de Freemindtronic Andorra ne sont pas concernées : elles ne transmettent, n’hébergent ni ne conservent aucune donnée ou métadonnée.

⚙ Concept clé

Comment garantir la conformité sans être soumis à l’obligation ? En concevant des architectures offline : les dispositifs DataShielder chiffrent localement sur le terminal NFC, sans serveur, sans cloud et sans base de données. Aucune trace de communication n’existe, aucune conservation n’est possible. Le respect du RGPD, de la Directive NIS2 et du Règlement DORA est ainsi natif : la conformité découle de la non-collecte.

Interopérabilité

Compatibilité complète avec toutes infrastructures, sans dépendance réseau. Produits autorisés en France conformément au Texte officiel publié au Journal officiel sur les moyens de cryptologie, et au décret n° 2024-95 du 8 février 2024 relatif au contrôle des biens et technologies à double usage. Supervision assurée par l’ANSSI. Architecture souveraine : aucune donnée n’entre dans le périmètre du décret Lecornu.

Paramètres de lecture

Temps de lecture résumé express : ≈ 4 minutes

Temps de lecture résumé avancé : ≈ 9 minutes

Temps de lecture chronique complète : ≈ 32 minutes

Dernière mise à jour : 2025-10-21

Niveau de complexité : Expert / Cryptologie & Droit européen

Densité juridique : ≈ 82 %

Langues disponibles : FR · EN

Spécificité : Analyse souveraine — Décret Lecornu, CJUE, RGPD, doctrine cryptologique EviLink™ / SilentX™

Ordre de lecture : Résumé → Cadre → Application → Doctrine → Souveraineté → Sources

Accessibilité : Optimisé lecteurs d’écran – ancres, tableaux et légendes inclus

Type éditorial : Chronique juridiqueCyberculture & Cryptologie souveraine

Niveau d’enjeu : 7.2 / 10 — portée nationale, européenne et technologique

À propos de l’auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic Andorra, expert en architectures de sécurité matérielle HSM, cryptologie hybride et souveraineté numérique.

Note éditoriale — Cette chronique sera mise à jour à mesure des réactions institutionnelles (CNIL, CNCTR, CJUE, CEDH) et de l’intégration du décret Lecornu dans la doctrine européenne de la non-traçabilité souveraine.
Illustration symbolique du Décret Lecornu n°2025-980 sur la souveraineté numérique, représentant une empreinte digitale formée de circuits électroniques bleus et rouges, métaphore de la traçabilité légale et de la cryptologie souveraine.
Empreinte numérique et souveraineté cryptographique — Décret Lecornu n°2025-980, 16 octobre 2025.

Résumé avancé — Décret Lecornu n° 2025-980 et la doctrine de traçabilité ciblée

Le décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025, publié au Journal officiel du 16 octobre 2025, instaure une obligation de conservation temporaire des métadonnées liées aux communications électroniques (identifiants, horodatage, protocole, durée, localisation, origine technique) pendant douze mois. Il s’inscrit dans le prolongement du Code de la sécurité intérieure (Livre VIII – Techniques de renseignement) et relève du contrôle conjoint du Premier ministre, de la CNCTR et de la CNIL.

Ce mécanisme repose sur la clause d’exception de sécurité nationale reconnue par la CJUE (affaires C-511/18, C-512/18, C-746/18) et encadrée par la CEDH (affaires Big Brother Watch, Centrum för Rättvisa, Ekimdzhiev). Il est soumis au principe de proportionnalité (Cons. const., décision n° 2021-808 DC) : toute mesure doit être limitée dans le temps, motivée par une menace grave et actuelle, et soumise à contrôle indépendant. Ce texte, désormais référencé comme Décret Lecornu n°2025-980, constitue un jalon structurant dans l’architecture juridique de la souveraineté numérique française.

Champ d’application et exclusions

Sont concernés : les fournisseurs d’accès à Internet, opérateurs de communications électroniques, hébergeurs, plateformes numériques et services de messagerie ou de collaboration. Sont exclus : les dispositifs autonomes sans infrastructure d’hébergement, sans transmission ni conservation de données. Les solutions DataShielder NFC HSM et HSM PGP, produits de cryptologie locaux autorisés par le décret n° 2007-663 du 2 mai 2007 et placés sous supervision de l’ANSSI, ne génèrent aucune métadonnée, n’opèrent aucun serveur ni cloud, et ne relèvent donc pas du périmètre du décret Lecornu.

Compatibilité européenne et souveraineté cryptographique

La CJUE (arrêts Tele2 Sverige AB, Watson, Privacy International) et la CEDH exigent un cadre légal prévisible, des garanties de contrôle indépendant et des limites strictes de conservation. La CNIL rappelle que toute conservation préventive constitue un traitement soumis au RGPD (article 6), devant être proportionné et limité à la finalité définie. Les architectures DataShielder incarnent une résilience juridique native : elles ne traitent ni ne stockent de données personnelles, et leur conception respecte les principes du privacy by design (article 25 RGPD) — minimisation, cloisonnement, destruction immédiate.

Informations essentielles

  • Le décret Lecornu repose sur une logique de conservation encadrée, non sur une surveillance généralisée.
  • Les produits DataShielder NFC HSM et HSM PGP ne sont pas concernés, faute de traitement ou de transmission.
  •  La conformité RGPD/NIS2/DORA découle de la non-existence de la donnée en dehors du terminal local.
  •  La cryptologie souveraine reste la voie la plus robuste pour concilier sécurité nationale et respect de la vie privée.

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Fiche synthétique — Décret Lecornu n° 2025-980 sur la conservation des métadonnées

Publié au Journal officiel du 16 octobre 2025 (texte intégral sur Légifrance), le décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025 impose aux opérateurs numériques la conservation durant un an des métadonnées de communication : identifiants des interlocuteurs, protocoles, durées, localisation et origine technique.

Cette obligation, placée sous le contrôle du CNCTR et du Premier ministre, s’inscrit dans le Livre VIII du Code de la sécurité intérieure sur les techniques de renseignement.

Le décret ne s’applique ni aux dispositifs cryptographiques autonomes, ni aux systèmes hors ligne ne traitant ni n’hébergeant de communication.  C’est le cas des solutions DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP, outils de chiffrement local sans serveur, cloud ni base de données, conformes au RGPD, à la directive NIS2 et au règlement DORA.

Synthèse juridique

Élément Statut après publication
Texte Décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025 : conservation d’un an des données de connexion par les opérateurs numériques, motivée par la menace grave et actuelle contre la sécurité nationale.
Champ Opérateurs de communications électroniques, hébergeurs, plateformes numériques et services de messagerie.
Finalité Prévention et anticipation des menaces à la sécurité nationale (article 1er).
Durée de conservation 12 mois maximum.
Autorité de supervision Premier ministre ; contrôle par la CNCTR.
Publication JORF n° 0242 du 16 octobre 2025 — texte n° 48 (Légifrance).
TL;DR — Le décret Lecornu 2025-980 impose la conservation d’un an des métadonnées par les opérateurs numériques. Les solutions cryptographiques autonomes DataShielder NFC HSM et HSM PGP en sont exclues, car elles ne traitent ni n’hébergent aucune donnée de communication.

Introduction — Décret LECORNU n°2025-980 et souveraineté numérique : dix ans de législation sur la traçabilité

Contexte juridique — Dix ans d’encadrement du renseignement et de la conservation ciblée

Le décret Lecornu n° 2025-980 s’inscrit dans la continuité d’un cadre législatif amorcé en 2015 et consolidé par plusieurs textes successifs :

Ce décret marque une stabilisation du cadre français du renseignement, en appliquant la jurisprudence européenne (CJUE – La Quadrature du Net) tout en réaffirmant la compétence du Premier ministre et le contrôle du CNCTR.

Note : le CNCTR publie chaque année un rapport d’activité sur la proportionnalité, la légalité et le contrôle des mesures de conservation, consultable sur cnctr.fr.

Frise chronologique — Évolution du cadre de conservation et de surveillance (2015 → 2025)

Cette chronologie met en perspective l’évolution du droit français et européen en matière de conservation des données de connexion et de métadonnées :

Lecture : chaque étape illustre la tension croissante entre exigences de sécurité nationale et protection des droits fondamentaux, sous arbitrage conjoint du Conseil constitutionnel, de la CJUE et de la CEDH.

Cette évolution progressive révèle combien le décret Lecornu souveraineté numérique s’inscrit dans une logique d’équilibre entre sécurité et autonomie des systèmes d’information. Ainsi, avant d’aborder les encadrés contextuels suivants, il importe d’examiner comment la traçabilité ciblée a évolué vers une véritable souveraineté cryptographique, où la conformité découle directement de la conception même des architectures.

Encadrés contextuels — Décret LECORNU n°2025-980 : de la traçabilité ciblée à la souveraineté cryptographique

Cette évolution progressive montre clairement que le Décret LECORNU n°2025-980 s’inscrit dans une dynamique d’équilibre entre sécurité nationale et autonomie cryptographique entre sécurité nationale et autonomie technique. Ainsi, en reliant la traçabilité juridique à la conception décentralisée des systèmes, il devient possible d’observer comment la traçabilité ciblée s’est transformée, au fil des réformes, en une souveraineté cryptographique fondée sur la conformité par conception.

Contexte politico-juridique

Depuis 2015, la France consolide un cadre de surveillance encadrée et contrôlée : création du CNCTR, décisions du Conseil constitutionnel et adaptation aux directives européennes. Le décret Lecornu 2025-980 s’inscrit dans cette lignée en rendant la conservation des métadonnées ciblée, limitée et supervisée.

Contexte technologique

L’évolution parallèle des technologies de chiffrement a ouvert la voie à une cryptologie souveraine : les HSM autonomes, le stockage local sécurisé et l’absence de journalisation forment un écosystème offline hors du champ des décrets de rétention. C’est le socle de la doctrine Freemindtronic : sécuriser sans surveiller.

Chronologie visuelle — Dix ans de droit de la traçabilité (2015 → 2025)

  • 2015 – Loi n° 2015-912 : légalisation des techniques de renseignement, création du CNCTR.
  • 2016 → 2018 – CJUE Tele2 Sverige / Watson : interdiction de la rétention généralisée.
  • 2021 – Décision n° 2021-808 DC : validation conditionnelle, exigence de proportionnalité.
  • 2022 – Directive NIS2 et Règlement DORA : résilience et sécurité opérationnelle européenne.
  • 2024 – Révision du Livre VIII du Code de la sécurité intérieure : intégration des principes européens.
  • 2025 – Décret Lecornu n° 2025-980 : conservation temporaire d’un an des métadonnées, sous contrôle CNCTR.

Lecture croisée — Sécurité nationale et souveraineté numérique selon le Décret LECORNU n°2025-980

Le décret Lecornu symbolise un point d’équilibre entre deux dynamiques :

      • La logique étatique : anticiper les menaces via une traçabilité temporaire, proportionnée et encadrée.
      • La logique souveraine : restaurer la confidentialité et l’autonomie des utilisateurs grâce à la cryptologie locale et décentralisée.

Ainsi, la traçabilité ciblée devient un instrument de sécurité publique légitime, tandis que les architectures autonomes offline (à l’image de DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP) permettent d’en préserver l’équilibre sans rentrer dans le champ de rétention légale.

Focus doctrinal sur le Décret LECORNU n°2025-980 — de la rétention à la résilience cryptographique

Entre 2015 et 2025, la France est passée d’un paradigme de rétention préventive à une résilience juridique et technique. Le décret Lecornu concentre l’analyse de proportionnalité, tandis que Freemindtronic illustre la solution inversée : éliminer la traçabilité par conception. Cette dualité dessine le futur de la souveraineté numérique européenne.

Synthèse — Lecture stratifiée des données

Niveau 1 : encadrement national (Décret Lecornu 2025-980).
Niveau 2 : supervision indépendante (CNCTR, Conseil d’État).
Niveau 3 : conformité européenne (CJUE, CEDH, RGPD, NIS2, DORA).
Niveau 4 : innovation souveraine (DataShielder – conformité par absence de donnée). Ce quadrillage doctrinal structure désormais la politique de traçabilité ciblée et de souveraineté cryptographique dans l’Union européenne.

Décret Lecornu souveraineté numérique : cadre juridique, sécurité nationale et libertés fondamentales

Publié au Journal officiel du 16 octobre 2025 (texte intégral – Légifrance), le décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025 impose aux opérateurs numériques la conservation d’une année de certaines métadonnées de communication (identifiants, horodatage, durée, protocole, localisation, origine technique).

Cette mesure, motivée par la prévention des menaces contre la sécurité nationale, s’inscrit dans le prolongement du  Livre VIII du Code de la sécurité intérieure relatif aux techniques de renseignement. Elle relève du contrôle du Premier ministre et de la CNCTR (Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement). Le décret Lecornu ne s’applique pas aux dispositifs autonomes, offline et non communicants — notamment les outils de cryptologie matérielle DataShielder NFC HSM, DataShielder HSM PGP et SilentX™ HSM PGP embarquant la technologie EviLink™ HSM PGP.

Ces solutions locales, sans serveur publique ni cloud, ne génèrent aucune métadonnée et opèrent dans un cadre conforme au Règlement (UE) 2016/679 (RGPD), à la Directive NIS2 (UE) 2022/2555 et au Règlement DORA (UE) 2022/2554.

TL;DR — Le décret Lecornu 2025-980 instaure une obligation de conservation des métadonnées par les opérateurs numériques. Les technologies cryptographiques locales comme DataShielder NFC HSM, DataShielder HSM PGP et SilentX™ HSM PGP ne sont pas concernées, car elles ne traitent ni ne transmettent aucune donnée de communication.

Ainsi, pour comprendre pleinement la portée du décret Lecornu souveraineté numérique, il convient d’examiner son fondement juridique et la définition même d’un opérateur au sens du Code des postes et communications électroniques. Cette étape éclaire la distinction essentielle entre les infrastructures communicantes et les dispositifs de cryptologie souveraine, autonomes par conception.

Encadré juridique — Définition d’un « opérateur de communications électroniques » (article L32 du CPCE)

L’article L32 du Code des postes et communications électroniques définit l’opérateur de communications électroniques comme toute personne physique ou morale « exploitant un réseau ou fournissant au public un service de communications électroniques ».Cette définition détermine directement le champ d’application du décret Lecornu n° 2025-980 :

  • Sont concernés : FAI, opérateurs télécoms, hébergeurs, plateformes et services d’intermédiation assurant un transport ou un stockage de données.
  • Sont exclus : les dispositifs de chiffrement autonomes et hors ligne ne fournissant aucun service de communication au public — tels que DataShielder NFC HSM, DataShielder HSM PGP ou SilentX™ HSM PGP intégrant la technologie EviLink™ HSM PGP.

Analyse : Un dispositif de chiffrement local, auto-hébergeable et non interconnecté ne peut être qualifié d’« opérateur » au sens du L32 CPCE. Il relève du décret n° 2007-663 sur les moyens de cryptologie, et non du cadre des communications électroniques. Ainsi, le décret Lecornu ne lui est ni applicable, ni opposable.

Dans la continuité du décret Lecornu souveraineté numérique, la doctrine EviLink™ HSM PGP illustre la mise en œuvre concrète d’une cryptologie souveraine, fondée sur la décentralisation et la non-traçabilité. Ainsi, avant d’aborder les implications juridiques et techniques du décret, il importe de comprendre comment cette architecture segmentée réalise la conformité par conception tout en supprimant toute forme de stockage exploitable.

La technologie EviLink™ HSM PGP, embarquée au cœur du système SilentX™ HSM PGP, met en œuvre un modèle inédit de chiffrement hybride décentralisé.
Elle associe des facteurs matériels, logiciels et contextuels pour créer une architecture souveraine : les clés sont segmentées, volatiles et impossibles à reconstituer dans un même espace mémoire.

Architecture et fonctionnement

      • Serveur décentralisé auto-hébergeable : chaque instance peut être déployée localement ou sur un relais distant privé, contrôlé exclusivement par l’utilisateur.
      • Connexion distante sécurisée : canaux TLS via Let’s Encrypt et/ou tunnel VPN. Chaque instance dispose d’un certificat unique généré dynamiquement.
      • Adresses IP dynamiques : attribution variable et non corrélable pour empêcher tout traçage persistant.
      • Volatilité post-transmission : suppression instantanée des messages et clés dérivées après lecture ; aucun log, cache ni fichier de session n’est conservé.

Chiffrement segmenté AES-256 dans le cadre du Décret LECORNU souveraineté numérique

EviLink™ HSM PGP repose sur un chiffrement AES-256 segmenté, où la clé de session est dérivée par concaténation de plusieurs segments indépendants. Chaque paire de clés segmentées est autonome et d’une longueur minimale de 256 bits, soit ≥ 512 bits avant dérivation.

Ligne typologique de dérivation
# Concaténation + dérivation vers 256 bits
SEED = localStorageKey || serveur || [facteurs_de_confiance_optionnels] || salt || nonce
AES256_KEY = HKDF-SHA512(SEED, info="EviLink-HSMPGP", len=32)

Légende : Cette ligne représente le processus de dérivation cryptographique typologique. Chaque segment est concaténé pour former un SEED, puis dérivé via HKDF-SHA512 dans un contexte nommé (“EviLink-HSMPGP”) pour produire une clé AES-256 de 32 octets.

      • localStorageKey : segment généré aléatoirement en mémoire et exportable sous forme chiffrée pour restauration ; réutilisable uniquement après déverrouillage par authentification forte et politique de confiance.
      • serveur : segment externe hébergé temporairement sur le relais EviLink™ (généré côté relais, stockage chiffré et effacement après session / TTL).
      • Optionnel — Facteurs de confiance : éléments contextuels (ex. BSSID, userPassphrase, empreintes de périphériques) ajoutés dynamiquement à la concaténation pour lier la clé à un contexte d’exécution réel.
      • salt / nonce : valeurs fraîches garantissant l’unicité des dérivations et la résistance à la réutilisation.
Sécurité des exports : les segments exportés sont toujours conservés sous coffre chiffré. Un segment de 256 ou 512 bits dérobé est inutilisable en l’état : il manque l’algorithme de concaténation, les paramètres de dérivation et les facteurs de confiance. L’attaquant ne peut pas reconstituer la AES256_KEY requise par AES-256-CBC/PGP sans la totalité des entrées et du procédé de dérivation.

Le résultat : un chiffrement ininterceptable, localement dérivé, et un système où les données côté expéditeur/destinataire restent surchiffrées. Même en cas de compromission d’un segment (serveur ou local), l’absence de l’algorithme de concaténation, des facteurs de confiance et des paramètres (salt/nonce) empêche tout déchiffrement.

Statut juridique et conformité

Cette architecture hybride satisfait pleinement les normes de sécurité sans entrer dans le champ du Décret n° 2025-980 :

      • Décret 2025-980 : inapplicable — aucune donnée ni métadonnée exploitable n’est stockée.
      • Décret 2007-663 : produit de cryptologie à double usage, déclarable à l’ANSSI.
      • RGPD (articles 5 & 25) : conformité native — minimisation et privacy by design.
      • CJUE & CEDH : respect des arrêts La Quadrature du Net et Big Brother Watch — proportionnalité et destruction immédiate.

Synthèse comparative

Élément Architecture EviLink™ HSM PGP / SilentX™ Applicabilité Décret 2025-980
Stockage centralisé Non — auto-hébergement utilisateur Hors champ
Clés de chiffrement Segmentées, exportables sous coffre, réutilisables sous conditions Non exploitables isolément
Journalisation Absente — aucun log persistant Hors champ
Transport réseau TLS / VPN (Let’s Encrypt) Conforme RGPD / ANSSI
Effacement post-lecture Destruction instantanée du contenu Conforme CJUE / CEDH

Doctrine EviLink™ HSM PGP — Système d’authentification à clé segmentée breveté à l’international :

La conformité repose sur l’inexistence de tout stockage exploitable et sur la non-reconstructibilité cryptographique des clés sans reconstitution complète du contexte. En fragmentant la clé entre composants logiciels, matériels et cognitifs, puis en supprimant toute trace après usage, SilentX™ HSM PGP incarne une messagerie souveraine hors du champ de toute obligation de rétention légale.
Ce modèle opérationnel incarne le principe de conformité par volatilité distribuée, fondement de la cryptologie hybride souveraine articulée entre composants logiciels, matériels et cognitifs. Il rend toute obligation de rétention inapplicable par conception.

Après avoir exposé les principes cryptologiques de la doctrine EviLink™ HSM PGP et sa logique de conformité par souveraineté décentralisée, il convient désormais d’examiner la manière dont le décret Lecornu souveraineté numérique encadre juridiquement ces approches. Cette transition du plan technique au plan normatif permet de comprendre comment la régulation française s’articule avec les exigences européennes de proportionnalité, de contrôle indépendant et de respect des droits fondamentaux.

Cadre juridique et européen du décret Lecornu souveraineté numérique — fondements, contrôle et doctrine

Le Décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025 (Légifrance) prolonge la logique instaurée par la Loi n° 2015-912 relative au renseignement. Il autorise la conservation, pour une durée maximale d’un an, des métadonnées techniques (identifiants, protocoles, durées, localisation et origine des communications) lorsque subsiste une menace grave et actuelle à la sécurité nationale.

Ce dispositif, préventif et non intrusif sur le contenu des échanges, repose sur la distinction posée par le Conseil constitutionnel 2021-808 DC : le contenu demeure soumis à autorisation judiciaire, tandis que la collecte technique relève d’un contrôle administratif par le Premier ministre assisté du CNCTR.

2. Position européenne : CJUE et CEDH

La CJUE a confirmé l’interdiction de la rétention généralisée des données (Tele2 Sverige C-203/15, Privacy International C-623/17), mais admet une dérogation ciblée en cas de menace grave et actuelle (La Quadrature du Net C-511/18, SpaceNet C-746/18). Le décret Lecornu applique précisément cette exception en limitant la durée et en imposant un contrôle indépendant.

La CEDH (Big Brother Watch, Centrum för Rättvisa, Ekimdzhiev) impose des garanties : base légale prévisible, contrôle indépendant et destruction à échéance. Le décret 2025-980 répond à ces critères : base légale claire, durée limitée et supervision CNCTR.

3. Articulation RGPD / CNIL

Selon la CNIL, la conservation de métadonnées constitue un traitement de données personnelles soumis au RGPD.
Même lorsqu’elle repose sur l’exception de sécurité nationale (article 2 §2 a), la mesure doit respecter les principes de proportionnalité et minimisation. Les autorités responsables demeurent tenues d’assurer la sécurité du traitement (art. 32 RGPD) et d’en limiter l’accès aux seules finalités de défense nationale.

4. Tableau comparatif — Décret LECORNU n°2025-980 et droit européen

Cadre Exigence Position du décret 2025-980
Constitution française Proportionnalité, contrôle CNCTR ✓ Conforme (décision 2021-808 DC)
CJUE Pas de rétention généralisée ✓ Dérogation motivée par menace grave
CEDH Prévisibilité, contrôle indépendant ✓ Contrôle CNCTR + durée limitée
RGPD Minimisation, finalité, sécurité ~ Hors champ partiel (art. 2§2 a)
Directive NIS2 Résilience et cybersécurité ✓ Renforce la traçabilité ciblée

5. DataShielder : conformité par non-applicabilité

Les DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP, développés par Freemindtronic Andorra, fonctionnent entièrement hors ligne. Aucun serveur, cloud ou base de données n’est utilisé ; aucune métadonnée n’est générée ou conservée. Ces dispositifs sont donc hors du champ du décret 2025-980.

Ils appliquent nativement les principes du privacy by design et du data minimization (RGPD art. 25), et répondent aux cadres de résilience du NIS2 et du DORA.
Conformes au décret 2007-663 (cryptologie à double usage), ils sont autorisés par l’ANSSI.

Architecture centralisée        Architecture DataShielder offline
───────────────────────────      ────────────────────────────────
Serveur / Cloud requis           Aucun serveur ni cloud
Sessions identifiées (UUID)      Aucun identifiant persistant
Transmission réseau              Chiffrement local sur puce NFC
Logs techniques                  Aucune journalisation
Contrôle ex post (audit)         Non-applicabilité juridique

Leur design illustre la conformité par absence de donnée :
aucun log ni identifiant n’existe, donc aucune obligation de conservation n’est applicable.

6. Perspective — vers une souveraineté numérique équilibrée

Le décret Lecornu 2025-980 traduit un tournant : il institutionnalise une traçabilité ciblée et temporaire, sous contrôle indépendant. Face à l’extension de la surveillance globale, les solutions cryptographiques autonomes comme DataShielder ouvrent une voie de résilience juridique et technique fondée sur la non-existence de la donnée.

Strategic Outlook — Une doctrine européenne de la non-traçabilité

Le décret Lecornu n° 2025-980 consacre la traçabilité encadrée plutôt que généralisée. Les architectures cryptographiques autonomes offrent un modèle juridiquement sain pour protéger à la fois la sécurité de l’État et la vie privée numérique. Une doctrine européenne de la non-traçabilité pourrait bientôt devenir le nouveau standard de souveraineté numérique.

Au terme de cette analyse doctrinale, le décret Lecornu souveraineté numérique apparaît comme un instrument d’équilibre entre sécurité nationale et respect du droit européen. Toutefois, son interprétation et sa portée effective dépendent désormais des institutions chargées de son contrôle et de sa mise en œuvre. C’est dans cette perspective que s’inscrit la veille institutionnelle, destinée à observer les réactions des autorités, des juridictions et des acteurs de la société civile face à ce nouveau cadre de conservation ciblée.

À l’issue de l’examen juridique du décret Lecornu souveraineté numérique, l’attention se porte désormais sur sa réception institutionnelle et sa mise en œuvre pratique. Cette phase de veille vise à mesurer comment les autorités nationales et européennes interprètent l’équilibre entre sécurité publique et respect des droits fondamentaux.

Réactions et veille institutionnelle autour du Décret LECORNU n°2025-980 sur la souveraineté numérique

Absence de réaction officielle, mais vigilance associative

À la date du 20 octobre 2025, aucune réaction officielle n’a encore été publiée par la CNIL, la CNCTR ou le Conseil constitutionnel concernant le décret n° 2025-980. Cependant, plusieurs acteurs institutionnels et ONG spécialisées en protection des données — notamment La Quadrature du Net et Privacy International — ont exprimé dans leurs communiqués antérieurs leur opposition de principe à toute conservation généralisée des métadonnées, invoquant les arrêts CJUE Tele2 Sverige et La Quadrature du Net.

Anticipation doctrinale et surveillance européenne

Du côté européen, ni le European Data Protection Board (EDPB) ni la Commission européenne n’ont encore commenté ce texte. Néanmoins, la question de sa compatibilité avec la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne devrait logiquement émerger lors de prochains échanges entre la France et la Commission.

En France, des juristes et chercheurs en droit numérique — Université Paris-Panthéon-Assas, Institut Montaigne et Observatoire de la souveraineté numérique — analysent déjà le décret comme une mesure transitoire avant encadrement européen, dont la portée effective dépendra des futurs contrôles de proportionnalité du Conseil d’État.

En synthèse : le décret Lecornu souveraineté numérique n’a pas encore suscité de contestations officielles, mais il est probable qu’il devienne prochainement un cas test devant la CJUE ou la CEDH, à l’instar des lois de renseignement de 2015 et 2021. Freemindtronic Andorra assure une veille continue sur les publications de la CNIL, de la CNCTR et des juridictions européennes afin d’anticiper toute évolution doctrinale.

Si la veille institutionnelle permet d’évaluer la première réception du décret Lecornu souveraineté numérique, l’analyse doctrinale révèle désormais les zones d’incertitude qui entourent son application. Entre interprétation juridique, contraintes techniques et souveraineté numérique européenne, plusieurs points demeurent ouverts et nécessitent une lecture approfondie pour anticiper les ajustements futurs du cadre légal.

Après la première phase de veille institutionnelle, l’analyse doctrinale du décret Lecornu souveraineté numérique met en évidence plusieurs zones d’interprétation. Ces incertitudes, à la fois juridiques et techniques, structurent les débats autour de la portée réelle du texte et de son articulation avec le droit européen de la protection des données.

Zones d’interprétation, débats doctrinaux et veille autour du Décret LECORNU n°2025-980

Bien que le Décret LECORNU n°2025-980 établisse un cadre de conservation ciblée, certaines zones demeurent juridiquement et techniquement ouvertes. Elles concernent la portée exacte de la notion d’opérateur numérique, les limites de la proportionnalité, et l’articulation entre sécurité nationale et droits fondamentaux.

Zone 1 — Qualification d’« opérateur »

La définition du champ d’application reste floue : doit-elle inclure les services hybrides (hébergement collaboratif, protocoles fédérés, clouds privés) ? Le Conseil d’État devra trancher en cas de contentieux, notamment pour les services auto-hébergés ou décentralisés.

Zone 2 — Proportionnalité temporelle

La durée uniforme d’un an pourrait être jugée excessive pour certains services. La CJUE (SpaceNet C-746/18) et La Quadrature du Net C-511/18 ont rappelé que la rétention doit être strictement limitée aux menaces graves et actuelles.

Zone 3 — Articulation RGPD / sécurité nationale

Bien que l’article 2 §2 (a) du RGPD exclue les activités étatiques, la CNIL plaide pour des garanties minimales de transparence et de contrôle. Le principe de garanties équivalentes reste à préciser au niveau européen.

Zone 4 — Transferts et extraterritorialité

La conservation de métadonnées sur des services hors UE (TikTok, Telegram, WeChat) soulève la question de la compétence territoriale et du contrôle effectif du CNCTR. Cette problématique pourrait être soumise à la CJUE ou à la CEDH dans les prochaines années.

Lecture doctrinale

La portée réelle du décret dépendra de sa mise en œuvre et des recours futurs. Les juristes du numérique évoquent déjà une possible « QPC 2026 » portant sur la durée unique de conservation et la compatibilité avec la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Le Conseil d’État jouera ici un rôle central dans la recherche d’un équilibre durable entre sécurité publique et vie privée numérique.

Veille institutionnelle — CNCTR, CNIL et juridictions européennes

À la date du 20 octobre 2025, aucune prise de position officielle n’a encore été publiée concernant le décret n° 2025-980. Cependant, plusieurs institutions et ONG préparent leurs analyses :

      • CNCTR : rapport annuel 2025 attendu (rubrique « Conservation des données »).
      • CNIL : avis à venir sur la proportionnalité et la sécurité des traitements associés.
      • CJUE / CEDH : possibles renvois préjudiciels sur l’interprétation de la notion de « menace grave et actuelle ».
      • ONG : La Quadrature du Net et Privacy International surveillent activement le champ d’application du décret.

Veille Freemindtronic

Freemindtronic Andorra assure une veille continue sur les publications de la CNCTR, de la CNIL et des juridictions européennes. Les dispositifs DataShielder NFC HSM, DataShielder HSM PGP et SilentX HSM PGP demeurent hors du champ du décret : aucune donnée n’étant conservée, ils restent conformes par conception, indépendamment des futures évolutions réglementaires.

Ainsi, ces zones d’interprétation illustrent la complexité d’un équilibre encore mouvant entre sécurité nationale, conformité européenne et souveraineté technique. Dans ce contexte d’incertitude juridique, l’analyse suivante explore la portée opérationnelle du décret Lecornu souveraineté numérique et son impact concret sur les infrastructures, les messageries et les services numériques. Elle permet d’évaluer comment les obligations de conservation s’appliquent — ou non — aux différentes catégories d’acteurs, tout en montrant comment la souveraineté technique et la conformité par conception offrent une voie d’exemption naturelle pour les architectures décentralisées et offline.

Application concrète — Portée du Décret LECORNU n°2025-980 sur messageries, e-mails, plateformes et infrastructures

Le décret Lecornu n° 2025-980 vise explicitement la conservation d’un an des métadonnées par les opérateurs numériques et les prestataires mentionnés à l’article 6 de la LCEN. Sa portée dépend de la nature du service, de son architecture technique et de son ancrage territorial. Le tableau suivant synthétise l’exposition typologique des grands services numériques.

Légende

Statut décret : 🟢 Non concerné · ⚠ Partiellement concerné · ✅ Soumis
Compatibilité RGPD/CJUE : 🟢 Robuste · ⚠ Points d’attention · 🔴 Risque notable

A. Messageries grand public

Service Type Statut décret Compat. RGPD/CJUE
WhatsApp Cloud / Meta ⚠ Collecte étendue
Signal Chiffrement E2E 🟢 🟢 Privacy by design
Telegram Hébergement mixte 🔴 Juridiction hors UE, chiffrement non systématique
Olvid Offline souverain 🟢 🟢 Aucune donnée
iMessage Apple Cloud ⚠ Transferts encadrés

B. Messageries professionnelles et collaboration

Service Type Statut décret Compat. RGPD/CJUE
Microsoft Teams Cloud M365 ⚠ DPA UE
Slack Cloud US 🔴 Transferts vers les États-Unis, clauses SCC fragiles
Matrix / Element Auto-hébergeable 🟢 Selon instance
SilentX HSM PGP P2P souverain 🟢 🟢 Offline EviCall

C. Services e-mail

Service Type Statut décret Compat. RGPD/CJUE
Gmail / Outlook Webmail global 🔴 Indexation des contenus, transferts extra-UE
Tutanota / Proton Mail chiffré 🟢 Minimisation
iCloud Mail Apple ⚠ Encadrement contractuel

D. Infrastructure et transport

Acteur Rôle Statut décret Compat. RGPD/CJUE
FAI / Télécom Transport réseau ⚠ Proportionnalité
Clouds UE Hébergement ⚠ Journalisation
DNS / CDN Acheminement 🔴 Profilage systémique, dépendance à des tiers
DataShielder NFC HSM / HSM PGP Offline hardware 🟢 🟢 Conformité native

Synthèse opérationnelle

1️⃣ Les opérateurs, FAI, clouds et plateformes sont directement visés par le décret (conservation 1 an).
2️⃣ Les messageries E2E ou à minimisation forte (Signal, Olvid, Proton) sont faiblement exposées.
3️⃣ Les dispositifs offline souverains (DataShielder, SilentX PGP) sont hors périmètre : aucune donnée, aucune conservation.
4️⃣ La conformité RGPD/NIS2/DORA est assurée nativement par l’absence de traitement et la traçabilité nulle.

Enjeux stratégiques

La distinction entre hébergeur et outil local devient déterminante :
les architectures décentralisées et non communicantes incarnent la solution juridique la plus durable face aux exigences de rétention nationale.
Elles traduisent une souveraineté numérique active où la conformité découle de la conception technique, et non d’un simple cadre déclaratif.

Contexte international et comparatif du Décret LECORNU n°2025-980

Le décret Lecornu n° 2025-980 s’inscrit dans un mouvement global de réaffirmation de la souveraineté numérique et de maîtrise nationale des flux de données. Plusieurs États ont adopté des régimes similaires, cherchant un équilibre entre sécurité nationale, proportionnalité et protection de la vie privée. Leurs approches varient selon la structure constitutionnelle et les garanties juridictionnelles offertes.

  • 🇺🇸 États-UnisPatriot Act (2001), puis Freedom Act (2015) : conservation ciblée possible, sous contrôle de la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISA Court). La collecte massive a été restreinte depuis 2015 après la décision USA Freedom Act.
  • 🇬🇧 Royaume-UniInvestigatory Powers Act (2016) : vaste cadre de conservation et d’accès, critiqué par la CEDH (arrêt Big Brother Watch, 2021) pour insuffisance des garanties de contrôle indépendant.
  • 🇩🇪 AllemagneBundesdatenschutzgesetz : cadre de conservation très restreint, invalidé partiellement par la CJUE dans l’affaire SpaceNet C-793/19 pour non-respect de la limitation temporelle et du ciblage géographique.
  • 🇪🇸 EspagneLey Orgánica 7/2021 sur la protection des données traitées à des fins de prévention, détection, enquête et poursuite des infractions : conservation temporaire permise, sous supervision du Consejo de Transparencia y Protección de Datos.
  • 🇵🇱 PolognePrawo telekomunikacyjne (Loi sur les télécommunications) : conservation obligatoire de 12 mois, critiquée par la CJUE (affaire C-140/20) pour absence de contrôle judiciaire préalable.
  • 🇨🇦 CanadaCommunications Security Establishment Act (2019) : autorise la collecte et la conservation ciblée, avec supervision du National Security and Intelligence Review Agency (NSIRA).
  • 🇦🇺 AustralieTelecommunications and Other Legislation Amendment (Assistance and Access) Act (2018) : impose aux opérateurs des obligations d’accès technique sans conservation généralisée, sous réserve d’ordre judiciaire spécifique.
  • 🇰🇷 Corée du SudCommunications Secrets Protection Act : permet la rétention des métadonnées pendant un an, mais uniquement pour les affaires de sécurité nationale ou de cybercriminalité grave, avec contrôle de la Personal Information Protection Commission (PIPC).

Durée / Contrôle indépendant

  • États-Unis : 6 mois / contrôle FISA Court
  • Royaume-Uni : 12 mois / Investigatory Powers Commissioner
  • Allemagne : 10 semaines / contrôle Bundesnetzagentur
  • Espagne : 12 mois / contentieux CJUE 2024
  • Pologne : 12 mois / contrôle constitutionnel en cours (CJUE 2025)
  • France : 12 mois / CNCTR + Conseil d’État

Référence complémentaire

La Résolution 2319 (2024) du Conseil de l’Europe sur la surveillance algorithmique et la protection des droits fondamentaux appelle les États membres à encadrer juridiquement toute conservation de données permettant une analyse comportementale automatisée. Ce texte prolonge la jurisprudence de la CEDH en insistant sur la transparence des algorithmes d’analyse et la limitation des durées de rétention.

Lecture comparée :

La France se situe dans un modèle intermédiaire entre les régimes anglo-saxons de conservation large (États-Unis, Royaume-Uni) et les cadres européens de proportionnalité stricte (Allemagne, Espagne). Le décret Lecornu 2025-980 applique la clause de menace grave et actuelle définie par la CJUE, tout en maintenant un contrôle administratif renforcé via la CNCTR et un contrôle juridictionnel par le Conseil d’État.

Les architectures cryptographiques autonomes telles que DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP constituent une alternative universelle : elles neutralisent la question de la conservation en éliminant toute production ou journalisation de métadonnées.
Cette approche de conformité par absence de donnée est compatible avec l’ensemble des ordres juridiques démocratiques, et peut servir de modèle de résilience face aux exigences de traçabilité imposées par les États.

Comparatif international — Organisations et jurisprudences convergentes

Plusieurs organisations à travers le monde ont obtenu des résultats juridiques comparables à ceux de La Quadrature du Net, notamment en matière de protection des données personnelles, de limitation de la surveillance de masse, et d’encadrement légal de la conservation des métadonnées.
Ces jurisprudences convergentes confirment que les technologies souveraines comme celles développées par Freemindtronic s’inscrivent dans une dynamique internationale de conformité par conception.

Organisations ayant obtenu des résultats juridiques similaires

Organisation Pays Résultat juridique notable
Privacy International Royaume-Uni Décision de la CEDH en 2021 contre la surveillance de masse par le GCHQ dans l’affaire Big Brother Watch et autres.
CEDH – Big Brother Watch v. UK
Renforce le principe de proportionnalité dans la collecte de données à des fins de renseignement.
Electronic Frontier Foundation (EFF) États-Unis A contribué à l’invalidation de dispositions du Patriot Act et à la jurisprudence sur la collecte de données sans mandat.
EFF – NSA Spying & Patriot Act
Milite pour le chiffrement de bout en bout et la transparence des programmes de surveillance.
Digital Rights Ireland Irlande Affaire C-293/12 devant la CJUE, ayant invalidé la Directive sur la conservation des données (2006/24/CE).
CJUE – C-293/12 Digital Rights Ireland
Fondatrice du principe de “conformité par absence de donnée”.
NOYB – European Center for Digital Rights Autriche À l’origine des arrêts Schrems I et Schrems II, invalidant les accords Safe Harbor et Privacy Shield.
NOYB – Schrems II & Privacy Shield
Défend la souveraineté européenne des données face aux transferts transatlantiques.
Bits of Freedom Pays-Bas Recours constitutionnels contre la loi néerlandaise sur la surveillance et la conservation des données.
Bits of Freedom – Mass Surveillance Cases
Milite pour des technologies non traçantes et un contrôle citoyen des infrastructures numériques.
Access Now International Plaidoyer devant l’ONU et la CEDH pour la reconnaissance du chiffrement comme droit fondamental.
Access Now – Why Encryption Matters
Intervient dans les débats sur la surveillance biométrique et les lois anti-chiffrement.
Fundación Datos Protegidos Chili Décisions constitutionnelles contre la surveillance illégale et la collecte de données sans consentement.
Fundación Datos Protegidos – Site officiel
Active dans la réforme de la loi chilienne sur la cybersécurité.
Panoptykon Foundation Pologne Recours contre les systèmes de scoring social et la surveillance algorithmique.
Panoptykon Foundation – Surveillance & AI
Influence les débats européens sur l’AI Act et les droits numériques.
APC – Association for Progressive Communications Afr. du Sud / Global South Recours devant la Commission africaine des droits de l’homme contre la surveillance numérique non encadrée.
APC – African Commission Resolution
Défend les droits numériques dans les pays du Sud global.
Frënn vun der Ënn Luxembourg Décision du Conseil d’État limitant la rétention des données de connexion dans les services publics.
Frënn vun der Ënn – Site officiel
Milite pour la transparence administrative et la protection des données.

Enjeux communs à ces organisations

  • Contestation de la surveillance généralisée et de la collecte indifférenciée.
  • Défense du chiffrement de bout en bout et des technologies non traçantes.
  • Promotion de la souveraineté numérique et du contrôle individuel des données.
  • Recours stratégiques devant la CJUE, la CEDH ou les cours constitutionnelles nationales.
Lecture parallèle : le Décret Lecornu n° 2025-980 s’inscrit dans un cadre global où la protection des métadonnées devient un champ de tension entre impératifs de sécurité et droit à la vie privée.
Les dispositifs souverains comme SilentX™ HSM PGP et DataShielder™ illustrent une réponse technique conforme à ces exigences internationales. Analyse complète du décret Lecornu

Ce que cette chronique ne traite pas — périmètre et exclusions du décret Lecornu souveraineté numérique

Afin de préserver la rigueur analytique et d’éviter toute confusion, les éléments suivants sont volontairement exclus de la présente chronique. Le décret Lecornu souveraineté numérique y est abordé sous l’angle de la conservation des métadonnées, sans extension à d’autres domaines techniques, judiciaires ou opérationnels.

  • Contenu des communications (écoutes, interceptions légales) — le décret concerne exclusivement la conservation de métadonnées, non l’accès au contenu des échanges.
  • Procédures pénales (perquisitions, saisies numériques, enquêtes judiciaires) — en dehors du champ de compétence du texte analysé.
  • Régimes sectoriels spécialisés (santé, finance, défense, ePrivacy, open data) — uniquement évoqués lorsqu’ils croisent les cadres RGPD, NIS2 ou DORA.
  • Détails techniques d’implémentation (formats de logs, protocoles d’accès, API opérateurs) — non développés pour garantir la neutralité réglementaire.
  • Pratiques internes des plateformes et messageries (WhatsApp, Signal, Telegram, etc.) — mentionnées à titre comparatif, sans évaluation de conformité.
  • Affaiblissements cryptographiques, backdoors ou vecteurs offensifs — exclus pour des raisons éthiques, légales et de souveraineté technique.
  • Conseil juridique individuel, audit RGPD ou accompagnement conformité — non fournis ; la présente analyse ne constitue ni avis juridique, ni service d’expertise.
  • Contrôles export (licences de cryptologie, régimes ITAR, EAR) — cités uniquement par référence réglementaire.
  • Tutoriels produits (installation, configuration, performances des solutions DataShielder) — délibérément exclus pour préserver la neutralité éditoriale et la conformité éthique.
Note de portée — Ce billet se limite à l’analyse de la qualification juridique de la conservation des métadonnées au titre du décret n° 2025-980. Il expose comment et pourquoi les architectures cryptographiques offline — telles que DataShielder NFC HSM et HSM PGP — se situent hors du périmètre d’application, en vertu de leur conception déconnectée et non traçante.

Glossaire souverain — termes liés au Décret LECORNU n°2025-980 et à la cryptologie souveraine

  • ANSSI — Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information : autorité française chargée de la certification et de la conformité des produits de cryptologie.
    https://www.ssi.gouv.fr
  • CNCTR — Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement : autorité indépendante chargée de la supervision du renseignement en France.
    https://www.cnctr.fr
  • CNIL — Commission nationale de l’informatique et des libertés : autorité de protection des données personnelles.
    https://www.cnil.fr
  • CJUE — Cour de justice de l’Union européenne : juridiction suprême de l’UE garantissant le respect du droit européen.
    https://curia.europa.eu
  • CEDH — Cour européenne des droits de l’homme : contrôle la conformité des législations nationales avec la Convention européenne des droits de l’homme.
    https://www.echr.coe.int
  • RGPD — Règlement général sur la protection des données (UE 2016/679) : cadre européen de référence sur la protection des données personnelles.
    Texte officiel RGPD
  • NIS2 — Directive européenne 2022/2555 : renforce la cybersécurité des opérateurs essentiels et infrastructures critiques.
    Texte officiel NIS2
  • DORA — Règlement européen 2022/2554 : cadre de résilience opérationnelle numérique du secteur financier.
    Texte officiel DORA
  • HSM — Hardware Security Module : dispositif matériel de sécurisation cryptographique isolant les clés de tout environnement logiciel.
  • NFC HSM — Module HSM autonome utilisant la technologie sans contact ISO 15693/14443 pour le chiffrement matériel local.
  • Privacy by design — Principe du RGPD selon lequel la confidentialité doit être intégrée dès la conception d’un produit ou service.
  • Conformité par absence de donnée — Doctrine Freemindtronic : concept de souveraineté numérique consistant à garantir la conformité légale par non-existence du secret stocké.

FAQ express — Décret LECORNU n°2025-980 : métadonnées et cryptologie souveraine

Un cadre légal en évolution constante

Depuis 2015, la France renforce progressivement un cadre de surveillance encadrée et contrôlée. D’abord par la création du CNCTR, ensuite par les décisions du Conseil constitutionnel, et enfin par l’adaptation aux directives européennes. C’est dans cette dynamique que le décret Lecornu souveraineté numérique s’inscrit, en imposant une conservation ciblée, limitée et supervisée des métadonnées.

Vers une cryptologie souveraine déconnectée

Parallèlement, l’évolution des technologies de chiffrement a permis l’émergence d’une cryptologie souveraine. Grâce aux HSM autonomes, au stockage local sécurisé et à l’absence de journalisation, un écosystème offline s’est formé. Celui-ci reste, par conception, hors du champ d’application du décret Lecornu souveraineté numérique. C’est précisément le socle de la doctrine Freemindtronic : sécuriser sans surveiller.

Jalons réglementaires et inflexions européennes

    • 2015 – Loi n° 2015-912 : légalisation des techniques de renseignement, création du CNCTR.
    • 2016 → 2018 – CJUE Tele2 Sverige / Watson : interdiction de la rétention généralisée.
    • 2021 – Décision n° 2021-808 DC : validation conditionnelle, exigence de proportionnalité. Source officielle
    • 2022 – Directive NIS2 et Règlement DORA : résilience et sécurité opérationnelle européenne.
    • 2024 – Révision du Livre VIII du Code de la sécurité intérieure : intégration des principes européens.
    • 2025 – Décret Lecornu n° 2025-980 : conservation temporaire d’un an des métadonnées, sous contrôle CNCTR.Texte officiel

Deux logiques, un point d’équilibre

Le décret Lecornu souveraineté numérique incarne un point d’équilibre entre deux dynamiques :

  • La logique étatique : anticiper les menaces via une traçabilité temporaire, proportionnée et encadrée.
  • La logique souveraine : restaurer la confidentialité et l’autonomie des utilisateurs grâce à la cryptologie locale et décentralisée.

Ainsi, la traçabilité ciblée devient un instrument de sécurité publique légitime. Toutefois, les architectures autonomes offline (à l’image de DataShielder NFC HSM et DataShielder HSM PGP) permettent d’en préserver l’équilibre sans entrer dans le champ de rétention légale.

Une inversion stratégique du paradigme

Entre 2015 et 2025, la France est passée d’un paradigme de rétention préventive à une résilience juridique et technique. Tandis que le décret Lecornu souveraineté numérique concentre l’analyse de proportionnalité, Freemindtronic illustre une solution inverse : éliminer la traçabilité par conception. Cette dualité dessine, en conséquence, le futur de la souveraineté numérique européenne.

Un quadrillage doctrinal à quatre niveaux

Niveau 1 : encadrement national (Décret Lecornu 2025-980).
Niveau 2 : supervision indépendante (CNCTR, Conseil d’État).
Niveau 3 : conformité européenne (CJUE, CEDH, RGPD, NIS2, DORA).
Niveau 4 : innovation souveraine (DataShielder – conformité par absence de donnée).
Ce quadrillage doctrinal structure désormais la politique de traçabilité ciblée et de souveraineté cryptographique dans l’Union européenne.

Portée technique du décret

Non. Les communications P2P auto-hébergées, sans serveur tiers ni infrastructure centralisée, ne génèrent pas de métadonnées exploitables par les opérateurs. Elles échappent donc au périmètre d’application du décret Lecornu souveraineté numérique.

Fragmentation et non-reconstructibilité

Non. Les technologies à clé segmentée, comme celles de Freemindtronic, reposent sur une dissociation entre éléments matériels, logiciels et cognitifs. Cette architecture rend la clé non-reconstructible sans le contexte complet, ce qui exclut toute conservation légale ou technique.

Compatibilité avec le droit européen

Oui, partiellement. Bien que le décret respecte les exigences de proportionnalité, il est surveillé par la CJUE et la CEDH pour garantir qu’il ne constitue pas une rétention généralisée.

Auditabilité sans exposition

Les entreprises peuvent documenter leur architecture technique (absence de journalisation, auto-hébergement, fragmentation des clés) via des schémas typologiques. Ces preuves permettent de démontrer la non-applicabilité du décret sans divulguer de données sensibles.

Contrôle réglementaire ANSSI

Les technologies de cryptologie souveraine relèvent du régime de contrôle des biens à double usage. Elles doivent être déclarées à l’ANSSI, mais ne sont pas soumises à la rétention si elles ne génèrent pas de métadonnées exploitables. Source officielle ANSSI

Définition réglementaire

Selon la CNCTR, une technique de renseignement est un moyen de surveillance permettant, en portant atteinte à la vie privée, d’obtenir à l’insu de la personne des renseignements la concernant. Source officielle CNCTR

Bibliothèque juridique de référence — Décret Lecornu n° 2025-980

Ce corpus documentaire rassemble l’ensemble des textes légaux, décisions et sources officielles citées dans cette chronique, afin de garantir la traçabilité et la vérifiabilité des informations présentées.

🇫🇷 Cadre juridique national — France

🇪🇺 Cadre juridique européen — Union européenne

🇪🇺 Jurisprudence et doctrine européenne — CEDH

Produits et conformité — Cryptologie et souveraineté

Documentation complémentaire

En définitive, le décret Lecornu souveraineté numérique illustre la convergence entre conformité légale et autonomie cryptographique.
Par leur conception déconnectée et sans journalisation, les architectures DataShielder et SilentX™ HSM PGP incarnent une véritable conformité par conception, où la sécurité découle non de la contrainte, mais de la non-traçabilité souveraine elle-même. Ce modèle, fondé sur la doctrine Freemindtronic, préfigure une Europe de la cryptologie souveraine — respectueuse du droit, indépendante des infrastructures et protectrice des libertés numériques.

WebAuthn API Hijacking: A CISO’s Guide to Nullifying Passkey Phishing

Movie poster-style image of a cracked passkey and fishing hook. Main title: 'WebAuthn API Hijacking', with secondary phrases: 'Passkeys Vulnerability', 'DEF CON 33', and 'Why PassCypher Is Not Vulnerable'. Relevant for cybersecurity in Andorra.

WebAuthn API Hijacking: A critical vulnerability, unveiled at DEF CON 33, demonstrates that synced passkeys can be phished in real time. Indeed, Allthenticate proved that a spoofable authentication prompt can hijack a live WebAuthn session.

Executive Summary — The WebAuthn API Hijacking Flaw

▸ Key Takeaway — WebAuthn API Hijacking

We provide a dense summary (≈ 1 min) for decision-makers and CISOs. For a complete technical analysis (≈ 13 min), however, you should read the full article.

Imagine an authentication method lauded as phishing-resistant — namely, synced passkeys — and then exploited live at DEF CON 33 (August 8–11, 2025, Las Vegas). So what was the vulnerability? It was a WebAuthn API Hijacking flaw (an interception attack on the authentication flow), which allowed for passkeys real-time prompt spoofing.

This single demonstration, in fact, directly challenges the proclaimed security of cloud-synced passkeys and opens the debate on sovereign alternatives. We saw two key research findings emerge at the event: first, real-time prompt spoofing (a WebAuthn interception attack), and second, DOM extension clickjacking. Notably, this article focuses exclusively on prompt spoofing because it undeniably undermines the “phishing-resistant” promise for vulnerable synced passkeys.

▸ Summary

The weak link is no longer cryptography; instead, it is the visual trigger. In short, attackers compromise the interface, not the cryptographic key.

Strategic Insight This demonstration, therefore, exposes a historical flaw: attackers can perfectly abuse an authentication method called “phishing-resistant” if they can spoof and exploit the prompt at the right moment.

Chronique à lire
Article to Read
Estimated reading time: ≈ 13 minutes (+4–5 min if you watch the embedded videos)
Complexity level: Advanced / Expert
Available languages: CAT · EN · ES · FR
Accessibility: Optimized for screen readers
Type: Strategic Article
Author: Jacques Gascuel, inventor and founder of Freemindtronic®, designs and patents sovereign hardware security systems for data protection, cryptographic sovereignty, and secure communications. As an expert in ANSSI, NIS2, GDPR, and SecNumCloud compliance, he develops by-design architectures capable of countering hybrid threats and ensuring 100% sovereign cybersecurity.

Official Sources

TL; DR

  • At DEF CON 33 (August 8–11, 2025), Allthenticate researchers demonstrated a WebAuthn API Hijacking path: attackers can hijack so-called “phishing-resistant” passkeys via real-time prompt spoofing.
  • The flaw does not reside in cryptographic algorithms; rather, it’s found in the user interface—the visual entry point.
  • Ultimately, this revelation demands a strategic revision: we must prioritize device-bound passkeys for sensitive use cases and align deployments with threat models and regulatory requirements.

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In Sovereign Cybersecurity ↑ This article is part of our Digital Security section, continuing our research on zero-trust hardware exploits and countermeasures.

 ▸ Key Points

  • Confirmed Vulnerability: Cloud-synced passkeys (Apple, Google, Microsoft) are not 100% phishing-resistant.
  • New Threat: Real-time prompt spoofing exploits the user interface rather than cryptography.
  • Strategic Impact: Critical infrastructure and government agencies must migrate to device-bound credentials and sovereign offline solutions (NFC HSM, segmented keys).

What is a WebAuthn API Hijacking Attack?

A WebAuthn interception attack via a spoofable authentication prompt (WebAuthn API Hijacking) consists of imitating in real time the authentication window displayed by a system or browser. Consequently, the attacker does not seek to break the cryptographic algorithm; instead, they reproduce the user interface (UI) at the exact moment the victim expects to see a legitimate prompt. Visual lures, precise timing, and perfect synchronization make the deception indistinguishable to the user.

Simplified example:
A user thinks they are approving a connection to their bank account via a legitimate Apple or Google system prompt. In reality, they are interacting with a dialog box cloned by the attacker. As a result, the adversary captures the active session without alerting the victim.
▸ In short: Unlike “classic” phishing attacks via email or fraudulent websites, the real-time prompt spoofing takes place during authentication, when the user is most confident.

History of Passkey / WebAuthn Vulnerabilities

Despite their cryptographic robustness, passkeys — based on the open standards WebAuthn and FIDO2 from the FIDO Alliance — are not invulnerable. The history of vulnerabilities and recent research confirms that the key weakness often lies in the user interaction and the execution environment (browser, operating system). The industry officially adopted passkeys on May 5, 2022, following a commitment from Apple, Google, and Microsoft to extend their support on their respective platforms.

Timeline illustrating the accelerated evolution of Passkey and WebAuthn vulnerabilities from 2012 to 2025, including FIDO Alliance creation, phishing methods, CVEs, and the WebAuthn API Hijacking revealed at DEF CON 33.
Accelerated Evolution of Passkey and WebAuthn Vulnerabilities (2012-2025): A detailed timeline highlighting key security events, from the foundation of the FIDO Alliance to the emergence of AI as a threat multiplier and the definitive proof of the WebAuthn API Hijacking at DEF CON 33.

Timeline of Vulnerabilities

  • SquareX – Compromised Browsers (August 2025):

    At DEF CON 33, a demonstration showed that a malicious extension or script can intercept the WebAuthn flow to substitute keys. See the TechRadar analysis and the SecurityWeek report.

  • CVE-2025-31161 (March/April 2025):

    Authentication bypass in CrushFTP via a race condition. Official NIST Source.

  • CVE-2024-9956 (March 2025):

    Account takeover via Bluetooth on Android. This attack demonstrated that an attacker can remotely trigger a malicious authentication via a FIDO:/ intent. Analysis from Risky.Biz. Official NIST Source.

  • CVE-2024-12604 (March 2025):

    Cleartext storage of sensitive data in Tap&Sign, exploiting poor password management. Official NIST Source.

  • CVE-2025-26788 (February 2025):

    Authentication bypass in StrongKey FIDO Server. Detailed Source.

  • Passkeys Pwned – Browser-based API Hijacking (Early 2025):

    A research study showed that the browser, as a single mediator, can be a point of failure. Read the Security Boulevard analysis.

  • CVE-2024-9191 (November 2024):

    Password exposure via Okta Device Access. Official NIST Source.

  • CVE-2024-39912 (July 2024):

    User enumeration via a flaw in the PHP library web-auth/webauthn-lib. Official NIST Source.

  • CTRAPS-type Attacks (2024):

    These protocol-level attacks (CTAP) exploit authentication mechanisms for unauthorized actions. For more information on FIDO protocol-level attacks, see this Black Hat presentation on FIDO vulnerabilities.

  • First Large-Scale Rollout (September 2022):

    Apple was the first to deploy passkeys on a large scale with the release of iOS 16, making this technology a reality for hundreds of millions of users. Official Apple Press Release.

  • Industry Launch & Adoption (May 2022):

    The FIDO Alliance, joined by Apple, Google, and Microsoft, announced an action plan to extend passkey support across all their platforms. Official FIDO Alliance Press Release.

  • Timing Attacks on keyHandle (2022):

    A vulnerability allowing account correlation by measuring time variations in the processing of keyHandles. See IACR ePrint 2022 article.

  • Phishing of Recovery Methods (since 2017):

    Attackers use AitM proxies (like Evilginx, which appeared in 2017) to hide the passkey option and force a fallback to less secure methods that can be captured. More details on this technique.

AI as a Threat Multiplier

Artificial intelligence is not a security flaw, but a catalyst that makes existing attacks more effective. Since the emergence of generative AI models like GPT-3 (2020) and DALL-E 2 (2022), new capabilities for automating threats have appeared. These developments notably allow for:

  • Large-scale Attacks (since 2022): Generative AI enables attackers to create custom authentication prompts and phishing messages for a massive volume of targets, increasing the effectiveness of phishing of recovery methods.
  • Accelerated Vulnerability Research (since 2023): AI can be used to automate the search for security flaws, such as user enumeration or the detection of logical flaws in implementation code.
Historical Note — The risks associated with spoofable prompts in WebAuthn were already raised by the community in W3C GitHub issue #1965 (before the DEF CON 33 demonstration). This shows that the user interface has long been recognized as a weak link in so-called “phishing-resistant” authentication.

“These recent and historical vulnerabilities highlight the critical role of the browser and the deployment model (device-bound vs. synced). They reinforce the call for sovereign architectures that are disconnected from these vectors of compromise.”

Vulnerability of the Synchronization Model

One of the most debated passkeys security vulnerabilities does not concern the WebAuthn protocol itself, but its deployment model. Most publications on the subject differentiate between two types of passkeys:

  • Device-bound passkeys: Stored on a physical device (like a hardware security key or Secure Enclave). This model is generally considered highly secure because it is not synchronized via a third-party service.
  • Synced passkeys: Stored in a password manager or a cloud service (iCloud Keychain, Google Password Manager, etc.). These passkeys can be synchronized across multiple devices. For more details on this distinction, refer to the FIDO Alliance documentation.

The vulnerability lies here: if an attacker manages to compromise the cloud service account, they could potentially gain access to the synced passkeys across all the user’s devices. This is a risk that device-bound passkeys do not share. Academic research, such as this paper published on arXiv, explores this issue, highlighting that “the security of synced passkeys is primarily concentrated with the passkey provider.”

This distinction is crucial because the implementation of vulnerable synced passkeys contradicts the very spirit of a so-called phishing-resistant MFA, as synchronization introduces an intermediary and an additional attack surface. This justifies the FIDO Alliance’s recommendation to prioritize device-bound passkeys for maximum security.

The DEF CON 33 Demonstration – WebAuthn API Hijacking in Action

WebAuthn API Hijacking is the central thread of this section: we briefly explain the attack path shown at DEF CON 33 and how a spoofable prompt enabled real-time session takeover, before detailing the live evidence and the video highlights.

Passkeys Pwned — DEF CON 33 Talk on WebAuthn

During DEF CON 33, the Allthenticate team presented a talk titled “Passkeys Pwned: Turning WebAuthn Against Itself.”
This session demonstrated how attackers could exploit WebAuthn API Hijacking to
compromise synced passkeys in real time using a spoofable authentication prompt.

By using the provocative phrase “Passkeys Pwned,” the researchers deliberately emphasized that even so-called phishing-resistant credentials can be hijacked when the user interface itself is the weak link.

Evidence of WebAuthn API Hijacking at DEF CON 33

In Las Vegas, at the heart of DEF CON 33 (August 8–11, 2025), the world’s most respected hacker community witnessed a demonstration that made many squirm. In fact, researchers at Allthenticate showed live that a vulnerable synced passkey – despite being labeled “phishing-resistant” – could be tricked. So what did they do? They executed a WebAuthn API Hijacking attack (spoofing the system prompt) of the spoofable authentication prompt type (real-time prompt spoofing). They created a fake authentication dialog box, perfectly timed and visually identical to the legitimate UI. Ultimately, the user believed they were validating a legitimate authentication, but the adversary hijacked the session in real time. This proof of concept makes the “Passkeys WebAuthn Interception Flaw” tangible through a real-time spoofable prompt.

Video Highlights — WebAuthn API Hijacking in Practice

To visualize the sequence, watch the clip below: it shows how WebAuthn API Hijacking emerges from a simple UI deception that aligns timing and look-and-feel with the expected system prompt, leading to seamless session capture.

Official Authors & Media from DEF CON 33
▸ Shourya Pratap Singh, Jonny Lin, Daniel Seetoh — Allthenticate researchers, authors of the demo “Your Passkey is Weak: Phishing the Unphishable”.
Allthenticate Video on TikTok — direct explanation by the team.
DEF CON 33 Las Vegas Video (TikTok) — a glimpse of the conference floor.
Highlights DEF CON 33 (YouTube) — including the passkeys flaw.

▸ Summary

DEF CON 33 demonstrated that vulnerable synced passkeys can be compromised live when a spoofable authentication prompt is inserted into the WebAuthn flow.

Comparison – WebAuthn Interception Flaw: Prompt Spoofing vs. DOM Clickjacking

At DEF CON 33, two major research findings shook confidence in modern authentication mechanisms. Indeed, both exploit flaws related to the user interface (UX) rather than cryptography, but their vectors and targets differ radically.

Architecture comparison of PassCypher vs FIDO WebAuthn authentication highlighting phishing resistance and prompt spoofing risks
Comparison of PassCypher and FIDO WebAuthn architectures showing why Passkeys are vulnerable to WebAuthn API hijacking while PassCypher eliminates prompt spoofing risks.

Real-Time Prompt Spoofing

  • Author: Allthenticate (Las Vegas, DEF CON 33).
  • Target: vulnerable synced passkeys (Apple, Google, Microsoft).
  • Vecteur: spoofable authentication prompt, perfectly timed to the legitimate UI (real-time prompt spoofing).
  • Impact: WebAuthn interception attack that causes “live” phishing; the user unknowingly validates a malicious request.

DOM Clickjacking

  • Authors: Another team of researchers (DEF CON 33).
  • Target: Credential managers, extensions, stored passkeys.
  • Vecteur: invisible iframes, Shadow DOM, malicious scripts to hijack autofill.
  • Impact: Silent exfiltration of credentials, passkeys, and crypto-wallet keys.

▸ Key takeaway: This article focuses exclusively on prompt spoofing, which illustrates a major WebAuthn interception flaw and challenges the promise of “phishing-resistant passkeys.” For a complete study on DOM clickjacking, please see the related article.

Strategic Implications – Passkeys and UX Vulnerabilities

As a result, the “Passkeys WebAuthn Interception Flaw” forces us to rethink authentication around prompt-less and cloud-less models.

  • We should no longer consider vulnerable synced passkeys to be invulnerable.
  • We must prioritize device-bound credentials for sensitive environments.
  • We need to implement UX safeguards: detecting anomalies in authentication prompts and using non-spoofable visual signatures.
  • We should train users on the threat of real-time phishing via a WebAuthn interception attack.
▸ Insight
It is not cryptography that is failing, but the illusion of immunity. WebAuthn interception demonstrates that the risk lies in the UX, not the algorithm.

Regulations & Compliance – MFA and WebAuthn Interception

Official documents such as the CISA guide on phishing-resistant MFA or the OMB M-22-09 directive insist on this point: authentication is “phishing-resistant” only if no intermediary can intercept or hijack the WebAuthn flow.
In theory, WebAuthn passkeys respect this rule. In practice, however, the implementation of vulnerable synced passkeys opens an interception flaw that attackers can exploit via a spoofable authentication prompt.

In Europe, both the NIS2 directive and the SecNumCloud certification reiterate the same requirement: no dependence on un-mastered third-party services.

As such, the “Passkeys WebAuthn Interception Flaw” contradicts the spirit of a so-called phishing-resistant MFA, because synchronization introduces an intermediary.

In other words, a US cloud managing your passkeys falls outside the scope of strict digital sovereignty.

▸ Summary

A vulnerable synced passkey can compromise the requirement for phishing-resistant MFA (CISA, NIS2) when a WebAuthn interception attack is possible.

European & Francophone Statistics – Real-time Phishing and WebAuthn Interception

Public reports confirm that advanced phishing attacks — including real-time techniques — represent a major threat in the European Union and the Francophone area.

  • European Union — ENISA: According to the Threat Landscape 2024 report, phishing and social engineering account for 38% of reported incidents in the EU, with a notable increase in Adversary-in-the-Middle methods and real-time prompt spoofing, associated with WebAuthn interception. Source: ENISA Threat Landscape 2024
  • France — Cybermalveillance.gouv.fr: In 2023, phishing generated 38% of assistance requests, with over 1.5M consultations related to this type of attack. Fake bank advisor scams jumped by +78% vs. 2022, often via spoofable authentication prompts. Source: 2023 Activity Report
  • Canada (Francophone) — Canadian Centre for Cyber Security: The National Cyber Threat Assessment 2023-2024 indicates that 65% of businesses expect to experience a phishing or ransomware attack. Phishing remains a preferred vector for bypassing MFA, including via WebAuthn flow interception. Source: Official Assessment
▸ Strategic Reading
Real-time prompt spoofing is not a lab experiment; it is part of a trend where phishing targets the authentication interface rather than algorithms, with increasing use of the WebAuthn interception attack.

Sovereign Use Case – Neutralizing WebAuthn Interception

In a practical scenario, a regulatory authority reserves synced passkeys for low-risk public portals. Conversely, the PassCypher choice eliminates the root cause of the “Passkeys WebAuthn Interception Flaw” by removing the prompt, the cloud, and any DOM exposure.
For critical systems (government, sensitive operations, vital infrastructure), it deploys PassCypher in two forms:

  • PassCypher NFC HSM — offline hardware authentication, with no server and BLE AES-128-CBC keyboard emulation. Consequently, no spoofable authentication prompt can exist.
  • PassCypher HSM PGP — sovereign management of inexportable segmented keys, with cryptographic validation that is cloud-free and synchronization-free.
    ▸ Result
    In this model, the prompt vector exploited during the WebAuthn interception attack at DEF CON 33 is completely eliminated from critical pathways.

Why PassCypher Eliminates the WebAuthn Interception Risk

PassCypher solutions stand in radical contrast to FIDO passkeys that are vulnerable to the WebAuthn interception attack:

  • No OS/browser prompt — thus no spoofable authentication prompt.
  • No cloud — no vulnerable synchronization or third-party dependency.
  • No DOM — no exposure to scripts, extensions, or iframes.
✓ Sovereignty: By removing the prompt, cloud, and DOM, PassCypher eliminates any anchor point for the WebAuthn interception flaw (prompt spoofing) revealed at DEF CON 33.

PassCypher NFC HSM — Eliminating the WebAuthn Prompt Spoofing Attack Vector

Allthenticate’s attack at DEF CON 33 proves that attackers can spoof any system that depends on an OS/browser prompt. PassCypher NFC HSM removes this vector: there is no prompt, no cloud sync, secrets are encrypted for life in a nano-HSM NFC, and validated by a physical tap. User operation:

  • Mandatory NFC tap — physical validation with no software interface.
  • HID BLE AES-128-CBC Mode — out-of-DOM transmission, resistant to keyloggers.
  • Zero-DOM Ecosystem — no secret ever appears in the browser.

▸ Summary

Unlike vulnerable synced passkeys, PassCypher NFC HSM neutralizes the WebAuthn interception attack because a spoofable authentication prompt does not exist.

WebAuthn API Hijacking Neutralized by PassCypher NFC HSM

Attack Type Vector Status
Prompt Spoofing Fake OS/browser dialog Neutralized (zero prompt)
Real-time Phishing Live-trapped validation Neutralized (mandatory NFC tap)
Keystroke Logging Keyboard capture Neutralized (encrypted HID BLE)

PassCypher HSM PGP — Segmented Keys Against Phishing

The other pillar, PassCypher HSM PGP, applies the same philosophy: no exploitable prompt.
Secrets (credentials, passkeys, SSH/PGP keys, TOTP/HOTP) reside in AES-256 CBC PGP encrypted containers, protected by a patented system of segmented keys.

  • No prompt — so there is no window to spoof.
  • Segmented keys — they are inexportable and assembled only in RAM.
  • Ephemeral decryption — the secret disappears immediately after use.
  • Zero cloud — there is no vulnerable synchronization.

▸ Summary

PassCypher HSM PGP eliminates the attack surface of the real-time spoofed prompt: it provides hardware authentication, segmented keys, and cryptographic validation with no DOM or cloud exposure.

Attack Surface Comparison

Criterion Synced Passkeys (FIDO) PassCypher NFC HSM PassCypher HSM PGP
Authentication Prompt Yes No No
Synchronization Cloud Yes No No
Exportable Private Key No (attackable UI) No No
WebAuthn Hijacking/Interception Present Absent Absent
FIDO Standard Dependency Yes No No
▸ Insight By removing the spoofable authentication prompt and cloud synchronization, the WebAuthn interception attack demonstrated at DEF CON 33 disappears completely.

Weak Signals – Trends Related to WebAuthn Interception

▸ Weak Signals Identified

  • The widespread adoption of real-time UI attacks, including WebAuthn interception via a spoofable authentication prompt.
  • A growing dependency on third-party clouds for identity, which increases the exposure of vulnerable synced passkeys.
  • A proliferation of bypasses through AI-assisted social engineering, applied to authentication interfaces.

Strategic Glossary

A review of the key concepts used in this article, for both beginners and advanced readers.

  • Passkey / Passkeys

    A passwordless digital credential based on the FIDO/WebAuthn standard, designed to be “phishing-resistant.

    • Passkey (singular): Refers to a single digital credential stored on a device (e.g., Secure Enclave, TPM, YubiKey).
    • Passkeys (plural): Refers to the general technology or multiple credentials, including synced passkeys stored in Apple, Google, or Microsoft clouds. These are particularly vulnerable to WebAuthn API Hijacking (real-time prompt spoofing demonstrated at DEF CON 33).
  • Passkeys Pwned

    Title of the DEF CON 33 talk by Allthenticate (“Passkeys Pwned: Turning WebAuthn Against Itself”). It highlights how WebAuthn API Hijacking can compromise synced passkeys in real time, proving that they are not 100% phishing-resistant.

  • Vulnerable synced passkeys

    Stored in a cloud (Apple, Google, Microsoft) and usable across multiple devices. They offer a UX advantage but a strategic weakness: dependence on a spoofable authentication prompt and the cloud.

  • Device-bound passkeys

    Linked to a single device (TPM, Secure Enclave, YubiKey). More secure because they lack cloud synchronization.

  • Prompt

    A system or browser dialog box that requests a user’s validation (Face ID, fingerprint, FIDO key). This is the primary target for spoofing.

  • WebAuthn Interception Attack

    Also known as WebAuthn API Hijacking, this attack manipulates the authentication flow by spoofing the system/browser prompt and imitating the user interface in real time. The attacker does not break cryptography, but intercepts the WebAuthn process at the UX level (e.g., a cloned fingerprint or Face ID prompt). See the official W3C WebAuthn specification and FIDO Alliance documentation.

  • Real-time prompt spoofing

    The live spoofing of an authentication window, which is indistinguishable to the user.

  • DOM Clickjacking

    An attack using invisible iframes and Shadow DOM to hijack autofill and steal credentials.

  • Zero-DOM

    A sovereign architecture where no secret is exposed to the browser or the DOM.

  • NFC HSM

    A secure hardware module that is offline and compatible with HID BLE AES-128-CBC.

  • Segmented keys

    Cryptographic keys that are split into segments and only reassembled in volatile memory.

  • Device-bound credential

    A credential attached to a physical device that is non-transferable and non-clonable.

▸ Strategic Purpose: This glossary shows why the WebAuthn interception attack targets the prompt and UX, and why PassCypher eliminates this vector by design.

Technical FAQ (Integration & Use Cases)

  • Q: Are there any solutions for vulnerable passkeys?

    A: Yes, in a hybrid model. Keep FIDO for common use cases and adopt PassCypher for critical access to eliminate WebAuthn interception vectors.

  • Q: What is the UX impact without a system prompt?

    A: The action is hardware-based (NFC tap or HSM validation). There is no spoofable authentication prompt or dialog box to impersonate, resulting in a total elimination of the real-time phishing risk.

  • Q: How can we revoke a compromised key?

    A: You simply revoke the HSM or the key itself. There is no cloud to purge and no third-party account to contact.

  • Q: Does PassCypher protect against real-time prompt spoofing?

    A: Yes. The PassCypher architecture completely eliminates the OS/browser prompt, thereby removing the attack surface exploited at DEF CON 33.

  • Q: Can we integrate PassCypher into a NIS2-regulated infrastructure?

    A: Yes. The NFC HSM and HSM PGP modules comply with digital sovereignty requirements and neutralize the risks associated with vulnerable synced passkeys.

  • Q: Are device-bound passkeys completely inviolable?

    A: No, but they do eliminate the risk of cloud-based WebAuthn interception. Their security then depends on the hardware’s robustness (TPM, Secure Enclave, YubiKey) and the physical protection of the device.

  • Q: Can a local malware reproduce a PassCypher prompt?

    A: No. PassCypher does not rely on a software prompt; the validation is hardware-based and offline, so no spoofable display exists.

  • Q: Why do third-party clouds increase the risk?

    A: Vulnerable synced passkeys stored in a third-party cloud can be targeted by Adversary-in-the-Middle or WebAuthn interception attacks if the prompt is compromised.

CISO/CSO Advice – Universal & Sovereign Protection

To learn how to protect against WebAuthn interception, it’s important to know that EviBITB (Embedded Browser-In-The-Browser Protection) is a built-in technology in PassCypher HSM PGP, including its free version. t automatically or manually detects and removes redirection iframes used in BITB and prompt spoofing attacks, thereby eliminating the WebAuthn interception vector.

  • Immediate Deployment: It is a free extension for Chromium and Firefox browsers, scalable for large-scale use without a paid license.
  • Universal Protection: It works even if the organization has not yet migrated to a prompt-free model.
  • Sovereign Compatibility: It works with PassCypher NFC HSM Lite (99 €) and the full PassCypher HSM PGP (129 €/year).
  • Full Passwordless: Both PassCypher NFC HSM and HSM PGP can completely replace FIDO/WebAuthn for all authentication pathways, with zero prompts, zero cloud, and 100% sovereignty.

Strategic Recommendation:
Deploy EviBITB immediately on all workstations to neutralize BITB/prompt spoofing, then plan the migration of critical access to a full-PassCypher model to permanently remove the attack surface.

Frequently Asked Questions for CISOs/CSOs

Q: What is the regulatory impact of a WebAuthn interception attack?

A: This type of attack can compromise compliance with “phishing-resistant” MFA requirements defined by CISA, NIS2, and SecNumCloud. In case of personal data compromise, the organization faces GDPR sanctions and a challenge to its security certifications.

Q: Is there a universal and free protection against BITB and prompt spoofing?

A: Yes. EviBITB is an embedded technology in PassCypher HSM PGP, including its free version. It blocks redirection iframes (Browser-In-The-Browser) and removes the spoofable authentication prompt vector exploited in WebAuthn interception. It can be deployed immediately on a large scale without a paid license.

Q: Are there any solutions for vulnerable passkeys?

A: Yes. PassCypher NFC HSM and PassCypher HSM PGP are complete sovereign passwordless solutions: they allow authentication, signing, and encryption without FIDO infrastructure, with zero spoofable prompts, zero third-party clouds, and a 100% controlled architecture.

Q: What is the average budget and ROI of a migration to a prompt-free model?

A: According to the Time Spent on Authentication study, a professional loses an average of 285 hours/year on classic authentications, representing an annual cost of about $8,550 (based on $30/h). PassCypher HSM PGP reduces this time to ~7 h/year, and PassCypher NFC HSM to ~18 h/year. Even with the full model (129 €/year) or the NFC HSM Lite (99 € one-time purchase), the breakeven point is reached in a few days to a few weeks, and net savings exceed 50 times the annual cost in a professional context.

Q: How can we manage a hybrid fleet (legacy + modern)?

A: Keep FIDO for low-risk uses while gradually replacing them with PassCypher NFC HSM and/or PassCypher HSM PGP in critical environments. This transition removes exploitable prompts and maintains application compatibility.

Q: What metrics should we track to measure the reduction in attack surface?

A: The number of authentications via system prompts vs. hardware authentication, incidents related to WebAuthn interception, average remediation time, and the percentage of critical accesses migrated to a sovereign prompt-free model.

CISO/CSO Action Plan

Priority Action Expected Impact
Implement solutions for vulnerable passkeys by replacing them with PassCypher NFC HSM (99 €) and/or PassCypher HSM PGP (129 €/year) Eliminates the spoofable prompt, removes WebAuthn interception, and enables sovereign passwordless access with a payback period of days according to the study on authentication time
Migrate to a full-PassCypher model for critical environments Removes all FIDO/WebAuthn dependency, centralizes sovereign management of access and secrets, and maximizes productivity gains measured by the study
Deploy EviBITB (embedded technology in PassCypher HSM PGP, free version included) Provides immediate, zero-cost protection against BITB and real-time phishing via prompt spoofing
Harden the UX (visual signatures, non-cloneable elements) Complicates UI attacks, clickjacking, and redress
Audit and log authentication flows Detects and tracks any attempt at flow hijacking or Adversary-in-the-Middle attacks
Align with NIS2, SecNumCloud, and GDPR Reduces legal risk and provides proof of compliance
Train users on spoofable interface threats Strengthens human vigilance and proactive detection

Strategic Outlook

The message from DEF CON 33 is clear: authentication security is won or lost at the interface. In other words, as long as the user validates graphical authentication prompts synchronized with a network flow, real-time phishing and WebAuthn interception will remain possible.

Thus, prompt-free and cloud-free models — embodied by sovereign HSMs like PassCypher — radically reduce the attack surface.

In the short term, generalize the use of device-bound solutions for sensitive applications. In the medium term, the goal is to eliminate the spoofable UI from critical pathways. Ultimately, the recommended trajectory will permanently eliminate the “Passkeys WebAuthn Interception Flaw” from critical pathways through a gradual transition to a full-PassCypher model, providing a definitive solution for vulnerable passkeys in a professional context.