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Authentification sans mot de passe souveraine : sens, modèles et définitions officielles

Affiche claire illustrant l’authentification sans mot de passe passwordless souveraine par Freemindtronic Andorre

Authentification sans mot de passe souveraine s’impose comme une doctrine essentielle de la cybersécurité moderne. Loin de se limiter au modèle FIDO, cette approche vise à restaurer la maîtrise complète de l’identité numérique, en éliminant la dépendance au cloud, aux serveurs ou aux fédérations d’identité.Conçue pour fonctionner hors ligne, elle repose sur la preuve de possession, l’exécution en mémoire volatile (RAM-only) et le chiffrement segmenté AES-256-CBC / PGP, garantissant une authentification universelle sans persistance. Cette architecture, issue des travaux de Freemindtronic Andorre, redéfinit la notion de passwordless selon une perspective souveraine et scientifique, conforme aux cadres du NIST SP 800-63B, de Microsoft et de l’ISO/IEC 29115. Ce billet explore ses fondements, ses différences doctrinales avec les modèles fédérés et son rôle dans la construction d’une cybersécurité véritablement souveraine.

Résumé express — Les bases du modèle authentification sans mot de passe souverain

Lecture rapide (≈ 4 min) : Le terme passwordless, souvent associé au standard FIDO, désigne en réalité une famille de modèles d’authentification dont seuls certains garantissent la souveraineté. Le modèle souverain hors-ligne, porté par Freemindtronic Andorre, élimine toute dépendance réseau ou cloud et repose sur la preuve de possession et la mémoire volatile.
Cette approche incarne une rupture doctrinale : elle redéfinit l’identité numérique à travers une cryptologie RAM-only, un chiffrement AES-256-CBC et une segmentation PGP sans persistance.
En supprimant toute centralisation, le modèle garantit une authentification universelle, hors ligne et quantiquement résistante — conforme aux cadres NIST, Microsoft et ISO/IEC.

⚙ Un modèle souverain en action

Les architectures souveraines s’opposent fondamentalement aux modèles FIDO et OAuth. Là où ces derniers reposent sur des serveurs d’enregistrement et des fédérateurs d’identité, les solutions PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM fonctionnent en air-gap total.
Elles exécutent toutes les opérations critiques — génération, signature, vérification et destruction des clés — en mémoire volatile.
Cette authentification sans mot de passe hors-ligne démontre que la souveraineté cryptologique peut être atteinte sans dépendre d’aucune infrastructure tierce.

🌍 Portée universelle

Ce modèle passwordless souverain s’applique à tous les environnements : systèmes industriels, militaires, de santé ou de défense. Il préfigure une doctrine numérique neutre, indépendante et interopérable, capable d’assurer la protection des identités numériques au-delà des standards FIDO ou WebAuthn.

Paramètres de lecture

Temps de lecture résumé express : ≈ 4 minutes
Temps de lecture résumé avancé : ≈ 6 minutes
Temps de lecture chronique complète : ≈ 35 minutes
Date de publication : 2025-11-04
Dernière mise à jour : 2025-11-04
Niveau de complexité : Expert — Cryptologie & Souveraineté
Densité technique : ≈ 78 %
Langues disponibles : FR · EN
Spécificité : Analyse doctrinale — Modèles passwordless, souveraineté numérique
Ordre de lecture : Résumé → Définitions → Doctrine → Architecture → Impacts
Accessibilité : Optimisé pour lecteurs d’écran — ancres & balises structurées
Type éditorial : Chronique Cyberculture — Doctrine et Souveraineté
Niveau d’enjeu : 8.3 / 10 — portée normative et stratégique
À propos de l’auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic Andorre, expert en architectures HSM, souveraineté cryptographique et sécurité hors-ligne.

Note éditoriale — Ce billet sera enrichi au fil de la normalisation internationale des modèles passwordless souverains et des travaux ISO/NIST relatifs à l’authentification hors-ligne. Ce contenu est rédigé conformément à la Déclaration de transparence de l’IA établie par Freemindtronic Andorre FM-AI-2025-11-SMD5

Localisation souveraine (offline)

Les produits PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM sont disponibles en 14 langues embarquées sans connexion Internet. Cette conception garantit la confidentialité linguistique et la neutralité technique en environnement air-gap.

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Les billets affichés ci-dessus ↑ appartiennent à la même rubrique éditoriale Cyberculture — Doctrine et Souveraineté. Ils prolongent l’analyse des enjeux liés à la cryptologie RAM-only, à la souveraineté numérique et à la transition vers l’authentification sans mot de passe. Chaque article explore les fondements doctrinaux, techniques et normatifs qui définissent la cybersécurité souveraine selon le modèle Freemindtronic Andorre.

Résumé avancé — Doctrine et portée stratégique du modèle passwordless souverain

Le modèle passwordless souverain ne se définit pas comme une simple évolution technologique, mais comme une rupture doctrinale dans la manière d’envisager l’authentification numérique. Là où les standards dominants (FIDO2, WebAuthn, OAuth) s’appuient sur des serveurs, des fédérations d’identité et des infrastructures cloud, le modèle souverain prône la déconnexion maîtrisée, l’exécution en mémoire volatile et la preuve de possession sans persistance. Cette approche inverse le paradigme de confiance : elle transfère la légitimité de l’authentification du réseau vers l’utilisateur lui-même.

↪ Une triple distinction doctrinale

Trois grandes familles coexistent aujourd’hui dans l’écosystème passwordless :

  • Cloud passwordless (ex. : Microsoft, Google) — Dépendant d’un compte serveur, pratique mais non souverain ;
  • Fédéré passwordless (OAuth / OpenID Connect) — Centralisé autour d’un tiers d’identité, exposé à la corrélation de données ;
  • Souverain hors-ligne (PassCypher, HSM NFC) — Exécution locale, preuve matérielle, absence totale de persistance.

↪ Fondement stratégique

En supprimant la dépendance aux infrastructures distantes, le passwordless souverain renforce la résilience quantique structurelle et assure la neutralité géopolitique des systèmes critiques. Il s’intègre naturellement dans les cadres réglementaires comme le RGPD, la NIS2 ou le DORA, qui exigent une maîtrise complète des données d’identité et des secrets cryptographiques.

⮞ Résumé — Doctrine et portée

  • Le modèle passwordless souverain élimine le mot de passe et toute dépendance externe.
  • Il repose sur la preuve de possession, la cryptologie embarquée et la mémoire éphémère.
  • Il garantit la conformité réglementaire et la résilience souveraine face aux menaces quantiques.

↪ Implications géopolitiques et industrielles

Ce modèle confère un avantage stratégique majeur aux acteurs capables d’opérer hors des dépendances cloud. Pour les secteurs critiques — défense, énergie, santé, finance —, il offre une autonomie cryptologique inédite et réduit les surfaces d’exposition aux cyber-menaces transnationales.
Freemindtronic Andorre illustre cette transition par une approche européenne, neutre et universelle, articulée autour d’un écosystème entièrement hors-ligne et interopérable avec les architectures existantes.

✓ Souveraineté appliquée

L’approche RAM-only et la segmentation des clés (PGP + AES-256-CBC) constituent la base d’une authentification sans mot de passe réellement souveraine.
Chaque session agit comme un espace cryptographique temporaire, détruit après usage.
Ce principe de volatilité absolue prévient la ré-identification, l’interception et la compromission post-exécution.

Ce Résumé avancé trace donc la frontière entre l’authentification sans mot de passe dépendante et la souveraineté numérique réelle.
La section suivante détaillera les fondements cryptographiques de cette doctrine, illustrés par les technologies PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM.

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Fondements cryptographiques du passwordless souverain

Le modèle passwordless souverain repose sur des fondements cryptographiques précis, conçus pour fonctionner sans dépendance réseau ni persistance de données. Il combine des principes issus de la cryptologie classique (PKI, AES) et des architectures RAM-only modernes pour garantir une authentification sans mot de passe réellement indépendante. Ces trois piliers techniques assurent la cohérence d’un système résilient quantique sans recourir aux algorithmes post-quantiques (PQC).

🔹 Infrastructure à clé publique (PKI)

La PKI (Public Key Infrastructure) reste le socle de la confiance numérique. Elle permet d’établir un lien cryptographique entre une identité et une clé publique. Dans le contexte souverain, cette clé publique n’est jamais persistée sur un serveur : elle est dérivée temporairement lors d’un challenge-response local, validé par l’utilisateur via un jeton physique. Cette dérivation éphémère empêche toute forme de réplication, d’usurpation ou d’interception à distance.

🔹 Biométrie locale

La biométrie locale — empreinte, visage, rétine ou voix — renforce la preuve de possession sans transmettre d’image ni de modèle biométrique. Le capteur agit comme un déclencheur local : il valide la présence de l’utilisateur mais ne stocke aucune donnée persistante. Cette approche respecte les exigences de RGPD et de NIS2 en matière de vie privée et de sécurité des traitements locaux.

🔹 Cryptologie embarquée et architecture segmentée (RAM-only)

Le cœur du modèle passwordless souverain repose sur la cryptologie embarquée et la segmentation PGP exécutées en mémoire volatile. Dans les technologies comme PassCypher, chaque clé est divisée en fragments indépendants, chargés uniquement en RAM au moment de l’exécution. Ces fragments sont chiffrés selon un schéma hybride PGP + AES-256-CBC, garantissant un cloisonnement total des identités et des secrets.

Cette segmentation dynamique empêche toute forme de persistance : une fois la session terminée, toutes les données sont détruites instantanément. L’appareil ne conserve aucune trace exploitable, ce qui confère à ce modèle une résilience structurelle aux attaques quantiques : il n’existe tout simplement rien à décrypter après exécution.

⮞ Résumé — Fondements techniques

  • Les clés publiques sont dérivées et validées localement, sans enregistrement serveur.
  • La biométrie est traitée hors ligne, sans stockage de modèles persistants.
  • La cryptologie embarquée RAM-only assure la volatilité et la non-traçabilité des secrets.
  • Cette approche rend le système résilient quantique par conception — non par algorithme, mais par absence de matière exploitable.

↪ Conformité et indépendance

Ces principes garantissent une conformité native avec les réglementations internationales et une indépendance totale vis-à-vis des standards propriétaires. Là où les architectures FIDO reposent sur la persistance et la synchronisation, le modèle souverain favorise l’effacement comme norme de sécurité. Cette logique préfigure un nouveau paradigme : celui de la zéro persistance comme gage de confiance.

La section suivante présentera le cas PassCypher, première implémentation souveraine concrète de ces fondements cryptographiques, reconnue à l’international pour sa conformité RAM-only et sa résilience structurelle.

PassCypher — Le modèle souverain d’authentification sans mot de passe

PassCypher, développé par Freemindtronic Andorre, incarne la première implémentation concrète du modèle passwordless souverain.
Cette technologie, finaliste officiel des Intersec Awards 2026 à Dubaï, représente une avancée doctrinale majeure dans la cybersécurité mondiale.
Elle démontre qu’une authentification universelle, hors-ligne, RAM-only peut offrir une résilience structurelle aux menaces quantiques.

Le jury international de l’Intersec a qualifié cette technologie de :

« Sécurité hors-ligne sans mot de passe résistante aux attaques quantiques. »

Cette distinction ne récompense pas seulement un produit, mais une philosophie d’ingénierie souveraine : un modèle où la confiance est localisée, les secrets sont volatils, et la validation ne dépend d’aucun serveur externe. Chaque session s’exécute en mémoire vive (RAM-only), chaque clé est fragmentée et chiffrée, et chaque identité repose sur une preuve de possession physique.

↪ Architecture et fonctionnement RAM-only

Dans PassCypher, les clés PGP sont segmentées en fragments indépendants, chiffrés par un algorithme hybride AES-256-CBC + PGP, et chargés temporairement en mémoire lors de l’exécution.
Une fois la session terminée, les fragments sont effacés, supprimant toute trace exploitable.
Aucune donnée n’est écrite, synchronisée ou exportée — ce qui rend le système inviolable par conception et résilient quantique par absence de persistance.

↪ Intégration dans les environnements critiques

Compatible avec les architectures Zero Trust et air-gapped, PassCypher fonctionne sans serveur, sans extension et sans identité fédérée.
Il répond aux exigences des secteurs critiques — défense, santé, finance, énergie — en garantissant la conformité RGPD, NIS2 et DORA sans externalisation des données d’identité.
Cette authentification souveraine offre une indépendance totale vis-à-vis des écosystèmes cloud et des puissances numériques étrangères.

⮞ Résumé — Doctrine PassCypher

  • RAM-only : toutes les opérations s’exécutent en mémoire volatile, sans stockage.
  • Preuve de possession : validation locale par clé physique NFC ou HSM.
  • Zéro persistance : effacement automatique après usage.
  • résilient quantique : résilience structurelle sans post-quantique (PQC).
  • Interopérabilité universelle : fonctionne sur tous systèmes, sans dépendance cloud.

↪ Doctrine souveraine appliquée

PassCypher matérialise une philosophie de sécurité par effacement.
En supprimant la notion même de mot de passe, il remplace le secret stocké par la preuve de possession éphémère.
Ce basculement redéfinit la souveraineté numérique : la confiance ne dépend plus d’un serveur, mais d’un usage local, vérifiable et non persistant.

Impact stratégique

La reconnaissance de PassCypher aux Intersec Awards 2026 place Freemindtronic Andorre au cœur de la transition mondiale vers une authentification souveraine.
Ce modèle, neutre et interopérable, ouvre la voie à un standard international fondé sur la déconnexion maîtrisée, la cryptologie embarquée et la résilience structurelle face aux menaces quantiques.

Dans la section suivante, nous dresserons un glossaire souverain enrichi afin de normaliser la terminologie technique du modèle passwordless : de la preuve de possession à la résistance quantique structurelle.

Faiblesses des systèmes FIDO / passkeys — limites et vecteurs d’attaque

Les protocoles FIDO / passkeys incarnent un progrès notable pour réduire l’usage des mots de passe. Cependant, et c’est important de le dire, ils n’éliminent pas toutes les vulnérabilités. Ainsi, plusieurs vecteurs opérationnels et tactiques persistent — interception WebAuthn, persistance OAuth, clickjacking via extensions — qui remettent en cause la souveraineté et la non-traçabilité. Par conséquent, il convient d’exposer les faiblesses connues et d’indiquer, en regard, des approches souveraines plus résilientes.

⮞ Faiblesses observées — Signaux faibles dans les systèmes FIDO / WebAuthn

Vulnérabilités des systèmes fédérés — Atténuations souveraines

Ce tableau présente les principales failles observées dans les systèmes d’authentification fédérés (OAuth, WebAuthn, extensions) et les stratégies d’atténuation proposées par les modèles souverains RAM-only.

Vulnérabilité Impact Scénario d’exploitation Atténuation souveraine
Persistance OAuth / 2FA Session hijacking, exposition prolongée Jetons stockés côté cloud / client réutilisés par un assaillant Éviter la persistance — usage d’authentifiants éphémères RAM-only et preuve de possession locale
Interception WebAuthn Détournement d’authentification, usurpation Man-in-the-browser / hijacking du flux d’enregistrement ou d’auth Supprimer la dépendance WebAuthn pour les contextes souverains — défi cryptographique local en RAM
Clickjacking via extensions Exfiltration d’actions utilisateur, faux prompts Extension compromise simule l’UI d’authentification Neutraliser les extensions — validation matérielle locale (NFC/HSM) et absence d’UI web sensible
Métadonnées & traçabilité Correlabilité des identités, privacy leak Fédération d’identité produit logs et métadonnées exploitables Zéro-fuite : pas de registre serveur, pas de synchronisation, clés fragmentées en mémoire

⮞ Résumé — Pourquoi les modèles souverains atténuent ces failles

Les architectures RAM-only suppriment les vecteurs d’exploitation liés à la persistance, à la fédération d’identité et à l’interface web. Elles privilégient la preuve de possession locale, la cryptologie embarquée et l’exécution en mémoire volatile pour garantir une résilience structurelle.

⮞ Résumé — Pourquoi FIDO ne suffit pas pour la souveraineté

  • FIDO améliore la sécurité UX, mais conserve souvent une dépendance infrastructurelle (serveurs, synchronisation).
  • Les attaques axées sur la chaîne d’intégration (extensions, flux OAuth, WebAuthn) montrent que la surface reste significative.
  • En conséquence, la souveraineté exige des principes complémentaires : RAM-only, preuve matérielle, zéro persistance et cryptologie locale.

✓ Contremesures souveraines recommandées

  • Favoriser des authentifiants physiques et non exportables (NFC / HSM) validés localement.
  • Privilégier des schémas éphemeral-first : dérivation → usage → destruction en RAM.
  • Éviter toute synchronisation ou stockage cloud des clés et métadonnées.
  • Restreindre et auditer strictement les extensions et composants clients ; préférer l’UX matérielle pour la validation.
  • Documenter et monitorer les weak signals (ex. Tycoon 2FA, DEF CON findings) pour adapter les politiques de sécurité.

En somme, même si FIDO et les passkeys demeurent utiles, ils ne suffisent pas pour garantir la souveraineté numérique. Pour les contextes critiques, l’alternative souveraine — basée sur la preuve de possession locale et la volatilité — réduit la surface d’attaque et supprime les chemins d’exfiltration associés aux services cloud et aux flux fédérés.
La section suivante propose un glossaire souverain enrichi pour unifier la terminologie technique et opérationnelle de cette doctrine.

FIDO vs TOTP / HOTP — Deux philosophies de l’authentification

Le débat entre FIDO et les systèmes TOTP/HOTP illustre deux visions radicalement différentes de la confiance numérique. D’un côté, FIDO prône un modèle fédéré et cloud-centric, fondé sur des clés publiques liées à des serveurs d’identité. De l’autre, les protocoles TOTP et HOTP, bien que plus anciens, incarnent une approche décentralisée et locale, plus proche du paradigme souverain.

Comparatif doctrinal — FIDO2 vs TOTP vs RAM-only

Ce tableau présente les différences fondamentales entre les standards d’authentification FIDO2/WebAuthn, TOTP/HOTP et l’approche souveraine RAM-only. Il met en lumière les implications techniques, cryptologiques et stratégiques de chaque modèle.

🔹 Définitions rapides

  • FIDO2 / WebAuthn — Standard d’authentification moderne basé sur des clés publiques/privées, géré par un navigateur ou un authentificateur matériel, nécessitant un serveur d’enregistrement.
  • TOTP / HOTP — Protocoles d’authentification par mot de passe à usage unique (OTP), fondés sur un secret partagé local et un calcul synchronisé (temps ou compteur).

🔹 Principales différences doctrinales

Critère FIDO2 / WebAuthn TOTP / HOTP Approche souveraine (RAM-only)
Architecture Serveur + fédération d’identité (navigateur, cloud) Local + synchronisation horloge/compteur Hors ligne, sans synchronisation, sans serveur
Secret Clé publique/privée enregistrée sur serveur Secret partagé entre client et serveur Secret éphémère généré et détruit en RAM
Interopérabilité Limitée aux plateformes compatibles FIDO Universelle (RFC 6238 / RFC 4226) Universelle (matériel + protocole cryptologique indépendant)
Résilience réseau Dépend du service d’enregistrement Fonctionne sans cloud Conçu pour environnements air-gapped
Souveraineté Faible — dépendance aux grands écosystèmes Moyenne — contrôle partiel du secret Totale — autonomie locale, zéro persistance
Quantum-resistance Dépend des algorithmes utilisés (non structurelle) Nulle — secret réutilisable Structurelle — rien à déchiffrer post-exécution

🔹 Lecture stratégique

De fait, FIDO vise la convenance UX et la standardisation mondiale, mais introduit des dépendances structurelles au cloud et à la fédération d’identité.
Les protocoles OTP (TOTP/HOTP), bien que datés, ont l’avantage de fonctionner hors ligne et de ne rien imposer côté navigateur.
Le modèle souverain, quant à lui, combine la simplicité de l’OTP avec la robustesse cryptologique de la segmentation RAM-only : il supprime le secret partagé, le remplace par un défi éphémère et garantit ainsi une preuve de possession purement locale.

⮞ Résumé — Doctrine comparée

  • FIDO : architecture centralisée, dépendance cloud, UX simplifiée mais souveraineté limitée.
  • TOTP/HOTP : décentralisé, compatible, mais vulnérable si secret partagé exposé.
  • Souverain RAM-only : combine le meilleur des deux mondes — preuve de possession, absence de persistance, zéro dépendance.

🔹 Perspective

Ainsi, dans la logique de souveraineté numérique, le modèle RAM-only se positionne comme un successeur conceptuel du TOTP : il conserve la simplicité d’un calcul local, tout en éliminant le secret partagé et la persistance des clés.
Il s’agit d’une évolution doctrinale vers un modèle d’authentification fondé sur la possession et la volatilité — piliers d’une cybersécurité réellement autonome.

SSH vs FIDO — Deux paradigmes du passwordless

L’histoire du passwordless ne commence pas avec FIDO : elle s’enracine dans les authentifications par clé SSH, utilisées depuis plus de deux décennies dans les infrastructures critiques.
Ainsi, comparer SSH et FIDO/WebAuthn permet de comprendre deux visions opposées de la souveraineté numérique :
l’une ouverte et décentralisée, l’autre standardisée et centralisée.

🔹 SSH — L’ancêtre du passwordless souverain

Le protocole SSH (Secure Shell) repose sur une paire de clés asymétriques (publique / privée).
L’utilisateur détient sa clé privée localement et la preuve d’identité s’effectue par un défi cryptographique.
Aucun mot de passe n’est échangé ni stocké — le modèle est donc, par nature, passwordless.
Plus encore, SSH fonctionne totalement hors ligne pour l’établissement initial des clés et n’impose aucune dépendance à un serveur d’identité tiers.

🔹 FIDO — Le passwordless fédéré

À l’inverse, FIDO2/WebAuthn introduit un cadre d’authentification normé où la clé publique est enregistrée auprès d’un serveur d’authentification.
Le processus reste cryptographiquement sûr, mais dépend d’une infrastructure centralisée (navigateur, cloud, fédération).
De ce fait, FIDO simplifie l’expérience utilisateur tout en transférant la confiance vers des tiers (Google, Microsoft, Apple, etc.), ce qui limite la souveraineté.

🔹 Comparatif doctrinal

Critère SSH (clé publique/privée) FIDO2 / WebAuthn Modèle souverain RAM-only
Architecture Client/serveur direct, clé locale Serveur fédéré via navigateur Hors-ligne, sans dépendance
Secret utilisateur Clé privée locale non exportée Stockée dans un authentificateur FIDO (YubiKey, TPM, etc.) Fragmentée, éphémère en RAM
Interopérabilité Universelle (OpenSSH, RFC 4251) Limitée (API WebAuthn, navigateur requis) Universelle, matérielle (NFC/HSM)
Dépendance cloud Aucune Souvent obligatoire (fédération, synchro) Aucune
Résilience Forte, hors-ligne Moyenne, dépend du fournisseur Structurelle — aucune donnée persistante
Souveraineté Élevée — modèle open-source Faible — dépendance à des acteurs privés Totale — preuve de possession locale
Quantum-resistance Algorithmes RSA/ECC vulnérables au long terme Algorithmes RSA/ECC vulnérables — dépend du fournisseur Structurelle — aucune donnée à déchiffrer

🔹 Analyse doctrinale

Ainsi, SSH et FIDO incarnent deux doctrines du passwordless :

  • SSH : souveraineté technique, indépendance, simplicité — mais sans UX standardisée.
  • FIDO : ergonomie universelle, standardisation, mais dépendance aux infrastructures globales.

Le modèle RAM-only introduit par PassCypher fusionne ces deux visions :
il conserve la preuve locale de SSH, tout en ajoutant la volatilité éphémère qui élimine la persistance des secrets, y compris dans le matériel.

⮞ Résumé — SSH vs FIDO

  • SSH est historiquement le premier modèle passwordless souverain — local, ouvert et auto-hébergé.
  • FIDO introduit une normalisation cloud du passwordless, utile mais non autonome.
  • Le modèle RAM-only représente la synthèse doctrinale : preuve de possession locale + absence de persistance = souveraineté complète.

🔹 Perspective

De ce fait, le futur du passwordless ne se limite pas à l’authentification sans mot de passe :
il s’oriente vers la neutralité des architectures — un modèle où le secret n’est ni stocké, ni transmis, ni même réutilisable.
Le SSH du XXIᵉ siècle pourrait bien être le PassCypher RAM-only : une cryptologie de possession, éphémère et universelle.

FIDO vs OAuth / OpenID — Le paradoxe de la fédération d’identité

L’authentification FIDO2/WebAuthn et les protocoles OAuth/OpenID Connect partagent une même philosophie : déléguer la gestion de l’identité à un tiers de confiance. Ce modèle, bien que pratique, introduit une dépendance forte au cloud identity. En opposition, le modèle souverain RAM-only place la confiance directement dans la possession physique et la cryptologie locale, supprimant tout intermédiaire d’identité.

Critère FIDO2 / WebAuthn OAuth / OpenID Connect RAM-only souverain
Gestion d’identité Serveur d’enregistrement local Fédération via Identity Provider Aucune fédération — identité locale
Persistance Clé publique stockée sur serveur Jetons persistants (Bearer tokens) Aucune — dérivation et effacement RAM
Interopérabilité Native via navigateur Universelle via API REST Universelle via cryptologie locale
Risques Traçabilité des identités Réutilisation de tokens Aucun stockage, aucune corrélation
Souveraineté Limitée (serveur tiers) Faible (fédération cloud) Totale — hors ligne, RAM-only

⮞ Résumé — FIDO vs OAuth

  • Les deux modèles conservent une dépendance serveur et une traçabilité des identités.
  • Le modèle souverain supprime la fédération d’identité et la persistance.
  • Il établit une confiance locale, sans intermédiaire, garantissant la souveraineté totale.

TPM vs HSM — Le dilemme matériel de la confiance

La souveraineté matérielle repose sur le lieu où réside la clé. Le TPM (Trusted Platform Module) est intégré à la carte mère et dépend du constructeur, tandis que le HSM (Hardware Security Module) est un composant externe, portable et isolé. Le modèle RAM-only souverain va plus loin en supprimant même la persistance du HSM : les clés ne résident que temporairement en mémoire vive.

Critère TPM HSM RAM-only souverain
Localisation Fixé à la carte mère Module externe (USB/NFC) Volatile, en mémoire uniquement
Fournisseur Dépendant du constructeur (Intel, AMD…) Indépendant, souvent certifié FIPS Totalement indépendant — souverain
Persistance Stockage interne durable Stockage interne chiffré Aucune — effacement après session
Mobilité Non portable Portable Universelle (clé NFC / mobile / HSM portable)
Souveraineté Faible Moyenne Totale

⮞ Résumé — TPM vs HSM

  • Le TPM dépend du constructeur et de l’OS.
  • Le HSM offre plus d’indépendance mais conserve la persistance.
  • Le modèle RAM-only garantit une souveraineté matérielle totale.

FIDO vs RAM-only — Cloud-free n’est pas offline

Beaucoup confondent cloud-free et offline. Un système FIDO peut fonctionner sans cloud, mais reste dépendant d’un serveur d’enregistrement et d’un navigateur. Le modèle RAM-only, quant à lui, exécute et détruit la clé directement en mémoire volatile : aucune donnée n’est stockée, synchronisée ni récupérable.

Critère FIDO2/WebAuthn RAM-only souverain
Dépendance serveur Oui — enregistrement et synchronisation Non — fonctionnement 100 % local
Persistance Clé publique persistée Aucune — destruction après usage
Interopérabilité Limité à WebAuthn Universelle — tout protocole cryptographique
Résilience quantique Non structurelle Structurelle — rien à déchiffrer
Souveraineté Faible Totale

⮞ Résumé — FIDO vs RAM-only

  • FIDO reste dépendant du navigateur et du serveur.
  • RAM-only supprime toute trace et toute dépendance.
  • C’est le seul modèle véritablement “offline” et souverain.

Password Manager Cloud vs Offline HSM — Le vrai enjeu du secret

Les gestionnaires de mots de passe cloud promettent simplicité et synchronisation, mais ils centralisent les secrets et exposent les utilisateurs à des risques de compromission. L’approche Offline HSM / RAM-only garantit que les données d’identité ne quittent jamais le support matériel.

Critère Password Manager Cloud Offline HSM / RAM-only
Stockage Cloud chiffré, persistant RAM volatile, aucune persistance
Contrôle des données Serveur tiers Utilisateur seul
Interopérabilité Applications propriétaires Universelle (clé, NFC, HSM)
Surface d’attaque Élevée (cloud, API, navigateur) Quasi nulle — air-gap total
Souveraineté Faible Totale

⮞ Résumé — Password Manager Cloud vs Offline HSM

  • Le cloud centralise les secrets et crée des dépendances.
  • Le modèle HSM/RAM-only redonne le contrôle à l’utilisateur.
  • Résultat : souveraineté, sécurité, conformité RGPD/NIS2.

FIDO vs Zero Trust — Authentification et souveraineté

Le paradigme Zero Trust (NIST SP 800-207) impose la vérification permanente, mais ne définit pas la méthode d’authentification. FIDO s’y intègre en partie, mais le modèle souverain RAM-only en incarne l’application ultime : ne jamais faire confiance, ne rien stocker.

Principe Zero Trust Implémentation FIDO Implémentation RAM-only souveraine
Verify explicitly Serveur valide la clé FIDO Validation locale par preuve de possession
Assume breach Session persistante Session éphémère, RAM-only
Least privilege Basé sur rôles cloud Clés segmentées par usage (micro-HSM)
Continuous validation Basée sur sessions serveur Preuve dynamique locale, sans persistance
Protect data everywhere Chiffrement côté cloud Chiffrement local AES-256-CBC + PGP

⮞ Résumé — FIDO vs Zero Trust

  • FIDO applique partiellement les principes Zero Trust.
  • Le modèle souverain les concrétise intégralement, sans dépendance cloud.
  • Résultat : un Zero Trust cryptologique, souverain et RAM-only.

FIDO n’est pas un système hors-ligne : distinction scientifique entre “hardware authenticator” et HSM souverain

Le terme “hardware” dans la doctrine FIDO/WebAuthn est souvent interprété à tort comme synonyme d’autonomie cryptographique.
En réalité, une clé FIDO2 exécute des opérations cryptographiques locales, mais dépend d’un environnement logiciel et serveur (navigateur, OS, fournisseur d’identité) pour initier et valider le processus d’authentification.
Sans ce chaînage logiciel, la clé est inerte : aucune authentification, signature ou vérification n’est possible.
Elle ne constitue donc pas un système “air-gap”, mais une solution “offline-assisted”.

Schéma doctrinal du modèle FIDO

  • Serveur distant (Relying Party) : génère et valide le challenge cryptographique.
  • Client (navigateur ou OS) : transporte le challenge via l’API WebAuthn.
  • Authentificateur matériel (clé FIDO) : signe le challenge avec sa clé privée non exportable.

Ainsi, même si la clé FIDO est physique, elle dépend d’un protocole client–serveur.
Cette architecture exclut toute souveraineté cryptographique réelle, contrairement aux modules NFC HSM souverains EviCore utilisés par PassCypher.

Comparatif doctrinal élargi — Les cinq modèles d’authentification sans mot de passe

Pour comprendre la portée du modèle souverain, il est nécessaire de le replacer dans le spectre complet des architectures passwordless. Cinq doctrines dominent actuellement le marché mondial : FIDO2/WebAuthn, OAuth fédéré, hybride cloud, air-gapped industriel et souverain RAM-only. Le tableau suivant présente leurs différences structurelles.

Modèle Persistance Dépendance Résilience Souveraineté
FIDO2 / WebAuthn Clé publique stockée serveur Serveur fédéré / navigateur Moyenne (susceptible à WebAuthn) Faible (cloud dépendant)
OAuth fédéré Jetons persistants Tiers d’identité Variable (selon fournisseur) Limitée
Hybride cloud Partielle (cache local) API cloud / IAM Moyenne Moyenne
Air-gapped industriel Aucune Isolé / manuel Haute Forte
Souverain RAM-only (Freemindtronic) Aucune (zéro persistance) 0 dépendance serveur Structurelle — résilient quantique Totale — preuve de possession locale

⮞ Résumé — Position du modèle souverain

Le modèle RAM-only souverain est le seul à éliminer toute persistance, dépendance serveur ou fédération d’identité. Il ne repose que sur la preuve de possession physique et la cryptologie embarquée, garantissant une souveraineté complète et une résistance structurelle aux menaces quantiques.

FIDO vs PKI / Smartcard — Héritage normatif et souveraineté cryptographique

Avant FIDO, la PKI (Public Key Infrastructure) et les cartes à puce (Smartcards) constituaient déjà la colonne vertébrale de l’authentification forte. Ces modèles, encadrés par des normes telles que ISO/IEC 29115 et NIST SP 800-63B, reposaient sur la preuve de possession et la gestion hiérarchique des clés publiques.
Le standard FIDO2/WebAuthn a cherché à moderniser cet héritage en supprimant le mot de passe, mais au prix d’une dépendance accrue au navigateur et aux serveurs d’identité.
Le modèle RAM-only souverain, lui, reprend la rigueur cryptologique de la PKI tout en supprimant la persistance et la hiérarchie : les clés sont dérivées, utilisées puis effacées, sans infrastructure externe.

Critère PKI / Smartcard FIDO2 / WebAuthn RAM-only souverain
Principe fondamental Preuve de possession via certificat X.509 Challenge-response via navigateur Preuve matérielle hors ligne, sans hiérarchie
Architecture Hiérarchique (CA / RA) Client-serveur / navigateur Autonome, purement locale
Persistance Clé persistée sur carte Clé publique stockée côté serveur Aucune — clé éphémère en mémoire volatile
Interopérabilité Normes ISO 7816, PKCS#11 WebAuthn / API propriétaires Universelle (PGP, AES, NFC, HSM)
Conformité normative ISO 29115, NIST SP 800-63B Partielle (WebAuthn, W3C) Structurelle, conforme aux cadres ISO/NIST sans dépendance
Souveraineté Élevée (si carte nationale) Faible (tiers FIDO, cloud) Totale (locale, sans hiérarchie, RAM-only)

↪ Héritage et dépassement doctrinal

Le modèle RAM-only souverain ne s’oppose pas à la PKI : il en conserve la logique de preuve de possession tout en supprimant ses dépendances hiérarchiques et son stockage persistant.
Là où FIDO réinvente la PKI à travers le navigateur, le modèle souverain la transcende : il internalise la cryptologie, remplace la hiérarchie par la preuve locale et supprime tout secret stocké durablement.

⮞ Résumé — FIDO vs PKI / Smartcard

  • La PKI garantit la confiance par la hiérarchie, FIDO par le navigateur, le modèle souverain par la possession directe.
  • Le RAM-only hérite de la rigueur cryptographique ISO/NIST, mais sans serveur, ni CA, ni persistance.
  • Résultat : une authentification post-PKI, universelle, souveraine et intrinsèquement résistante aux menaces quantiques.

FIDO/WebAuthn vs identifiant + mot de passe + TOTP — Sécurité, souveraineté et résilience

Pour clarifier le débat, comparons l’authentification FIDO/WebAuthn avec le schéma classique identifiant + mot de passe + TOTP, en y ajoutant la référence RAM-only souverain.
Ce comparatif évalue la résistance au phishing, la surface d’attaque, la dépendance au cloud et la rapidité d’exécution — des paramètres essentiels pour les environnements à haute criticité (défense, santé, finance, énergie).

🔹 Définitions rapides

  • FIDO/WebAuthn : authentification à clé publique (client/serveur), dépendante du navigateur et de l’enrôlement serveur.
  • ID + MDP + TOTP : modèle traditionnel avec mot de passe statique et code OTP temporel — simple, mais exposé aux attaques MITM et phishing.
  • RAM-only souverain (PassCypher HSM PGP) : preuve de possession locale, cryptologie éphémère exécutée en mémoire volatile, sans serveur, ni cloud, ni persistance.
Critère FIDO2 / WebAuthn ID + MDP + TOTP RAM-only souverain (PassCypher HSM PGP)
Résistance au phishing ✅ Liaison origine/site (phishing-resistant) ⚠️ OTP phishable (MITM, proxy, fatigue MFA) ✅ Validation locale hors navigateur
Surface d’attaque Navigateur, extensions, serveur d’enrôlement Bruteforce/credential stuffing + interception OTP Air-gap total, défi cryptographique local en RAM
Dépendance cloud / fédération ⚠️ Serveur d’enrôlement obligatoire 🛠️ Variable selon IAM ❌ Aucune — fonctionnement 100 % hors-ligne
Secret persistant Clé publique stockée côté serveur Mot de passe + secret OTP partagés ✅ Éphémère en RAM, zéro persistance
UX / Friction Bonne — si intégration native navigateur Plus lente — saisie manuelle du MDP et du code TOTP Ultra fluide — 2 à 3 clics pour identifiant & MDP (2 étapes), +1 clic pour TOTP.
Authentification complète en moins de (≈ < 4 s), sans saisie, sans transfert réseau.
Souveraineté / Neutralité ⚠️ Dépend du navigateur et des serveurs FIDO 🛠️ Moyenne (auto-hébergeable mais persistant) ✅ Totale — indépendante, déconnectée, locale
Compliance et traçabilité Journaux serveur WebAuthn / métadonnées Logs d’accès et OTP réutilisables Conformité RGPD/NIS2 — aucune donnée stockée ni transmise
Résilience quantique Conditionnée aux algorithmes utilisés Faible — secrets réutilisables ✅ Structurelle — rien à déchiffrer après usage
Coût opérationnel Clés FIDO + intégration IAM Faible mais forte maintenance utilisateurs HSM NFC local — coût initial, zéro maintenance serveur

🔹 Analyse opérationnelle

La saisie manuelle d’un identifiant, d’un mot de passe et d’un code TOTP prend en moyenne 12 à 20 secondes, avec un risque d’erreur humaine élevé.
À l’inverse, PassCypher HSM PGP automatise ces étapes grâce à la cryptologie embarquée et à la preuve de possession locale :
2 à 3 clics suffisent pour saisir identifiant et mot de passe (en deux étapes), puis un 3e clic pour injecter le code TOTP, soit une authentification complète en moins de 4 secondes — sans frappe clavier, ni exposition réseau.

⮞ Résumé — Avantage du modèle souverain

  • FIDO supprime le mot de passe mais dépend du navigateur et du serveur d’identité.
  • TOTP ajoute une sécurité temporelle, mais reste vulnérable à l’interception et à la fatigue MFA.
  • PassCypher HSM PGP combine la rapidité, la souveraineté et la sécurité structurelle : air-gap, zéro persistance, preuve matérielle.

✓ Recommandations souveraines

  • Remplacer l’entrée manuelle MDP/TOTP par un module RAM-only HSM pour authentification automatisée.
  • Adopter une logique ephemeral-first : dérivation, exécution, destruction immédiate en mémoire volatile.
  • Supprimer la dépendance aux navigateurs et extensions — valider localement les identités en air-gap.
  • Évaluer le gain de performance et de réduction d’erreur humaine dans les architectures critiques.

FIDO hardware avec biométrie (empreinte) vs NFC HSM PassCypher — comparaison technique

Certaines clés FIDO intègrent désormais un capteur biométrique match-on-device pour réduire le risque d’utilisation par un tiers. Cette amélioration reste toutefois limitée : elle ne supprime pas la dépendance logicielle (WebAuthn, OS, firmware) ni la persistance des clés privées dans le Secure Element. À l’inverse, les NFC HSM PassCypher combinent possession matérielle, multiples facteurs d’authentification configurables et architecture RAM-only segmentée, garantissant une indépendance totale vis-à-vis des infrastructures serveur.

Points factuels et vérifiables

  • Match-on-device : Les empreintes sont vérifiées localement dans l’élément sécurisé. Le template biométrique n’est pas exporté, mais reste dépendant du firmware propriétaire.
  • Fallback PIN : En cas d’échec biométrique, un code PIN ou une phrase de secours est requis pour l’usage du périphérique.
  • Liveness / anti-spoofing : Le niveau de résistance à la reproduction d’empreintes varie selon les fabricants. Les algorithmes d’évaluation de “liveness” ne sont pas normalisés ni toujours publiés.
  • Persistance des crédentiels : Les clés privées FIDO sont stockées de façon permanente dans un secure element. Elles subsistent après usage.
  • Contrainte d’interface : L’usage FIDO repose sur WebAuthn et requiert une interaction serveur pour la vérification, limitant l’usage en mode 100% air-gap.

Tableau comparatif

Critère Clés FIDO biométriques NFC HSM PassCypher
Stockage du secret Persistant dans un secure element. ⚠️ Chiffrement segmenté AES-256-CBC, clés volatiles effacées après usage.
Biométrie Match-on-device ; template local ; fallback PIN. Le liveness est spécifique au fabricant et non normalisé ; demander les scores ou méthodologies. 🛠️ Gérée via smartphone NFC, combinable avec d’autres facteurs contextuels (ex. géozone).
Capacité de stockage Quelques credentials selon firmware (10–100 max selon modèles). Jusqu’à 100 labels secrets « Si 50 TOTP sont utilisés, il reste 50 couples ID/MDP (100 labels au total). ».
Air-gap Non — nécessite souvent un navigateur, un OS et un service WebAuthn. Oui — architecture 100% offline, aucune dépendance réseau.
Politiques MFA Fixées par constructeur : biométrie + PIN. Entièrement personnalisables : jusqu’à 15 facteurs et 9 critères de confiance par secret.
Résilience post-compromise Risque résiduel si la clé physique et le PIN sont compromis. Aucune donnée persistante après usage (RAM-only).
Transparence cryptographique Firmware et algorithmes propriétaires. Algorithmes documentés et audités (EviCore / PassCypher).
UX / Friction utilisateur Interaction WebAuthn + navigateur ; dépendance OS ; fallback PIN requis. 🆗 TOTP : saisie manuelle du code PIN affiché sur l’app Android NFC, comme tout gestionnaire OTP.

✅ ID+MDP : auto-remplissage sécurisé sans contact via appairage entre téléphone NFC et navigateur (Chromium). Un clic sur le champ → requête chiffrée → passage carte NFC → champ rempli automatiquement.

Conclusion factuelle

Les clés FIDO biométriques améliorent l’ergonomie et la sécurité d’usage, mais elles ne changent pas la nature persistante du modèle.

Les NFC HSM PassCypher, par leur fonctionnement RAM-only, leur segmentation cryptographique et leur indépendance serveur, apportent une réponse souveraine, auditable et contextuelle au besoin d’authentification forte sans confiance externe.

Comparatif du niveau de friction — UX matérielle

La fluidité d’usage est un critère stratégique dans l’adoption d’un système d’authentification. Ce tableau compare les principaux dispositifs matériels selon leur niveau de friction, leur dépendance logicielle et leur capacité à fonctionner en mode déconnecté.

Système hardware Friction utilisateur Détails d’usage
Clé FIDO sans biométrie ⚠️ Élevée Nécessite navigateur + serveur WebAuthn + bouton physique. Aucun contrôle local.
Clé FIDO avec biométrie 🟡 Moyenne Biométrie locale + fallback PIN. Dépend du firmware et du navigateur.
TPM intégré (PC) ⚠️ Élevée Invisible pour l’utilisateur mais dépendant du système, non portable, non air-gap.
HSM USB classique 🟡 Moyenne Requiert insertion, logiciel tiers, parfois mot de passe. Peu de personnalisation.
Smartcard / carte à puce ⚠️ Élevée Requiert lecteur physique, PIN, logiciel. Friction forte hors environnement dédié.
NFC HSM PassCypher ✅ Faible à nulle Sans contact, auto-remplissage ID+MDP, PIN TOTP manuel (comme tous OTP).

Lecture stratégique

  • TOTP : la saisie manuelle du code PIN est universelle (Google Authenticator, YubiKey, etc.). PassCypher ne fait pas exception, mais l’affichage est souverain (offline, RAM-only).
  • ID+MDP : PassCypher est le seul système à proposer un auto-login sans contact, sécurisé par appairage cryptographique entre smartphone NFC et navigateur Chromium.
  • Air-gap : tous les autres systèmes dépendent d’un OS, d’un navigateur ou d’un serveur. PassCypher est le seul à fonctionner en mode 100% offline, y compris pour l’auto-remplissage.

⮞ En resumé

PassCypher NFC HSM est au plus bas niveau de friction possible pour un système souverain, sécurisé et multifactoriel. Ainsi autre système hardware ne combine :

  • RAM-only
  • Auto-login sans contact
  • 15 facteurs configurables
  • Zéro dépendance serveur
  • UX fluide sur Android et PC

Authentification multifactorielle souveraine — Le modèle PassCypher NFC HSM

Au-delà du simple comparatif matériel, le modèle PassCypher NFC HSM basé sur la technologie EviCore NFC HSM représente une doctrine d’authentification multifactorielle souveraine, fondée sur la cryptologie segmentée et la mémoire volatile.
Chaque secret est une entité autonome, protégée par plusieurs couches de chiffrement AES-256-CBC encapsulées, dont la dérivation dépend de critères contextuels, physiques et logiques.
Ainsi, même en cas de compromission d’un facteur, le secret reste indéchiffrable sans la reconstitution complète de la clé segmentée.

Architecture à 15 facteurs modulaires

Chaque module NFC HSM PassCypher peut combiner jusqu’à 15 facteurs d’authentification, dont 9 critères de confiance dynamiques paramétrables par secret.
Cette granularité dépasse les standards FIDO, TPM et PKI, car elle confère à l’utilisateur un contrôle souverain et vérifiable de sa propre politique d’accès.

Facteur Description Usage
1️⃣ Clé d’appairage NFC Authentification du terminal Android via clé d’association unique. Accès initial au HSM.
2️⃣ Clé anti-contrefaçon Clé matérielle ECC BLS12-381 de 128 bits intégrée au silicium. Authenticité du HSM et intégrité des échanges.
3️⃣ Mot de passe administrateur Protection de la configuration et des politiques d’accès. Contrôle hiérarchique.
4️⃣ Mot de passe / empreinte utilisateur Facteur biométrique ou cognitif local sur le mobile NFC. Validation interactive utilisateur.
5–13️⃣ Facteurs contextuels Jusqu’à 9 critères par secret : géozone, BSSID, mot de passe secondaire, empreinte mobile, code-barres, ID du téléphone, QR-code, condition temporelle, tap NFC. Protection dynamique multi-contexte.
14️⃣ Chiffrement segmenté AES-256-CBC Encapsulation de chaque facteur dans une clé segmentée. Isolation cryptographique totale.
15️⃣ Effacement RAM-only Destruction immédiate des clés dérivées après utilisation. Suppression du vecteur d’attaque post-session.

Doctrine cryptographique — Clé segmentée et encapsulation

Le système repose sur un chiffrement par segments indépendants, où chaque label de confiance est encapsulé et dérivé de la clé principale.
Aucune clé de session n’existe hors mémoire volatile, garantissant une non-reproductibilité et une non-persistabilité des secrets.

Résultats cryptographiques

  • Encapsulation PGP AES-256-CBC de chaque segment.
  • Aucune donnée persistée hors mémoire volatile.
  • Authentification combinatoire multi-facteurs.
  • Protection native contre le clonage et la rétro-ingénierie.
  • Résistance post-quantique par conception segmentée.

Ce niveau de sophistication positionne PassCypher NFC HSM comme le premier modèle d’authentification réellement souverain, auditable et non persistant, capable d’opérer sans dépendance serveur ni infrastructure de confiance externe.
Il établit une nouvelle référence pour la sécurité post-quantique et la normalisation souveraine des systèmes passwordless.

Zero Trust, conformité et souveraineté sur l’authentification sans mot de passe

Le modèle passwordless souverain ne s’oppose pas au paradigme Zero Trust : il le prolonge. Conçu pour les environnements où la vérification, la segmentation et la non-persistance sont essentielles, il traduit les principes du NIST SP 800-207 dans une logique matérielle et déconnectée.

Principe Zero Trust (NIST) Implémentation souveraine
Verify explicitly Preuve de possession locale via clé physique
Assume breach Sessions éphémères RAM-only — destruction instantanée
Least privilege Clés segmentées par usage (micro-HSM)
Continuous evaluation Authentification dynamique sans session persistante
Protect data everywhere Chiffrement AES-256-CBC / PGP embarqué, hors cloud
Visibility and analytics Audit local sans journalisation persistante — traçabilité RAM-only

⮞ Résumé — Conformité institutionnelle

Le modèle souverain est intrinsèquement conforme aux exigences des cadres RGPD, NIS2, DORA et ISO/IEC 27001 : aucune donnée n’est exportée, conservée ou synchronisée. Il dépasse les critères Zero Trust en supprimant la persistance elle-même et en garantissant une traçabilité locale sans exposition réseau.

Chronologie du passwordless — De FIDO à la souveraineté cryptologique

  • 2009 : Création de la FIDO Alliance.
  • 2014 : Standardisation FIDO UAF/U2F.
  • 2015 : Lancement par Freemindtronic Andorre du premier NFC HSM PassCypher — authentification hors ligne, sans mot de passe, fondée sur la preuve de possession physique. Premier jalon d’un modèle souverain d’usage civil.
  • 2017 : Intégration du standard WebAuthn au W3C.
  • 2020 : Introduction des passkeys (Apple/Google) et premières dépendances cloud.
  • 2021 : La technologie EviCypher — système d’authentification à clé segmentée — reçoit la Médaille d’Or du Salon International des Inventions de Genève. Cette invention, fondée sur la fragmentation cryptographique et la mémoire volatile, deviendra la base technologique intégrée dans les écosystèmes PassCypher NFC HSM et PassCypher HSM PGP.
  • 2021 : Le PassCypher NFC HSM reçoit le prix Most Innovative Hardware Password Manager aux Global InfoSec Awards de la RSA Conference 2021. Cette reconnaissance internationale confirme la maturité du modèle civil hors ligne.
  • 2022 : Présentation à Eurosatory 2022 d’une version réservée aux usages régaliens et de défense du PassCypher HSM PGP — architecture RAM-only fondée sur la segmentation cryptographique EviCypher, offrant une résistance structurelle aux menaces quantiques.
  • 2023 : Identification publique de vulnérabilités WebAuthn, OAuth et passkeys, confirmant la nécessité d’un modèle souverain hors ligne.
  • 2026 : Sélection officielle de PassCypher comme finaliste des Intersec Awards à Dubaï, consacrant la version civile du modèle souverain RAM-only comme Meilleure Solution de Cybersécurité.

⮞ Résumé — L’évolution vers la souveraineté cryptologique

De 2015 à 2026, Freemindtronic Andorre a construit un continuum d’innovation souveraine : invention du NFC HSM PassCypher (civil), fondation technologique EviCypher (Médaille d’Or de Genève 2021), reconnaissance internationale (RSA 2021), déclinaison régalienne RAM-only (Eurosatory 2022) et consécration institutionnelle (Intersec 2026). Ce parcours établit la doctrine du passwordless souverain comme une norme technologique à double usage — civil et défense — fondée sur la preuve de possession et la cryptologie segmentée en mémoire volatile.

Interopérabilité et migration souveraine

Les organisations peuvent adopter progressivement le modèle souverain sans rupture. La migration s’effectue en trois étapes :
hybride (cohabitation FIDO + local), air-gapped (validation hors réseau), puis souveraine (RAM-only).
Des modules NFC et HSM intégrés permettent d’assurer la compatibilité ascendante tout en supprimant la dépendance aux clouds.

✓ Méthodologie de migration

  1. Identifier les dépendances cloud et fédérations OAuth.
  2. Introduire des modules locaux PassCypher (HSM/NFC).
  3. Activer la preuve de possession locale sur les accès critiques.
  4. Supprimer les synchronisations et persistances résiduelles.
  5. Valider la conformité RGPD/NIS2 par audit souverain.

Ce modèle assure la compatibilité ascendante, la continuité opérationnelle et une adoption progressive de la souveraineté cryptologique.

Weak Signals — Quantique et IA

La montée en puissance des ordinateurs quantiques et des IA génératives introduit des menaces inédites. Le modèle souverain s’en distingue par sa résilience intrinsèque : il ne repose pas sur la puissance de chiffrement, mais sur la disparition contrôlée du secret.

  • Quantum Threats : les architectures PKI persistantes deviennent vulnérables à la factorisation.
  • AI Attacks : la biométrie peut être contournée via deepfakes ou modèles synthétiques.
  • Résilience structurelle : le modèle souverain évite ces menaces par conception — rien n’existe à déchiffrer ni à reproduire.

⮞ Résumé — Doctrine post-quantique

La résistance ne vient pas d’un nouvel algorithme post-quantique, mais d’une philosophie : celle du secret éphémère. Ce principe pourrait inspirer les futures normes européennes et internationales d’authentification souveraine.

Définitions officielles et scientifiques du passwordless

La compréhension du mot passwordless exige de distinguer entre les définitions institutionnelles (NIST, ISO, Microsoft) et les fondements scientifiques de l’authentification.
Ces définitions démontrent que l’authentification sans mot de passe n’est pas un produit, mais une méthode : elle repose sur la preuve de possession, la preuve de connaissance et la preuve d’existence de l’utilisateur.

🔹 Définition NIST SP 800-63B

Selon le NIST SP 800-63B — Digital Identity Guidelines :

« L’authentification établit la confiance dans les identités des utilisateurs présentées électroniquement à un système d’information. Chaque facteur d’authentification repose sur quelque chose que l’abonné connaît, possède ou est. »

Autrement dit, l’authentification repose sur trois types de facteurs :

  • Ce que l’on sait (connaissance) : un secret, un code, une phrase clé.
  • Ce que l’on détient (possession) : un jeton, une carte, une clé matérielle.
  • Ce que l’on est (inhérence) : une caractéristique biométrique propre à l’utilisateur.

🔹 Définition ISO/IEC 29115 :2013

L’ISO/IEC 29115 définit le cadre d’assurance d’identité numérique (EAAF — Entity Authentication Assurance Framework).
Elle précise quatre niveaux d’assurance (IAL, AAL, FAL) selon la force et l’indépendance des facteurs utilisés.
Le niveau AAL3 correspond à une authentification multi-facteurs sans mot de passe, combinant possession et inhérence avec un jeton matériel sécurisé.
C’est à ce niveau que se situe le modèle PassCypher, conforme à la logique AAL3 sans persistance ni serveur.

🔹 Définition Microsoft — Passwordless Authentication

Dans la documentation Microsoft Entra Identity, la méthode passwordless est définie comme :

« L’authentification sans mot de passe remplace les mots de passe par des identifiants robustes à double facteur, résistants au phishing et aux attaques par rejeu. »

Cependant, ces solutions restent dépendantes de services cloud et d’identités fédérées, ce qui limite leur souveraineté.

🔹 Synthèse doctrinale

Les définitions convergent :
le passwordless ne signifie pas « sans secret », mais « sans mot de passe persistant ».
Dans un modèle souverain, la confiance est locale : la preuve repose sur la possession physique et la cryptologie éphémère, non sur un identifiant centralisé.

⮞ Résumé — Définitions officielles

  • Le NIST définit trois facteurs : savoir, avoir, être.
  • L’ISO 29115 formalise le niveau AAL3 comme référence de sécurité sans mot de passe.
  • Microsoft décrit un modèle phishing-resistant basé sur des clés fortes, mais encore fédéré.
  • Le modèle souverain Freemindtronic dépasse ces cadres en supprimant la persistance et la dépendance réseau.

Glossaire souverain enrichi

Ce glossaire présente les termes clés de l’authentification sans mot de passe souveraine, fondée sur la possession, la volatilité et l’indépendance cryptologique.

Terme Définition souveraine Origine / Référence
Passwordless Authentification sans saisie de mot de passe, fondée sur la possession et/ou l’inhérence, sans secret persistant. NIST SP 800-63B / ISO 29115
Authentification souveraine Sans dépendance cloud, serveur ou fédération ; vérifiée localement en mémoire volatile. Doctrine Freemindtronic
RAM-only Exécution cryptographique en mémoire vive uniquement ; aucune trace persistée. EviCypher (Médaille d’Or Genève 2021)
Preuve de possession Validation par objet physique (clé NFC, HSM, carte), garantissant la présence réelle. NIST SP 800-63B
Clé segmentée Clé divisée en fragments volatils, recomposés à la demande sans persistance. EviCypher / PassCypher
résilient quantique (structurel) Résilience par absence de matière exploitable après exécution. Doctrine Freemindtronic
Air-gapped Système physiquement isolé du réseau, empêchant toute interception distante. NIST Cybersecurity Framework
Zero Trust souverain Extension du modèle Zero Trust intégrant déconnexion et volatilité comme preuves. Freemindtronic Andorre
Cryptologie embarquée Chiffrement et signature exécutés sur support matériel (NFC, HSM, SoC). Brevet Freemindtronic FR 1656118
Éphémérité (Volatilité) Destruction automatique des secrets après usage ; sécurité par effacement. Freemindtronic Andorre / doctrine RAM-only

⮞ Résumé — Terminologie unifiée

Ce glossaire fixe les fondations terminologiques de la doctrine passwordless souveraine.
Il permet de distinguer les approches industrielles (passwordless fédéré) des modèles cryptologiquement autonomes, fondés sur la possession, la volatilité et la non-persistance.

Questions fréquentes — Authentification sans mot de passe souveraine

Qu’est-ce que le passwordless souverain ?

Ce point est essentiel !

Le passwordless souverain est une authentification sans mot de passe opérant hors ligne, sans serveur ni cloud. La vérification repose sur la preuve de possession (NFC/HSM) et la cryptologie RAM-only avec zéro persistance.

Pourquoi c’est important ?

La confiance est locale et ne dépend d’aucune fédération d’identité, ce qui renforce la souveraineté numérique et réduit la surface d’attaque.

Ce qu’il faut retenir.

Validation matérielle, exécution en mémoire volatile, aucune donnée durable.

C’est une question pertinente !

FIDO2/WebAuthn exige un enregistrement serveur et un navigateur fédérateur. Le modèle souverain effectue le défi entièrement en RAM, sans stockage ni synchronisation.

Par voie de conséquence

résilient quantique par conception : après usage, il n’existe rien à déchiffrer.

Donc ce que nous devons retenir.

Moins d’intermédiaires, plus d’indépendance et de maîtrise.

D’abord vérifier sa définition

RAM-only = toutes les opérations cryptographiques s’exécutent uniquement en mémoire vive.

Apprécier son impact sécurité

À la fin de la session, tout est détruit. Donc, zéro persistance, zéro trace, zéro réutilisation.

Que devons nous retenir ?

Réduction drastique des risques post-exécution et d’exfiltration.

Le principe

L’utilisateur prouve qu’il détient un élément physique (clé NFC, HSM, carte). Ainsi, aucun secret mémorisé n’est requis.

L’avantage

Validation matérielle locale et indépendance réseau pour une authentification sans mot de passe réellement souveraine.

Ce qu’il convient de retenir !

Le “ce que l’on a” remplace le mot de passe et la fédération.

Selon le Cadre officiel

La triade NIST (savoir / avoir / être) est respectée. L’ISO/IEC 29115 situe l’approche au niveau AAL3 (possession + inhérence via jeton matériel).

Le trou à combler est la valeur souveraineté

Le modèle Freemindtronic va plus loin grâce à la zéro persistance et à l’exécution en RAM.

Si vous deviez retenir l’essentiel ?

Conformité de principe, indépendance d’implémentation.

Excellent question important établir une veritable distinction !

Passwordless = sans saisie de mot de passe ; Password-free = sans stockage de mot de passe.

L’apport de notre modèle souverain

Il combine les deux : pas de saisie, pas de secret persistant, preuve de possession locale.

Retenez l’essentiel

Moins de dépendances, plus d’intégrité opérationnelle.

Par où commencer

  1. Auditer dépendances cloud/OAuth
  2. Déployer modules PassCypher NFC/HSM
  3. Activer la preuve de possession sur les accès critiques
  4. Supprimer la synchronisation
  5. Valider RGPD/NIS2/DORA.

Résultat obtenu

Transition progressive, continuité de service et souveraineté renforcée.

Mémoriser la méthode

Méthode ephemeral-first : dériver → utiliser → détruire (RAM-only).

Le concept de base !

La sécurité ne dépend pas seulement d’algorithmes ; elle dépend de l’absence de matière exploitable.

Quel est son mécanisme ?

Segmentation de clés + volatilité = après exécution, aucun secret durable n’existe.

Ce que vous avez besoin de retenir.

Résilience par conception, pas uniquement par force cryptographique.

En principe, tout le monde a besoin de securiser ses identifiant et mot de passe et notemment ses multi facteur d’authentification Domaines

Défense, santé, finance, énergie, infrastructures critiques.

Pourquoi

Besoins d’hors-ligne, de zéro persistance et de preuve de possession pour limiter l’exposition et garantir la conformité.

Référence

Voir : PassCypher finaliste Intersec 2026.

Oui

L’écosystème PassCypher (NFC HSM & HSM PGP) offre une authentification sans mot de passe RAM-only, universellement interopérable, sans cloud, sans serveur, sans fédération.

Bénéfices immédiat à moindre coût !

Souveraineté opérationnelle, réduction de la surface d’attaque, conformité durable.

À mémoriser

Une voie praticable et immédiatement déployable vers le passwordless souverain.

Pour aller plus loin — approfondir la souveraineté sur l’authentification sans mot de passe

Afin d’explorer plus en détail la portée stratégique du modèle passwordless souverain, il est essentiel de comprendre comment les architectures cryptographiques RAM-only transforment durablement la cybersécurité.
Ainsi, Freemindtronic Andorre illustre à travers ses innovations un continuum cohérent : invention, doctrine, reconnaissance.

🔹 Ressources internes Freemindtronic

🔹 Références institutionnelles complémentaires

🔹 Perspectives doctrinales

Ce modèle passwordless souverain ne se contente pas d’améliorer la sécurité : il établit un cadre de confiance universel, neutre et interopérable.
De ce fait, il préfigure l’émergence d’une doctrine européenne d’authentification souveraine, articulée autour de la cryptologie embarquée, de la preuve de possession et de la volatilité contrôlée.

⮞ Résumé — Pour aller plus loin

  • Explorer les liens entre RAM-only et Zero Trust.
  • Analyser la souveraineté cryptologique face aux modèles fédérés.
  • Suivre la normalisation ISO/NIST du passwordless souverain.
  • Évaluer les impacts quantiques et IA sur l’authentification décentralisée.

Citation manifeste sur authentification sans mot de passe

« Le passwordless ne signifie pas l’absence de mot de passe, mais la présence de souveraineté : celle de l’utilisateur sur son identité, de la cryptologie sur le réseau, et de la mémoire volatile sur la persistance. »
— Jacques Gascuel, Freemindtronic Andorre

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Passkeys Faille Interception WebAuthn | DEF CON 33 & PassCypher

Image type affiche de cinéma: passkey cassée sous hameçon de phishing. Textes: "Passkeys Faille Interception WebAuthn", "DEF CON 33 Révélation", "Pourquoi votre PassCypher n'est pas vulnérable API Hijacking". Contexte cybersécurité Andorre.

Passkeys Faille Interception WebAuthn : une vulnérabilité critique dévoilée à DEF CON 33 démontre que les passkeys synchronisées sont phishables en temps réel. Allthenticate a prouvé qu’un prompt d’authentification falsifiable permettait de détourner une session WebAuthn en direct.

Résumé exécutif — Passkeys Faille Interception WebAuthn

⮞ Note de lecture

Un résumé dense (≈ 1 min) pour décideurs et RSSI. Pour l’analyse technique complète (≈ 13 min), consultez la chronique intégrale.

Imaginez : une authentification vantée comme phishing-resistant — les passkeys synchronisées — exploitée en direct lors de DEF CON 33 (8–11 août 2025, Las Vegas). La vulnérabilité ? Une faille d’interception du flux WebAuthn, permettant un prompt falsifié en temps réel (real-time prompt spoofing).

Cette démonstration remet frontalement en cause la sécurité proclamée des passkeys cloudisées et ouvre le débat sur les alternatives souveraines. Deux recherches y ont marqué l’édition : le spoofing de prompts en temps réel (attaque d’interception WebAuthn) et, distincte, le clickjacking des extensions DOM. Cette chronique est exclusivement consacrée au spoofing de prompts, car il remet en cause la promesse de « phishing-resistant » pour les passkeys synchronisées vulnérables.

⮞ Résumé

Le maillon faible n’est plus la cryptographie, mais le déclencheur visuel. C’est l’interface — pas la clé — qui est compromise.

Note stratégique Cette démonstration creuse une faille historique : une authentification dite “résistante au phishing” peut parfaitement être abusée, dès lors que le prompt peut être falsifié et exploité au bon moment.

Chronique à lire
Temps de lecture estimé : ≈ 13 minutes (+4–5 min si vous visionnez les vidéos intégrées)
Niveau de complexité : Avancé / Expert
Langues disponibles : CAT · EN · ES · FR
Accessibilité : Optimisée pour lecteurs d’écran
Type : Chronique stratégique
Auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic®, conçoit et brevète des systèmes matériels de sécurité souverains pour la protection des données, la souveraineté cryptographique et les communications sécurisées. Expert en conformité ANSSI, NIS2, RGPD et SecNumCloud, il développe des architectures by design capables de contrer les menaces hybrides et d’assurer une cybersécurité 100 % souveraine.

Sources officielles

• Talk « Your Passkey is Weak : Phishing the Unphishable » (Allthenticate) — listé dans l’agenda officiel DEF CON 33 • Présentation « Passkeys Pwned : Turning WebAuthn Against Itself » — disponible sur le serveur média DEF CON • Article « Phishing-Resistant Passkeys Shown to Be Phishable at DEF CON 33 » — relayé par MENAFN / PR Newswire, rubrique Science & Tech

TL; DR
• À DEF CON 33 (8–11 août 2025), les chercheurs d’Allthenticate ont démontré que les passkeys dites « résistantes au phishing » peuvent être détournées via des prompts falsifiés en temps réel.
• La faille ne réside pas dans les algorithmes cryptographiques, mais dans l’interface utilisateur — le point d’entrée visuel.
• Cette révélation impose une révision stratégique : privilégier les passkeys liées au périphérique (device-bound) pour les usages sensibles, et aligner les déploiements sur les modèles de menace et les exigences réglementaires.

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En cybersécurité souveraine ↑ Cette chronique s’inscrit dans la rubrique Digital Security, dans la continuité des recherches menées sur les exploits et les contre-mesures matérielles zero trust.

⮞ Points Clés

  • Vulnérabilité confirmée : les passkeys synchronisées dans le cloud (Apple, Google, Microsoft) ne sont pas 100 % résistantes au phishing.
  • Nouvelle menace : le prompt falsifié en temps réel (real‑time prompt spoofing) exploite l’interface utilisateur plutôt que la cryptographie.
  • Impact stratégique : infrastructures critiques et administrations doivent migrer vers des credentials device-bound et des solutions hors-ligne souveraines (NFC HSM, clés segmentées).

Qu’est-ce qu’une attaque Passkeys Faille Interception WebAuthn ?

Une attaque d’interception WebAuthn via prompt d’authentification falsifiable (WebAuthn API Hijacking) consiste à imiter en temps réel la fenêtre d’authentification affichée par un système ou un navigateur. L’attaquant ne cherche pas à casser l’algorithme cryptographique : il reproduit l’interface utilisateur (UI) au moment exact où la victime s’attend à voir un prompt légitime. Leurres visuels, timing précis et synchronisation parfaite rendent la supercherie indiscernable pour l’utilisateur.

Exemple simplifié :
Un utilisateur pense approuver une connexion sur son compte bancaire via un prompt système Apple ou Google. En réalité, il interagit avec une boîte de dialogue clonée par l’attaquant. Le résultat : l’adversaire récupère la session active sans alerter la victime.
⮞ En clair : contrairement aux attaques « classiques » de phishing par e‑mail ou site frauduleux, le prompt falsifié en temps réel (real‑time prompt spoofing) se déroule pendant l’authentification, là où l’utilisateur est le plus confiant.

Historique des vulnérabilités Passkeys / WebAuthn

Malgré leur robustesse cryptographique, les passkeys — basés sur les standards ouverts WebAuthn et FIDO2 de la FIDO Alliance — ne sont pas invulnérables. L’historique des vulnérabilités et des recherches récentes confirme que la faiblesse clé réside souvent au niveau de l’interaction utilisateur et de l’environnement d’exécution (navigateur, système d’exploitation). C’est le 5 mai 2022 que l’industrie a officialisé leur adoption, suite à l’engagement d’Apple, Google et Microsoft d’étendre leur support sur leurs plateformes respectives.

Chronologie des vulnérabilités Passkey et WebAuthn de 2017 à 2025 montrant les failles de sécurité et les interceptions.
Cette chronologie illustre les failles de sécurité et les vulnérabilités découvertes dans les technologies Passkey et WebAuthn entre 2017 et 2025.

Chronologie des vulnérabilités

  • SquareX – Navigateurs compromis (août 2025) :

    Lors du DEF CON 33, une démonstration a montré qu’une extension ou un script malveillant peut intercepter le flux WebAuthn pour substituer des clés. Voir l’analyse de TechRadar et le report de SecurityWeek.

  • CVE-2025-31161 (mars/avril 2025) :

    Contournement d’authentification dans CrushFTP via une condition de concurrence. Source officielle NIST.

  • CVE-2024-9956 (mars 2025) :

    Prise de contrôle de compte via Bluetooth sur Android. Cette attaque a démontré qu’un attaquant peut déclencher une authentification malveillante à distance via un intent FIDO:/. Analyse de Risky.Biz. Source officielle NIST.

  • CVE-2024-12604 (mars 2025) :

    Stockage en clair de données sensibles dans Tap&Sign, exploitant une mauvaise gestion des mots de passe. Source officielle NIST.

  • CVE-2025-26788 (février 2025) :

    Contournement d’authentification dans StrongKey FIDO Server. Source détaillée.

  • Passkeys Pwned – API Hijacking basé sur le navigateur (début 2025) :

    Une recherche a démontré que le navigateur, en tant que médiateur unique, peut être un point de défaillance. Lire l’analyse de Security Boulevard.

  • CVE-2024-9191 (novembre 2024) :

    Exposition de mots de passe via Okta Device Access. Source officielle NIST.

  • CVE-2024-39912 (juillet 2024) :

    Énumération d’utilisateurs via une faille dans la bibliothèque PHP web-auth/webauthn-lib. Source officielle NIST.

  • Attaques de type CTRAPS (courant 2024) :

    Ces attaques au niveau du protocole (CTAP) exploitent les mécanismes d’authentification pour des actions non autorisées.

  • Première mise à disposition (septembre 2022) :

    Apple a été le premier à déployer des passkeys à grande échelle avec la sortie d’iOS 16, faisant de cette technologie une réalité pour des centaines de millions d’utilisateurs.

  • Lancement et adoption par l’industrie (mai 2022) :

    L’Alliance FIDO, rejointe par Apple, Google et Microsoft, a annoncé un plan d’action pour étendre le support des clés d’accès sur toutes leurs plateformes.

  • Attaques de Timing sur keyHandle (2022) :

    Vulnérabilité permettant de corréler des comptes en mesurant les variations temporelles dans le traitement des keyHandles. Voir article IACR ePrint 2022.

  • Phishing des méthodes de secours (depuis 2017) :

    Les attaquants utilisent des proxys AitM (comme Evilginx, apparu en 2017) pour masquer l’option passkey et forcer le recours à des méthodes moins sécurisées, qui peuvent être capturées. Plus de détails sur cette technique.

Note historique — Les risques liés aux prompts falsifiables dans WebAuthn étaient déjà soulevés par la communauté dans le W3C GitHub issue #1965 (avant la démonstration du DEF CON 33). Cela montre que l’interface utilisateur a longtemps été reconnue comme un maillon faible dans l’authentification dite “phishing-resistant“.

Ces vulnérabilités, récentes et historiques, soulignent le rôle critique du navigateur et du modèle de déploiement (device-bound vs. synced). Elles renforcent l’appel à des architectures **souveraines** et déconnectées de ces vecteurs de compromission.

Vulnérabilité liée au modèle de synchronisation

Une des vulnérabilités les plus débattues ne concerne pas le protocole WebAuthn lui-même, mais son modèle de déploiement. La plupart des publications sur le sujet font la distinction entre deux types de passkeys :

  • Passkeys liés à l’appareil (device-bound) : Stockés sur un appareil physique (comme une clé de sécurité ou un Secure Enclave). Ce modèle est généralement considéré comme très sécurisé, car il n’est pas synchronisé via un service tiers.
  • Passkeys synchronisés dans le cloud : Stockés dans un gestionnaire de mots de passe ou un service cloud (iCloud Keychain, Google Password Manager, etc.). Ces passkeys peuvent être synchronisés sur plusieurs appareils. Pour plus de détails sur cette distinction, consultez la documentation de la FIDO Alliance.

La vulnérabilité réside ici : si un attaquant parvient à compromettre le compte du service cloud, il pourrait potentiellement accéder aux passkeys synchronisés sur l’ensemble des appareils de l’utilisateur. C’est un risque que les passkeys liés à l’appareil ne partagent pas. Des recherches universitaires comme celles publiées sur arXiv approfondissent cette problématique, soulignant que “la sécurité des passkeys synchronisés est principalement concentrée chez le fournisseur de la passkey”.

Cette distinction est cruciale, car l’implémentation de **passkeys synchronisés vulnérables** contrevient à l’esprit d’une MFA dite résistante au phishing dès lors que la synchronisation introduit un intermédiaire et une surface d’attaque supplémentaire. Cela justifie la recommandation de la FIDO Alliance de privilégier les passkeys liés à l’appareil pour un niveau de sécurité maximal.

Démonstration – Passkeys Faille Interception WebAuthn (DEF CON 33)

À Las Vegas, au cœur du DEF CON 33 (8–11 août 2025), la scène hacker la plus respectée a eu droit à une démonstration qui a fait grincer bien des dents. Les chercheurs d’Allthenticate ont montré en direct qu’une passkey synchronisée vulnérable – pourtant labellisée « phishing-resistant » – pouvait être trompée. Comment ? Par une attaque d’interception WebAuthn de type prompt d’authentification falsifiable (real‑time prompt spoofing) : une fausse boîte de dialogue d’authentification, parfaitement calée dans le timing et l’UI légitime. Résultat : l’utilisateur croit valider une authentification légitime, mais l’adversaire récupère la session en direct.
La preuve de concept rend tangible “Passkeys Faille Interception WebAuthn” via un prompt usurpable en temps réel.

🎥 Auteurs & Médias officiels DEF CON 33
⮞ Shourya Pratap Singh, Jonny Lin, Daniel Seetoh — chercheurs Allthenticate, auteurs de la démo « Your Passkey is Weak: Phishing the Unphishable ».
• Vidéo Allthenticate sur TikTok — explication directe par l’équipe.
• Vidéo DEF CON 33 Las Vegas (TikTok) — aperçu du salon.
• Vidéo Highlights DEF CON 33 (YouTube) — incluant la faille passkeys.

⮞ Résumé

DEF CON 33 a démontré que les passkeys synchronisées vulnérables pouvaient être compromises en direct, dès lors qu’un prompt d’authentification falsifiable s’insère dans le flux WebAuthn.

Contexte technique – Passkeys Faille Interception WebAuthn

Pour comprendre la portée de cette vulnérabilité passkeys, il faut revenir aux deux familles principales :

  • Les passkeys synchronisées vulnérables : stockées dans un cloud Apple, Google ou Microsoft, accessibles sur tous vos appareils. Pratiques, mais l’authentification repose sur un prompt d’authentification falsifiable — un point d’ancrage exploitable.
  • Les passkeys device‑bound : la clé privée reste enfermée dans l’appareil (Secure Enclave, TPM, YubiKey). Aucun cloud, donc moins de surface d’attaque.

Dans ce cadre, “Passkeys Faille Interception WebAuthn” résulte d’un enchaînement où l’UI validée devient le point d’ancrage de l’attaque.

Le problème est simple : tout mécanisme dépendant d’un prompt système est imitable. Si l’attaquant reproduit l’UI et capture le timing, il peut effectuer une attaque d’interception WebAuthn et détourner l’acte d’authentification. Autrement dit, le maillon faible n’est pas la cryptographie mais l’interface utilisateur.

Risque systémique : L’effet domino en cas de corruption de Passkeys

Le risque lié à la corruption d’une passkey est particulièrement grave lorsqu’une seule passkey est utilisée sur plusieurs sites et services (Google, Microsoft, Apple, etc.). Si cette passkey est compromise, cela peut entraîner un effet domino où l’attaquant prend le contrôle de plusieurs comptes utilisateur liés à ce service unique.

Un autre facteur de risque est l’absence de mécanisme pour savoir si une passkey a été compromise. Contrairement aux mots de passe, qui peuvent être vérifiés dans des bases de données comme “Have I Been Pwned”, il n’existe actuellement aucun moyen standardisé pour qu’un utilisateur sache si sa passkey a été corrompue.

Le risque est d’autant plus élevé si la passkey est centralisée et synchronisée via un service cloud, car un accès malveillant à un compte pourrait potentiellement donner accès à d’autres services sensibles sans que l’utilisateur en soit immédiatement informé.

⮞ Résumé

La faille n’est pas dans les algorithmes FIDO, mais dans l’UI/UX : le prompt d’authentification falsifiable, parfait pour un phishing en temps réel.

Comparatif – Faille d’interception WebAuthn : spoofing de prompts vs. clickjacking DOM

À DEF CON 33, deux recherches majeures ont ébranlé la confiance dans les mécanismes modernes d’authentification. Toutes deux exploitent des failles liées à l’interface utilisateur (UX) plutôt qu’à la cryptographie, mais leurs vecteurs et cibles diffèrent radicalement.

Architecture PassCypher vs FIDO WebAuthn — Schéma comparatif des flux d’authentification
✪ Illustration : Comparaison visuelle des architectures d’authentification : FIDO/WebAuthn (prompt falsifiable) vs PassCypher (sans cloud, sans prompt).

Prompt falsifié en temps réel

  • Auteur : Allthenticate (Las Vegas, DEF CON 33).
  • Cible : passkeys synchronisées vulnérables (Apple, Google, Microsoft).
  • Vecteur : prompt d’authentification falsifiable, calé en temps réel sur l’UI légitime (real‑time prompt spoofing).
  • Impact : attaque d’interception WebAuthn provoquant un phishing « live » ; l’utilisateur valide à son insu une demande piégée.

Détournement de clic DOM

  • Auteurs : autre équipe de chercheurs (DEF CON 33).
  • Cible : gestionnaires d’identifiants, extensions, passkeys stockées.
  • Vecteur : iframes invisibles, Shadow DOM, scripts malveillants pour détourner l’autoremplissage.
  • Impact : exfiltration silencieuse d’identifiants, passkeys et clés de crypto‑wallets.

⮞ À retenir : cette chronique se concentre exclusivement sur le spoofing de prompts, qui illustre une faille d’interception WebAuthn majeure et remet en cause la promesse de « passkeys résistantes au phishing ». Pour l’étude complète du clickjacking DOM, voir la chronique connexe.

Implications stratégiques – Passkeys et vulnérabilités UX

En conséquence, “Passkeys Faille Interception WebAuthn” oblige à repenser l’authentification autour de modèles hors prompt et hors cloud.

      • Ne plus considérer les passkeys synchronisées vulnérables comme inviolables.
      • Privilégier les device‑bound credentials pour les environnements sensibles.
      • Mettre en place des garde‑fous UX : détection d’anomalies dans les prompts d’authentification, signatures visuelles non falsifiables.
      • Former les utilisateurs à la menace de phishing en temps réel par attaque d’interception WebAuthn.
⮞ Insight
Ce n’est pas la cryptographie qui cède, mais l’illusion d’immunité. L’interception WebAuthn démontre que le risque réside dans l’UX, pas dans l’algorithme.
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Chronique connexe — Clickjacking des extensions DOM à DEF CON 33

Une autre recherche présentée à DEF CON 33 a mis en lumière une méthode complémentaire visant les gestionnaires d’identités et les passkeys : le clickjacking des extensions DOM. Si cette technique n’implique pas directement une attaque d’interception WebAuthn, elle illustre un autre vecteur UX critique où des iframes invisibles, du Shadow DOM et des scripts malveillants peuvent détourner l’autoremplissage et voler des identifiants, des passkeys et des clés de crypto‑wallets.

Langues disponibles :
CAT · EN · ES · FR

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Réglementation & conformité – MFA et interception WebAuthn

Les textes officiels comme le guide CISA sur la MFA résistante au phishing ou la directive OMB M-22-09 insistent : une authentification n’est « résistante au phishing » que si aucun intermédiaire ne peut intercepter ou détourner le flux WebAuthn.

En théorie, les passkeys WebAuthn respectent cette règle. En pratique, l’implémentation des passkeys synchronisées vulnérables ouvre une faille d’interception exploitable via un prompt d’authentification falsifiable.

En Europe, la directive NIS2 et la certification SecNumCloud rappellent la même exigence : pas de dépendance à des services tiers non maîtrisés.

 

Risque lié à la synchronisation cloud

Une des vulnérabilités les plus débattues ne concerne pas le protocole lui-même, mais son modèle de déploiement. Les passkeys synchronisés via des services cloud (comme iCloud Keychain ou Google Password Manager) sont potentiellement vulnérables si le compte cloud de l’utilisateur est compromis. Ce risque n’existe pas pour les passkeys liés à l’appareil (via une clé de sécurité matérielle ou un Secure Enclave), ce qui souligne l’importance du choix de l’architecture de déploiement.

 

À ce titre, “Passkeys Faille Interception WebAuthn” contrevient à l’esprit d’une MFA dite résistante au phishing dès lors que la synchronisation introduit un intermédiaire.

Autrement dit, un cloud US gérant vos passkeys sort du cadre d’une souveraineté numérique stricte.

⮞ Résumé

Une passkey synchronisée vulnérable peut compromettre l’exigence de MFA résistante au phishing (CISA, NIS2) dès lors qu’une attaque d’interception WebAuthn est possible.

Statistiques francophones et européennes – Phishing en temps réel et interception WebAuthn

Les rapports publics confirment que les attaques de phishing avancé — notamment les techniques en temps réel — constituent une menace majeure dans l’Union européenne et l’espace francophone.

  • Union européenne — ENISA : selon le rapport Threat Landscape 2024, le phishing et l’ingénierie sociale représentent 38 % des incidents signalés dans l’UE, avec une hausse notable des méthodes Adversary‑in‑the‑Middle et prompt falsifié en temps réel (real‑time prompt spoofing), associées à l’interception WebAuthn. Source : ENISA Threat Landscape 2024
  • France — Cybermalveillance.gouv.fr : en 2023, le phishing a généré 38 % des demandes d’assistance, avec plus de 1,5 M de consultations liées à l’hameçonnage. Les arnaques au faux conseiller bancaire ont bondi de +78 % vs 2022, souvent via des prompts d’authentification falsifiables. Source : Rapport d’activité 2023
  • Canada (francophone) — Centre canadien pour la cybersécurité : l’Évaluation des cybermenaces nationales 2023‑2024 indique que 65 % des entreprises s’attendent à subir un phishing ou ransomware. Le phishing reste un vecteur privilégié pour contourner la MFA, y compris via l’interception de flux WebAuthn. Source : Évaluation officielle
⮞ Lecture stratégique
Le prompt falsifié en temps réel n’est pas une expérimentation de laboratoire : il s’inscrit dans une tendance où le phishing cible l’interface d’authentification plutôt que les algorithmes, avec un recours croissant à l’attaque d’interception WebAuthn.

Cas d’usage souverain – Neutralisation de l’interception WebAuthn

Dans un scénario concret, une autorité régulatrice réserve les passkeys synchronisées aux portails publics à faible risque. Le choix PassCypher supprime la cause de “Passkeys Faille Interception WebAuthn” en retirant le prompt, le cloud et toute exposition DOM.
Pour les systèmes critiques (administration, opérations sensibles, infrastructures vitales), elle déploie PassCypher sous deux formes :

PassCypher NFC HSM — authentification matérielle hors‑ligne, sans serveur, avec émulation clavier BLE AES‑128‑CBC. Aucun prompt d’authentification falsifiable n’existe.
PassCypher HSM PGP — gestion souveraine de clés segmentées inexportables, validation cryptographique sans cloud ni synchronisation.

⮞ Résultat
Dans ce modèle, le vecteur prompt exploité lors de l’attaque d’interception WebAuthn à DEF CON 33 est totalement éliminé des parcours critiques.

Pourquoi PassCypher élimine le risque d’interception WebAuthn

Les solutions PassCypher se distinguent radicalement des passkeys FIDO vulnérables à l’attaque d’interception WebAuthn :

  • Pas de prompt OS/navigateur — donc aucun prompt d’authentification falsifiable.
  • Pas de cloud — pas de synchronisation vulnérable ni dépendance à un tiers.
  • Pas de DOM — aucune exposition aux scripts, extensions ou iframes.
✓ Souveraineté : en supprimant prompt, cloud et DOM, PassCypher retire tout point d’accroche à la faille d’interception WebAuthn (spoofing de prompts) révélée à DEF CON 33.

PassCypher NFC HSM — Neutralisation matérielle de l’interception

L’attaque d’Allthenticate à DEF CON 33 prouve que tout système dépendant d’un prompt OS/navigateur peut être falsifié.
PassCypher NFC HSM supprime ce vecteur : aucun prompt, aucune synchro cloud, secrets chiffrés à vie dans un nano‑HSM NFC et validés par un tap physique.

Fonctionnement utilisateur :

  • Tap NFC obligatoire — validation physique sans interface logicielle.
  • Mode HID BLE AES‑128‑CBC — transmission hors DOM, résistante aux keyloggers.
  • Écosystème Zero‑DOM — aucun secret n’apparaît dans le navigateur.

⮞ Résumé

Contrairement aux passkeys synchronisées vulnérables, PassCypher NFC HSM neutralise l’attaque d’interception WebAuthn car il n’existe pas de prompt d’authentification falsifiable.

Attaques neutralisées par PassCypher NFC HSM

Type d’attaque Vecteur Statut
Spoofing de prompts Faux dialogue OS/navigateur Neutralisé (zéro prompt)
Phishing en temps réel Validation piégée en direct Neutralisé (tap NFC obligatoire)
Enregistrement de frappe Capture de frappes clavier Neutralisé (HID BLE chiffré)

PassCypher HSM PGP — Clés segmentées contre le phishing

L’autre pilier, PassCypher HSM PGP, applique la même philosophie : aucun prompt exploitable.
Les secrets (identifiants, passkeys, clés SSH/PGP, TOTP/HOTP) résident dans des conteneurs chiffrés AES‑256 CBC PGP, protégés par un système de clés segmentées brevetées.

  • Pas de prompt — donc pas de fenêtre à falsifier.
  • Clés segmentées — inexportables, assemblées uniquement en RAM.
  • Déchiffrement éphémère — le secret disparaît aussitôt utilisé.
  • Zéro cloud — pas de synchronisation vulnérable.

⮞ Résumé

PassCypher HSM PGP supprime le terrain d’attaque du prompt falsifié en temps réel : authentification matérielle, clés segmentées et validation cryptographique sans exposition DOM ni cloud.

Comparatif de surface d’attaque

Critère Passkeys synchronisées (FIDO) PassCypher NFC HSM PassCypher HSM PGP
Prompt d’authentification Oui Non Non
Cloud de synchronisation Oui Non Non
Clé privée exportable Non (UI attaquable) Non Non
Usurpation / interception WebAuthn Présent Absent Absent
Dépendance standard FIDO Oui Non Non
⮞ Insight
En retirant le prompt d’authentification falsifiable et la synchronisation cloud, l’attaque d’interception WebAuthn démontrée à DEF CON 33 disparaît complètement.

Signaux faibles – tendances liées à l’interception WebAuthn

⮞ Weak Signals Identified
– Généralisation des attaques UI en temps réel, y compris l’interception WebAuthn via prompt d’authentification falsifiable.
– Dépendance croissante aux clouds tiers pour l’identité, augmentant l’exposition des passkeys synchronisées vulnérables.
– Multiplication des contournements via ingénierie sociale assistée par IA, appliquée aux interfaces d’authentification.

Glossaire des termes stratégiques

Un rappel des notions clés utilisées dans cette chronique, pour lecteurs débutants comme confirmés.

  • Passkey / Passkeys

    Un identifiant numérique sans mot de passe basé sur le standard FIDO/WebAuthn, conçu pour être “résistant au phishing”.

    • Passkey (singulier) : Se réfère à un identifiant numérique unique stocké sur un appareil (par exemple, le Secure Enclave, TPM, YubiKey).
    • Passkeys (pluriel) : Se réfère à la technologie générale ou à plusieurs identifiants, y compris les *passkeys synchronisés* stockés dans les clouds d’Apple, Google ou Microsoft. Ces derniers sont particulièrement vulnérables à l’**Attaque d’Interception WebAuthn** (falsification de prompt en temps réel démontrée au DEF CON 33).
  • Passkeys Pwned

    Titre de la présentation au DEF CON 33 par Allthenticate (« Passkeys Pwned: Turning WebAuthn Against Itself »). Elle met en évidence comment une attaque d’interception WebAuthn peut compromettre les passkeys synchronisés en temps réel, prouvant qu’ils ne sont pas 100% résistants au phishing.

  • Passkeys synchronisées vulnérables

    Stockées dans un cloud (Apple, Google, Microsoft) et utilisables sur plusieurs appareils. Avantage en termes d’UX, mais faiblesse stratégique : dépendance à un **prompt d’authentification falsifiable** et au cloud.

  • Passkeys device-bound

    Liées à un seul périphérique (TPM, Secure Enclave, YubiKey). Plus sûres car sans synchronisation cloud.

  • Prompt

    Boîte de dialogue système ou navigateur demandant une validation (Face ID, empreinte, clé FIDO). Cible principale du spoofing.

  • Attaque d’interception WebAuthn

    Également connue sous le nom de *WebAuthn API Hijacking*. Elle manipule le flux d’authentification en falsifiant le prompt système/navigateur et en imitant l’interface utilisateur en temps réel. L’attaquant ne brise pas la cryptographie, mais intercepte le processus WebAuthn au niveau de l’UX. Voir la spécification officielle W3C WebAuthn et la documentation de la FIDO Alliance.

  • Real-time prompt spoofing

    Falsification en direct d’une fenêtre d’authentification, qui est indiscernable pour l’utilisateur.

  • Clickjacking DOM

    Attaque utilisant des *iframes invisibles* et le *Shadow DOM* pour détourner l’autoremplissage et voler des identifiants.

  • Zero-DOM

    Architecture souveraine où aucun secret n’est exposé au navigateur ni au DOM.

  • NFC HSM

    Module matériel sécurisé hors ligne, compatible HID BLE AES-128-CBC.

  • Clés segmentées

    Clés cryptographiques découpées en segments, assemblées uniquement en mémoire volatile.

  • Device-bound credential

    Identifiant attaché à un périphérique physique, non transférable ni clonable.

▸ Utilité stratégique : ce glossaire montre pourquoi l’**attaque d’interception WebAuthn** cible le prompt et l’UX, et pourquoi PassCypher élimine ce vecteur par conception.

FAQ technique (intégration & usages)

  • Q : Peut‑on migrer d’un parc FIDO vers PassCypher ?

    R : Oui, en modèle hybride. Conservez FIDO pour les usages courants, adoptez PassCypher pour les accès critiques afin d’éliminer les vecteurs d’interception WebAuthn.

  • Q : Quel impact UX sans prompt système ?

    R : Le geste est matériel (tap NFC ou validation HSM). Aucun prompt d’authentification falsifiable, aucune boîte de dialogue à usurper : suppression totale du risque de phishing en temps réel.

  • Q : Comment révoquer une clé compromise ?

    R : On révoque simplement l’HSM ou la clé cycle. Aucun cloud à purger, aucun compte tiers à contacter.

  • Q : PassCypher protège-t-il contre le real-time prompt spoofing ?

    R : Oui. L’architecture PassCypher supprime totalement le prompt OS/navigateur, supprimant ainsi la surface d’attaque exploitée à DEF CON 33.

  • Q : Peut‑on intégrer PassCypher dans une infrastructure réglementée NIS2 ?

    R : Oui. Les modules NFC HSM et HSM PGP sont conformes aux exigences de souveraineté numérique et neutralisent les risques liés aux passkeys synchronisées vulnérables.

  • Q : Les passkeys device‑bound sont‑elles totalement inviolables ?

    R : Non, mais elles éliminent le risque d’interception WebAuthn via cloud. Leur sécurité dépend ensuite de la robustesse matérielle (TPM, Secure Enclave, YubiKey) et de la protection physique de l’appareil.

  • Q : Un malware local peut‑il reproduire un prompt PassCypher ?

    R : Non. PassCypher ne repose pas sur un prompt logiciel : la validation est matérielle et hors‑ligne, donc aucun affichage falsifiable n’existe.

  • Q : Pourquoi les clouds tiers augmentent‑ils le risque ?

    R : Les passkeys synchronisées vulnérables stockées dans un cloud tiers peuvent être ciblées par des attaques d’Adversary‑in‑the‑Middle ou d’interception WebAuthn si le prompt est compromis.

Conseil RSSI / CISO – Protection universelle & souveraine

EviBITB (Embedded Browser‑In‑The‑Browser Protection) est une technologie embarquée dans PassCypher HSM PGP, y compris dans sa version gratuite.
Elle détecte et supprime automatiquement ou manuellement les iframes de redirection utilisées dans les attaques BITB et prompt spoofing, éliminant ainsi le vecteur d’interception WebAuthn.

  • Déploiement immédiat : extension gratuite pour navigateurs Chromium et Firefox, utilisable à grande échelle sans licence payante.
  • Protection universelle : agit même si l’organisation n’a pas encore migré vers un modèle hors‑prompt.
  • Compatibilité souveraine : fonctionne avec PassCypher NFC HSM Lite (99 €) et PassCypher HSM PGP complet (129 €/an).
  • Full passwordless : PassCypher NFC HSM et HSM PGP peuvent remplacer totalement FIDO/WebAuthn pour tous les parcours d’authentification, avec zéro prompt, zéro cloud et 100 % de souveraineté.

Recommandation stratégique :
Déployer EviBITB dès maintenant sur tous les postes pour neutraliser le BITB/prompt spoofing, puis planifier la migration des accès critiques vers un modèle full‑PassCypher pour supprimer définitivement la surface d’attaque.

Questions fréquentes côté RSSI / CISO

Q : Quel est l’impact réglementaire d’une attaque d’interception WebAuthn ?

R : Ce type d’attaque peut compromettre la conformité aux exigences de MFA « résistante au phishing » définies par la CISA, NIS2 et SecNumCloud. En cas de compromission de données personnelles, l’organisation s’expose à des sanctions RGPD et à une remise en cause de ses certifications sécurité.

Q : Existe-t-il une protection universelle et gratuite contre le BITB et le prompt spoofing ?

R : Oui. EviBITB est une technologie embarquée dans PassCypher HSM PGP, y compris dans sa version gratuite. Elle bloque les iframes de redirection (Browser-In-The-Browser) et supprime le vecteur du prompt d’authentification falsifiable exploité dans l’interception WebAuthn. Elle peut être déployée immédiatement à grande échelle sans licence payante.

Q : Peut-on se passer totalement de FIDO/WebAuthn ?

R : Oui. PassCypher NFC HSM et PassCypher HSM PGP sont des solutions passwordless souveraines complètes : elles permettent d’authentifier, signer et chiffrer sans infrastructure FIDO, avec zéro prompt falsifiable, zéro cloud tiers et une architecture 100 % maîtrisée.

Q : Quel est le budget moyen et le ROI d’une migration vers un modèle hors-prompt ?

R : Selon l’étude Time Spent on Authentication, un professionnel perd en moyenne 285 heures/an en authentifications classiques, soit environ 8 550 $ de coût annuel (base 30 $/h). PassCypher HSM PGP ramène ce temps à ~7 h/an, PassCypher NFC HSM à ~18 h/an. Même avec le modèle complet (129 €/an) ou le NFC HSM Lite (99 € achat unique), le point mort est atteint en quelques jours à quelques semaines, et les économies nettes dépassent 50 fois le coût annuel dans un contexte professionnel.

Q : Comment gérer un parc hybride (legacy + moderne) ?

R : Conserver FIDO pour les usages à faible risque tout en remplaçant progressivement par PassCypher NFC HSM et/ou PassCypher HSM PGP dans les environnements critiques. Cette transition supprime les prompts exploitables et conserve la compatibilité applicative.

Q : Quels indicateurs suivre pour mesurer la réduction de surface d’attaque ?

R : Nombre d’authentifications via prompt système vs. authentification matérielle, incidents liés à l’interception WebAuthn, temps moyen de remédiation et pourcentage d’accès critiques migrés vers un modèle souverain hors-prompt.

Plan d’action RSSI / CISO

Action prioritaire Impact attendu
Remplacer les passkeys synchronisées vulnérables par PassCypher NFC HSM (99 €) et/ou PassCypher HSM PGP (129 €/an) Élimine le prompt falsifiable, supprime l’interception WebAuthn, passage en passwordless souverain avec amortissement en jours selon l’étude sur le temps d’authentification
Migrer vers un modèle full‑PassCypher pour les environnements critiques Supprime toute dépendance FIDO/WebAuthn, centralise la gestion souveraine des accès et secrets, et maximise les gains de productivité mesurés par l’étude
Déployer EviBITB (technologie embarquée dans PassCypher HSM PGP, version gratuite incluse) Protection immédiate sans coût contre BITB et phishing en temps réel par prompt spoofing
Durcir l’UX (signatures visuelles, éléments non clonables) Complexifie les attaques UI, clickjacking et redress
Auditer et journaliser les flux d’authentification Détecte et trace toute tentative de détournement de flux ou d’Adversary-in-the-Middle
Aligner avec NIS2, SecNumCloud et RGPD Réduit le risque juridique et apporte une preuve de conformité
Former les utilisateurs aux menaces d’interface falsifiable Renforce la vigilance humaine et la détection proactive

Perspectives stratégiques

Le message de DEF CON 33 est clair : la sécurité de l’authentification se joue à l’interface.
Tant que l’utilisateur validera des prompts d’authentification graphiques synchronisés avec un flux réseau, le phishing en temps réel et l’interception WebAuthn resteront possibles.
Les modèles hors prompt et hors cloud — matérialisés par des HSM souverains comme PassCypherréduisent radicalement la surface d’attaque.
À court terme : généraliser le device‑bound pour les usages sensibles ; à moyen terme : éliminer l’UI falsifiable des parcours critiques. La trajectoire recommandée élimine durablement “Passkeys Faille Interception WebAuthn” des parcours critiques par un passage progressif au full‑PassCypher.