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Authentification sans mot de passe souveraine : sens, modèles et définitions officielles

Affiche claire illustrant l’authentification sans mot de passe passwordless souveraine par Freemindtronic Andorre

Authentification sans mot de passe souveraine s’impose comme une doctrine essentielle de la cybersécurité moderne. Loin de se limiter au modèle FIDO, cette approche vise à restaurer la maîtrise complète de l’identité numérique, en éliminant la dépendance au cloud, aux serveurs ou aux fédérations d’identité.Conçue pour fonctionner hors ligne, elle repose sur la preuve de possession, l’exécution en mémoire volatile (RAM-only) et le chiffrement segmenté AES-256-CBC / PGP, garantissant une authentification universelle sans persistance. Cette architecture, issue des travaux de Freemindtronic Andorre, redéfinit la notion de passwordless selon une perspective souveraine et scientifique, conforme aux cadres du NIST SP 800-63B, de Microsoft et de l’ISO/IEC 29115. Ce billet explore ses fondements, ses différences doctrinales avec les modèles fédérés et son rôle dans la construction d’une cybersécurité véritablement souveraine.

Résumé express — Les bases du modèle authentification sans mot de passe souverain

Lecture rapide (≈ 4 min) : Le terme passwordless, souvent associé au standard FIDO, désigne en réalité une famille de modèles d’authentification dont seuls certains garantissent la souveraineté. Le modèle souverain hors-ligne, porté par Freemindtronic Andorre, élimine toute dépendance réseau ou cloud et repose sur la preuve de possession et la mémoire volatile.
Cette approche incarne une rupture doctrinale : elle redéfinit l’identité numérique à travers une cryptologie RAM-only, un chiffrement AES-256-CBC et une segmentation PGP sans persistance.
En supprimant toute centralisation, le modèle garantit une authentification universelle, hors ligne et quantiquement résistante — conforme aux cadres NIST, Microsoft et ISO/IEC.

⚙ Un modèle souverain en action

Les architectures souveraines s’opposent fondamentalement aux modèles FIDO et OAuth. Là où ces derniers reposent sur des serveurs d’enregistrement et des fédérateurs d’identité, les solutions PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM fonctionnent en air-gap total.
Elles exécutent toutes les opérations critiques — génération, signature, vérification et destruction des clés — en mémoire volatile.
Cette authentification sans mot de passe hors-ligne démontre que la souveraineté cryptologique peut être atteinte sans dépendre d’aucune infrastructure tierce.

🌍 Portée universelle

Ce modèle passwordless souverain s’applique à tous les environnements : systèmes industriels, militaires, de santé ou de défense. Il préfigure une doctrine numérique neutre, indépendante et interopérable, capable d’assurer la protection des identités numériques au-delà des standards FIDO ou WebAuthn.

Paramètres de lecture

Temps de lecture résumé express : ≈ 4 minutes
Temps de lecture résumé avancé : ≈ 6 minutes
Temps de lecture chronique complète : ≈ 35 minutes
Date de publication : 2025-11-04
Dernière mise à jour : 2025-11-04
Niveau de complexité : Expert — Cryptologie & Souveraineté
Densité technique : ≈ 78 %
Langues disponibles : FR · EN
Spécificité : Analyse doctrinale — Modèles passwordless, souveraineté numérique
Ordre de lecture : Résumé → Définitions → Doctrine → Architecture → Impacts
Accessibilité : Optimisé pour lecteurs d’écran — ancres & balises structurées
Type éditorial : Chronique Cyberculture — Doctrine et Souveraineté
Niveau d’enjeu : 8.3 / 10 — portée normative et stratégique
À propos de l’auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic Andorre, expert en architectures HSM, souveraineté cryptographique et sécurité hors-ligne.

Note éditoriale — Ce billet sera enrichi au fil de la normalisation internationale des modèles passwordless souverains et des travaux ISO/NIST relatifs à l’authentification hors-ligne. Ce contenu est rédigé conformément à la Déclaration de transparence de l’IA établie par Freemindtronic Andorre FM-AI-2025-11-SMD5

Localisation souveraine (offline)

Les produits PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM sont disponibles en 14 langues embarquées sans connexion Internet. Cette conception garantit la confidentialité linguistique et la neutralité technique en environnement air-gap.

2026 Awards Cyberculture Digital Security Distinction Excellence EviOTP NFC HSM Technology EviPass EviPass NFC HSM technology EviPass Technology finalists PassCypher PassCypher

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Les billets affichés ci-dessus ↑ appartiennent à la même rubrique éditoriale Cyberculture — Doctrine et Souveraineté. Ils prolongent l’analyse des enjeux liés à la cryptologie RAM-only, à la souveraineté numérique et à la transition vers l’authentification sans mot de passe. Chaque article explore les fondements doctrinaux, techniques et normatifs qui définissent la cybersécurité souveraine selon le modèle Freemindtronic Andorre.

Résumé avancé — Doctrine et portée stratégique du modèle passwordless souverain

Le modèle passwordless souverain ne se définit pas comme une simple évolution technologique, mais comme une rupture doctrinale dans la manière d’envisager l’authentification numérique. Là où les standards dominants (FIDO2, WebAuthn, OAuth) s’appuient sur des serveurs, des fédérations d’identité et des infrastructures cloud, le modèle souverain prône la déconnexion maîtrisée, l’exécution en mémoire volatile et la preuve de possession sans persistance. Cette approche inverse le paradigme de confiance : elle transfère la légitimité de l’authentification du réseau vers l’utilisateur lui-même.

↪ Une triple distinction doctrinale

Trois grandes familles coexistent aujourd’hui dans l’écosystème passwordless :

  • Cloud passwordless (ex. : Microsoft, Google) — Dépendant d’un compte serveur, pratique mais non souverain ;
  • Fédéré passwordless (OAuth / OpenID Connect) — Centralisé autour d’un tiers d’identité, exposé à la corrélation de données ;
  • Souverain hors-ligne (PassCypher, HSM NFC) — Exécution locale, preuve matérielle, absence totale de persistance.

↪ Fondement stratégique

En supprimant la dépendance aux infrastructures distantes, le passwordless souverain renforce la résilience quantique structurelle et assure la neutralité géopolitique des systèmes critiques. Il s’intègre naturellement dans les cadres réglementaires comme le RGPD, la NIS2 ou le DORA, qui exigent une maîtrise complète des données d’identité et des secrets cryptographiques.

⮞ Résumé — Doctrine et portée

  • Le modèle passwordless souverain élimine le mot de passe et toute dépendance externe.
  • Il repose sur la preuve de possession, la cryptologie embarquée et la mémoire éphémère.
  • Il garantit la conformité réglementaire et la résilience souveraine face aux menaces quantiques.

↪ Implications géopolitiques et industrielles

Ce modèle confère un avantage stratégique majeur aux acteurs capables d’opérer hors des dépendances cloud. Pour les secteurs critiques — défense, énergie, santé, finance —, il offre une autonomie cryptologique inédite et réduit les surfaces d’exposition aux cyber-menaces transnationales.
Freemindtronic Andorre illustre cette transition par une approche européenne, neutre et universelle, articulée autour d’un écosystème entièrement hors-ligne et interopérable avec les architectures existantes.

✓ Souveraineté appliquée

L’approche RAM-only et la segmentation des clés (PGP + AES-256-CBC) constituent la base d’une authentification sans mot de passe réellement souveraine.
Chaque session agit comme un espace cryptographique temporaire, détruit après usage.
Ce principe de volatilité absolue prévient la ré-identification, l’interception et la compromission post-exécution.

Ce Résumé avancé trace donc la frontière entre l’authentification sans mot de passe dépendante et la souveraineté numérique réelle.
La section suivante détaillera les fondements cryptographiques de cette doctrine, illustrés par les technologies PassCypher HSM et PassCypher NFC HSM.

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Fondements cryptographiques du passwordless souverain

Le modèle passwordless souverain repose sur des fondements cryptographiques précis, conçus pour fonctionner sans dépendance réseau ni persistance de données. Il combine des principes issus de la cryptologie classique (PKI, AES) et des architectures RAM-only modernes pour garantir une authentification sans mot de passe réellement indépendante. Ces trois piliers techniques assurent la cohérence d’un système résilient quantique sans recourir aux algorithmes post-quantiques (PQC).

🔹 Infrastructure à clé publique (PKI)

La PKI (Public Key Infrastructure) reste le socle de la confiance numérique. Elle permet d’établir un lien cryptographique entre une identité et une clé publique. Dans le contexte souverain, cette clé publique n’est jamais persistée sur un serveur : elle est dérivée temporairement lors d’un challenge-response local, validé par l’utilisateur via un jeton physique. Cette dérivation éphémère empêche toute forme de réplication, d’usurpation ou d’interception à distance.

🔹 Biométrie locale

La biométrie locale — empreinte, visage, rétine ou voix — renforce la preuve de possession sans transmettre d’image ni de modèle biométrique. Le capteur agit comme un déclencheur local : il valide la présence de l’utilisateur mais ne stocke aucune donnée persistante. Cette approche respecte les exigences de RGPD et de NIS2 en matière de vie privée et de sécurité des traitements locaux.

🔹 Cryptologie embarquée et architecture segmentée (RAM-only)

Le cœur du modèle passwordless souverain repose sur la cryptologie embarquée et la segmentation PGP exécutées en mémoire volatile. Dans les technologies comme PassCypher, chaque clé est divisée en fragments indépendants, chargés uniquement en RAM au moment de l’exécution. Ces fragments sont chiffrés selon un schéma hybride PGP + AES-256-CBC, garantissant un cloisonnement total des identités et des secrets.

Cette segmentation dynamique empêche toute forme de persistance : une fois la session terminée, toutes les données sont détruites instantanément. L’appareil ne conserve aucune trace exploitable, ce qui confère à ce modèle une résilience structurelle aux attaques quantiques : il n’existe tout simplement rien à décrypter après exécution.

⮞ Résumé — Fondements techniques

  • Les clés publiques sont dérivées et validées localement, sans enregistrement serveur.
  • La biométrie est traitée hors ligne, sans stockage de modèles persistants.
  • La cryptologie embarquée RAM-only assure la volatilité et la non-traçabilité des secrets.
  • Cette approche rend le système résilient quantique par conception — non par algorithme, mais par absence de matière exploitable.

↪ Conformité et indépendance

Ces principes garantissent une conformité native avec les réglementations internationales et une indépendance totale vis-à-vis des standards propriétaires. Là où les architectures FIDO reposent sur la persistance et la synchronisation, le modèle souverain favorise l’effacement comme norme de sécurité. Cette logique préfigure un nouveau paradigme : celui de la zéro persistance comme gage de confiance.

La section suivante présentera le cas PassCypher, première implémentation souveraine concrète de ces fondements cryptographiques, reconnue à l’international pour sa conformité RAM-only et sa résilience structurelle.

PassCypher — Le modèle souverain d’authentification sans mot de passe

PassCypher, développé par Freemindtronic Andorre, incarne la première implémentation concrète du modèle passwordless souverain.
Cette technologie, finaliste officiel des Intersec Awards 2026 à Dubaï, représente une avancée doctrinale majeure dans la cybersécurité mondiale.
Elle démontre qu’une authentification universelle, hors-ligne, RAM-only peut offrir une résilience structurelle aux menaces quantiques.

Le jury international de l’Intersec a qualifié cette technologie de :

« Sécurité hors-ligne sans mot de passe résistante aux attaques quantiques. »

Cette distinction ne récompense pas seulement un produit, mais une philosophie d’ingénierie souveraine : un modèle où la confiance est localisée, les secrets sont volatils, et la validation ne dépend d’aucun serveur externe. Chaque session s’exécute en mémoire vive (RAM-only), chaque clé est fragmentée et chiffrée, et chaque identité repose sur une preuve de possession physique.

↪ Architecture et fonctionnement RAM-only

Dans PassCypher, les clés PGP sont segmentées en fragments indépendants, chiffrés par un algorithme hybride AES-256-CBC + PGP, et chargés temporairement en mémoire lors de l’exécution.
Une fois la session terminée, les fragments sont effacés, supprimant toute trace exploitable.
Aucune donnée n’est écrite, synchronisée ou exportée — ce qui rend le système inviolable par conception et résilient quantique par absence de persistance.

↪ Intégration dans les environnements critiques

Compatible avec les architectures Zero Trust et air-gapped, PassCypher fonctionne sans serveur, sans extension et sans identité fédérée.
Il répond aux exigences des secteurs critiques — défense, santé, finance, énergie — en garantissant la conformité RGPD, NIS2 et DORA sans externalisation des données d’identité.
Cette authentification souveraine offre une indépendance totale vis-à-vis des écosystèmes cloud et des puissances numériques étrangères.

⮞ Résumé — Doctrine PassCypher

  • RAM-only : toutes les opérations s’exécutent en mémoire volatile, sans stockage.
  • Preuve de possession : validation locale par clé physique NFC ou HSM.
  • Zéro persistance : effacement automatique après usage.
  • résilient quantique : résilience structurelle sans post-quantique (PQC).
  • Interopérabilité universelle : fonctionne sur tous systèmes, sans dépendance cloud.

↪ Doctrine souveraine appliquée

PassCypher matérialise une philosophie de sécurité par effacement.
En supprimant la notion même de mot de passe, il remplace le secret stocké par la preuve de possession éphémère.
Ce basculement redéfinit la souveraineté numérique : la confiance ne dépend plus d’un serveur, mais d’un usage local, vérifiable et non persistant.

Impact stratégique

La reconnaissance de PassCypher aux Intersec Awards 2026 place Freemindtronic Andorre au cœur de la transition mondiale vers une authentification souveraine.
Ce modèle, neutre et interopérable, ouvre la voie à un standard international fondé sur la déconnexion maîtrisée, la cryptologie embarquée et la résilience structurelle face aux menaces quantiques.

Dans la section suivante, nous dresserons un glossaire souverain enrichi afin de normaliser la terminologie technique du modèle passwordless : de la preuve de possession à la résistance quantique structurelle.

Faiblesses des systèmes FIDO / passkeys — limites et vecteurs d’attaque

Les protocoles FIDO / passkeys incarnent un progrès notable pour réduire l’usage des mots de passe. Cependant, et c’est important de le dire, ils n’éliminent pas toutes les vulnérabilités. Ainsi, plusieurs vecteurs opérationnels et tactiques persistent — interception WebAuthn, persistance OAuth, clickjacking via extensions — qui remettent en cause la souveraineté et la non-traçabilité. Par conséquent, il convient d’exposer les faiblesses connues et d’indiquer, en regard, des approches souveraines plus résilientes.

⮞ Faiblesses observées — Signaux faibles dans les systèmes FIDO / WebAuthn

Vulnérabilités des systèmes fédérés — Atténuations souveraines

Ce tableau présente les principales failles observées dans les systèmes d’authentification fédérés (OAuth, WebAuthn, extensions) et les stratégies d’atténuation proposées par les modèles souverains RAM-only.

Vulnérabilité Impact Scénario d’exploitation Atténuation souveraine
Persistance OAuth / 2FA Session hijacking, exposition prolongée Jetons stockés côté cloud / client réutilisés par un assaillant Éviter la persistance — usage d’authentifiants éphémères RAM-only et preuve de possession locale
Interception WebAuthn Détournement d’authentification, usurpation Man-in-the-browser / hijacking du flux d’enregistrement ou d’auth Supprimer la dépendance WebAuthn pour les contextes souverains — défi cryptographique local en RAM
Clickjacking via extensions Exfiltration d’actions utilisateur, faux prompts Extension compromise simule l’UI d’authentification Neutraliser les extensions — validation matérielle locale (NFC/HSM) et absence d’UI web sensible
Métadonnées & traçabilité Correlabilité des identités, privacy leak Fédération d’identité produit logs et métadonnées exploitables Zéro-fuite : pas de registre serveur, pas de synchronisation, clés fragmentées en mémoire

⮞ Résumé — Pourquoi les modèles souverains atténuent ces failles

Les architectures RAM-only suppriment les vecteurs d’exploitation liés à la persistance, à la fédération d’identité et à l’interface web. Elles privilégient la preuve de possession locale, la cryptologie embarquée et l’exécution en mémoire volatile pour garantir une résilience structurelle.

⮞ Résumé — Pourquoi FIDO ne suffit pas pour la souveraineté

  • FIDO améliore la sécurité UX, mais conserve souvent une dépendance infrastructurelle (serveurs, synchronisation).
  • Les attaques axées sur la chaîne d’intégration (extensions, flux OAuth, WebAuthn) montrent que la surface reste significative.
  • En conséquence, la souveraineté exige des principes complémentaires : RAM-only, preuve matérielle, zéro persistance et cryptologie locale.

✓ Contremesures souveraines recommandées

  • Favoriser des authentifiants physiques et non exportables (NFC / HSM) validés localement.
  • Privilégier des schémas éphemeral-first : dérivation → usage → destruction en RAM.
  • Éviter toute synchronisation ou stockage cloud des clés et métadonnées.
  • Restreindre et auditer strictement les extensions et composants clients ; préférer l’UX matérielle pour la validation.
  • Documenter et monitorer les weak signals (ex. Tycoon 2FA, DEF CON findings) pour adapter les politiques de sécurité.

En somme, même si FIDO et les passkeys demeurent utiles, ils ne suffisent pas pour garantir la souveraineté numérique. Pour les contextes critiques, l’alternative souveraine — basée sur la preuve de possession locale et la volatilité — réduit la surface d’attaque et supprime les chemins d’exfiltration associés aux services cloud et aux flux fédérés.
La section suivante propose un glossaire souverain enrichi pour unifier la terminologie technique et opérationnelle de cette doctrine.

FIDO vs TOTP / HOTP — Deux philosophies de l’authentification

Le débat entre FIDO et les systèmes TOTP/HOTP illustre deux visions radicalement différentes de la confiance numérique. D’un côté, FIDO prône un modèle fédéré et cloud-centric, fondé sur des clés publiques liées à des serveurs d’identité. De l’autre, les protocoles TOTP et HOTP, bien que plus anciens, incarnent une approche décentralisée et locale, plus proche du paradigme souverain.

Comparatif doctrinal — FIDO2 vs TOTP vs RAM-only

Ce tableau présente les différences fondamentales entre les standards d’authentification FIDO2/WebAuthn, TOTP/HOTP et l’approche souveraine RAM-only. Il met en lumière les implications techniques, cryptologiques et stratégiques de chaque modèle.

🔹 Définitions rapides

  • FIDO2 / WebAuthn — Standard d’authentification moderne basé sur des clés publiques/privées, géré par un navigateur ou un authentificateur matériel, nécessitant un serveur d’enregistrement.
  • TOTP / HOTP — Protocoles d’authentification par mot de passe à usage unique (OTP), fondés sur un secret partagé local et un calcul synchronisé (temps ou compteur).

🔹 Principales différences doctrinales

Critère FIDO2 / WebAuthn TOTP / HOTP Approche souveraine (RAM-only)
Architecture Serveur + fédération d’identité (navigateur, cloud) Local + synchronisation horloge/compteur Hors ligne, sans synchronisation, sans serveur
Secret Clé publique/privée enregistrée sur serveur Secret partagé entre client et serveur Secret éphémère généré et détruit en RAM
Interopérabilité Limitée aux plateformes compatibles FIDO Universelle (RFC 6238 / RFC 4226) Universelle (matériel + protocole cryptologique indépendant)
Résilience réseau Dépend du service d’enregistrement Fonctionne sans cloud Conçu pour environnements air-gapped
Souveraineté Faible — dépendance aux grands écosystèmes Moyenne — contrôle partiel du secret Totale — autonomie locale, zéro persistance
Quantum-resistance Dépend des algorithmes utilisés (non structurelle) Nulle — secret réutilisable Structurelle — rien à déchiffrer post-exécution

🔹 Lecture stratégique

De fait, FIDO vise la convenance UX et la standardisation mondiale, mais introduit des dépendances structurelles au cloud et à la fédération d’identité.
Les protocoles OTP (TOTP/HOTP), bien que datés, ont l’avantage de fonctionner hors ligne et de ne rien imposer côté navigateur.
Le modèle souverain, quant à lui, combine la simplicité de l’OTP avec la robustesse cryptologique de la segmentation RAM-only : il supprime le secret partagé, le remplace par un défi éphémère et garantit ainsi une preuve de possession purement locale.

⮞ Résumé — Doctrine comparée

  • FIDO : architecture centralisée, dépendance cloud, UX simplifiée mais souveraineté limitée.
  • TOTP/HOTP : décentralisé, compatible, mais vulnérable si secret partagé exposé.
  • Souverain RAM-only : combine le meilleur des deux mondes — preuve de possession, absence de persistance, zéro dépendance.

🔹 Perspective

Ainsi, dans la logique de souveraineté numérique, le modèle RAM-only se positionne comme un successeur conceptuel du TOTP : il conserve la simplicité d’un calcul local, tout en éliminant le secret partagé et la persistance des clés.
Il s’agit d’une évolution doctrinale vers un modèle d’authentification fondé sur la possession et la volatilité — piliers d’une cybersécurité réellement autonome.

SSH vs FIDO — Deux paradigmes du passwordless

L’histoire du passwordless ne commence pas avec FIDO : elle s’enracine dans les authentifications par clé SSH, utilisées depuis plus de deux décennies dans les infrastructures critiques.
Ainsi, comparer SSH et FIDO/WebAuthn permet de comprendre deux visions opposées de la souveraineté numérique :
l’une ouverte et décentralisée, l’autre standardisée et centralisée.

🔹 SSH — L’ancêtre du passwordless souverain

Le protocole SSH (Secure Shell) repose sur une paire de clés asymétriques (publique / privée).
L’utilisateur détient sa clé privée localement et la preuve d’identité s’effectue par un défi cryptographique.
Aucun mot de passe n’est échangé ni stocké — le modèle est donc, par nature, passwordless.
Plus encore, SSH fonctionne totalement hors ligne pour l’établissement initial des clés et n’impose aucune dépendance à un serveur d’identité tiers.

🔹 FIDO — Le passwordless fédéré

À l’inverse, FIDO2/WebAuthn introduit un cadre d’authentification normé où la clé publique est enregistrée auprès d’un serveur d’authentification.
Le processus reste cryptographiquement sûr, mais dépend d’une infrastructure centralisée (navigateur, cloud, fédération).
De ce fait, FIDO simplifie l’expérience utilisateur tout en transférant la confiance vers des tiers (Google, Microsoft, Apple, etc.), ce qui limite la souveraineté.

🔹 Comparatif doctrinal

Critère SSH (clé publique/privée) FIDO2 / WebAuthn Modèle souverain RAM-only
Architecture Client/serveur direct, clé locale Serveur fédéré via navigateur Hors-ligne, sans dépendance
Secret utilisateur Clé privée locale non exportée Stockée dans un authentificateur FIDO (YubiKey, TPM, etc.) Fragmentée, éphémère en RAM
Interopérabilité Universelle (OpenSSH, RFC 4251) Limitée (API WebAuthn, navigateur requis) Universelle, matérielle (NFC/HSM)
Dépendance cloud Aucune Souvent obligatoire (fédération, synchro) Aucune
Résilience Forte, hors-ligne Moyenne, dépend du fournisseur Structurelle — aucune donnée persistante
Souveraineté Élevée — modèle open-source Faible — dépendance à des acteurs privés Totale — preuve de possession locale
Quantum-resistance Algorithmes RSA/ECC vulnérables au long terme Algorithmes RSA/ECC vulnérables — dépend du fournisseur Structurelle — aucune donnée à déchiffrer

🔹 Analyse doctrinale

Ainsi, SSH et FIDO incarnent deux doctrines du passwordless :

  • SSH : souveraineté technique, indépendance, simplicité — mais sans UX standardisée.
  • FIDO : ergonomie universelle, standardisation, mais dépendance aux infrastructures globales.

Le modèle RAM-only introduit par PassCypher fusionne ces deux visions :
il conserve la preuve locale de SSH, tout en ajoutant la volatilité éphémère qui élimine la persistance des secrets, y compris dans le matériel.

⮞ Résumé — SSH vs FIDO

  • SSH est historiquement le premier modèle passwordless souverain — local, ouvert et auto-hébergé.
  • FIDO introduit une normalisation cloud du passwordless, utile mais non autonome.
  • Le modèle RAM-only représente la synthèse doctrinale : preuve de possession locale + absence de persistance = souveraineté complète.

🔹 Perspective

De ce fait, le futur du passwordless ne se limite pas à l’authentification sans mot de passe :
il s’oriente vers la neutralité des architectures — un modèle où le secret n’est ni stocké, ni transmis, ni même réutilisable.
Le SSH du XXIᵉ siècle pourrait bien être le PassCypher RAM-only : une cryptologie de possession, éphémère et universelle.

FIDO vs OAuth / OpenID — Le paradoxe de la fédération d’identité

L’authentification FIDO2/WebAuthn et les protocoles OAuth/OpenID Connect partagent une même philosophie : déléguer la gestion de l’identité à un tiers de confiance. Ce modèle, bien que pratique, introduit une dépendance forte au cloud identity. En opposition, le modèle souverain RAM-only place la confiance directement dans la possession physique et la cryptologie locale, supprimant tout intermédiaire d’identité.

Critère FIDO2 / WebAuthn OAuth / OpenID Connect RAM-only souverain
Gestion d’identité Serveur d’enregistrement local Fédération via Identity Provider Aucune fédération — identité locale
Persistance Clé publique stockée sur serveur Jetons persistants (Bearer tokens) Aucune — dérivation et effacement RAM
Interopérabilité Native via navigateur Universelle via API REST Universelle via cryptologie locale
Risques Traçabilité des identités Réutilisation de tokens Aucun stockage, aucune corrélation
Souveraineté Limitée (serveur tiers) Faible (fédération cloud) Totale — hors ligne, RAM-only

⮞ Résumé — FIDO vs OAuth

  • Les deux modèles conservent une dépendance serveur et une traçabilité des identités.
  • Le modèle souverain supprime la fédération d’identité et la persistance.
  • Il établit une confiance locale, sans intermédiaire, garantissant la souveraineté totale.

TPM vs HSM — Le dilemme matériel de la confiance

La souveraineté matérielle repose sur le lieu où réside la clé. Le TPM (Trusted Platform Module) est intégré à la carte mère et dépend du constructeur, tandis que le HSM (Hardware Security Module) est un composant externe, portable et isolé. Le modèle RAM-only souverain va plus loin en supprimant même la persistance du HSM : les clés ne résident que temporairement en mémoire vive.

Critère TPM HSM RAM-only souverain
Localisation Fixé à la carte mère Module externe (USB/NFC) Volatile, en mémoire uniquement
Fournisseur Dépendant du constructeur (Intel, AMD…) Indépendant, souvent certifié FIPS Totalement indépendant — souverain
Persistance Stockage interne durable Stockage interne chiffré Aucune — effacement après session
Mobilité Non portable Portable Universelle (clé NFC / mobile / HSM portable)
Souveraineté Faible Moyenne Totale

⮞ Résumé — TPM vs HSM

  • Le TPM dépend du constructeur et de l’OS.
  • Le HSM offre plus d’indépendance mais conserve la persistance.
  • Le modèle RAM-only garantit une souveraineté matérielle totale.

FIDO vs RAM-only — Cloud-free n’est pas offline

Beaucoup confondent cloud-free et offline. Un système FIDO peut fonctionner sans cloud, mais reste dépendant d’un serveur d’enregistrement et d’un navigateur. Le modèle RAM-only, quant à lui, exécute et détruit la clé directement en mémoire volatile : aucune donnée n’est stockée, synchronisée ni récupérable.

Critère FIDO2/WebAuthn RAM-only souverain
Dépendance serveur Oui — enregistrement et synchronisation Non — fonctionnement 100 % local
Persistance Clé publique persistée Aucune — destruction après usage
Interopérabilité Limité à WebAuthn Universelle — tout protocole cryptographique
Résilience quantique Non structurelle Structurelle — rien à déchiffrer
Souveraineté Faible Totale

⮞ Résumé — FIDO vs RAM-only

  • FIDO reste dépendant du navigateur et du serveur.
  • RAM-only supprime toute trace et toute dépendance.
  • C’est le seul modèle véritablement “offline” et souverain.

Password Manager Cloud vs Offline HSM — Le vrai enjeu du secret

Les gestionnaires de mots de passe cloud promettent simplicité et synchronisation, mais ils centralisent les secrets et exposent les utilisateurs à des risques de compromission. L’approche Offline HSM / RAM-only garantit que les données d’identité ne quittent jamais le support matériel.

Critère Password Manager Cloud Offline HSM / RAM-only
Stockage Cloud chiffré, persistant RAM volatile, aucune persistance
Contrôle des données Serveur tiers Utilisateur seul
Interopérabilité Applications propriétaires Universelle (clé, NFC, HSM)
Surface d’attaque Élevée (cloud, API, navigateur) Quasi nulle — air-gap total
Souveraineté Faible Totale

⮞ Résumé — Password Manager Cloud vs Offline HSM

  • Le cloud centralise les secrets et crée des dépendances.
  • Le modèle HSM/RAM-only redonne le contrôle à l’utilisateur.
  • Résultat : souveraineté, sécurité, conformité RGPD/NIS2.

FIDO vs Zero Trust — Authentification et souveraineté

Le paradigme Zero Trust (NIST SP 800-207) impose la vérification permanente, mais ne définit pas la méthode d’authentification. FIDO s’y intègre en partie, mais le modèle souverain RAM-only en incarne l’application ultime : ne jamais faire confiance, ne rien stocker.

Principe Zero Trust Implémentation FIDO Implémentation RAM-only souveraine
Verify explicitly Serveur valide la clé FIDO Validation locale par preuve de possession
Assume breach Session persistante Session éphémère, RAM-only
Least privilege Basé sur rôles cloud Clés segmentées par usage (micro-HSM)
Continuous validation Basée sur sessions serveur Preuve dynamique locale, sans persistance
Protect data everywhere Chiffrement côté cloud Chiffrement local AES-256-CBC + PGP

⮞ Résumé — FIDO vs Zero Trust

  • FIDO applique partiellement les principes Zero Trust.
  • Le modèle souverain les concrétise intégralement, sans dépendance cloud.
  • Résultat : un Zero Trust cryptologique, souverain et RAM-only.

FIDO n’est pas un système hors-ligne : distinction scientifique entre “hardware authenticator” et HSM souverain

Le terme “hardware” dans la doctrine FIDO/WebAuthn est souvent interprété à tort comme synonyme d’autonomie cryptographique.
En réalité, une clé FIDO2 exécute des opérations cryptographiques locales, mais dépend d’un environnement logiciel et serveur (navigateur, OS, fournisseur d’identité) pour initier et valider le processus d’authentification.
Sans ce chaînage logiciel, la clé est inerte : aucune authentification, signature ou vérification n’est possible.
Elle ne constitue donc pas un système “air-gap”, mais une solution “offline-assisted”.

Schéma doctrinal du modèle FIDO

  • Serveur distant (Relying Party) : génère et valide le challenge cryptographique.
  • Client (navigateur ou OS) : transporte le challenge via l’API WebAuthn.
  • Authentificateur matériel (clé FIDO) : signe le challenge avec sa clé privée non exportable.

Ainsi, même si la clé FIDO est physique, elle dépend d’un protocole client–serveur.
Cette architecture exclut toute souveraineté cryptographique réelle, contrairement aux modules NFC HSM souverains EviCore utilisés par PassCypher.

Comparatif doctrinal élargi — Les cinq modèles d’authentification sans mot de passe

Pour comprendre la portée du modèle souverain, il est nécessaire de le replacer dans le spectre complet des architectures passwordless. Cinq doctrines dominent actuellement le marché mondial : FIDO2/WebAuthn, OAuth fédéré, hybride cloud, air-gapped industriel et souverain RAM-only. Le tableau suivant présente leurs différences structurelles.

Modèle Persistance Dépendance Résilience Souveraineté
FIDO2 / WebAuthn Clé publique stockée serveur Serveur fédéré / navigateur Moyenne (susceptible à WebAuthn) Faible (cloud dépendant)
OAuth fédéré Jetons persistants Tiers d’identité Variable (selon fournisseur) Limitée
Hybride cloud Partielle (cache local) API cloud / IAM Moyenne Moyenne
Air-gapped industriel Aucune Isolé / manuel Haute Forte
Souverain RAM-only (Freemindtronic) Aucune (zéro persistance) 0 dépendance serveur Structurelle — résilient quantique Totale — preuve de possession locale

⮞ Résumé — Position du modèle souverain

Le modèle RAM-only souverain est le seul à éliminer toute persistance, dépendance serveur ou fédération d’identité. Il ne repose que sur la preuve de possession physique et la cryptologie embarquée, garantissant une souveraineté complète et une résistance structurelle aux menaces quantiques.

FIDO vs PKI / Smartcard — Héritage normatif et souveraineté cryptographique

Avant FIDO, la PKI (Public Key Infrastructure) et les cartes à puce (Smartcards) constituaient déjà la colonne vertébrale de l’authentification forte. Ces modèles, encadrés par des normes telles que ISO/IEC 29115 et NIST SP 800-63B, reposaient sur la preuve de possession et la gestion hiérarchique des clés publiques.
Le standard FIDO2/WebAuthn a cherché à moderniser cet héritage en supprimant le mot de passe, mais au prix d’une dépendance accrue au navigateur et aux serveurs d’identité.
Le modèle RAM-only souverain, lui, reprend la rigueur cryptologique de la PKI tout en supprimant la persistance et la hiérarchie : les clés sont dérivées, utilisées puis effacées, sans infrastructure externe.

Critère PKI / Smartcard FIDO2 / WebAuthn RAM-only souverain
Principe fondamental Preuve de possession via certificat X.509 Challenge-response via navigateur Preuve matérielle hors ligne, sans hiérarchie
Architecture Hiérarchique (CA / RA) Client-serveur / navigateur Autonome, purement locale
Persistance Clé persistée sur carte Clé publique stockée côté serveur Aucune — clé éphémère en mémoire volatile
Interopérabilité Normes ISO 7816, PKCS#11 WebAuthn / API propriétaires Universelle (PGP, AES, NFC, HSM)
Conformité normative ISO 29115, NIST SP 800-63B Partielle (WebAuthn, W3C) Structurelle, conforme aux cadres ISO/NIST sans dépendance
Souveraineté Élevée (si carte nationale) Faible (tiers FIDO, cloud) Totale (locale, sans hiérarchie, RAM-only)

↪ Héritage et dépassement doctrinal

Le modèle RAM-only souverain ne s’oppose pas à la PKI : il en conserve la logique de preuve de possession tout en supprimant ses dépendances hiérarchiques et son stockage persistant.
Là où FIDO réinvente la PKI à travers le navigateur, le modèle souverain la transcende : il internalise la cryptologie, remplace la hiérarchie par la preuve locale et supprime tout secret stocké durablement.

⮞ Résumé — FIDO vs PKI / Smartcard

  • La PKI garantit la confiance par la hiérarchie, FIDO par le navigateur, le modèle souverain par la possession directe.
  • Le RAM-only hérite de la rigueur cryptographique ISO/NIST, mais sans serveur, ni CA, ni persistance.
  • Résultat : une authentification post-PKI, universelle, souveraine et intrinsèquement résistante aux menaces quantiques.

FIDO/WebAuthn vs identifiant + mot de passe + TOTP — Sécurité, souveraineté et résilience

Pour clarifier le débat, comparons l’authentification FIDO/WebAuthn avec le schéma classique identifiant + mot de passe + TOTP, en y ajoutant la référence RAM-only souverain.
Ce comparatif évalue la résistance au phishing, la surface d’attaque, la dépendance au cloud et la rapidité d’exécution — des paramètres essentiels pour les environnements à haute criticité (défense, santé, finance, énergie).

🔹 Définitions rapides

  • FIDO/WebAuthn : authentification à clé publique (client/serveur), dépendante du navigateur et de l’enrôlement serveur.
  • ID + MDP + TOTP : modèle traditionnel avec mot de passe statique et code OTP temporel — simple, mais exposé aux attaques MITM et phishing.
  • RAM-only souverain (PassCypher HSM PGP) : preuve de possession locale, cryptologie éphémère exécutée en mémoire volatile, sans serveur, ni cloud, ni persistance.
Critère FIDO2 / WebAuthn ID + MDP + TOTP RAM-only souverain (PassCypher HSM PGP)
Résistance au phishing ✅ Liaison origine/site (phishing-resistant) ⚠️ OTP phishable (MITM, proxy, fatigue MFA) ✅ Validation locale hors navigateur
Surface d’attaque Navigateur, extensions, serveur d’enrôlement Bruteforce/credential stuffing + interception OTP Air-gap total, défi cryptographique local en RAM
Dépendance cloud / fédération ⚠️ Serveur d’enrôlement obligatoire 🛠️ Variable selon IAM ❌ Aucune — fonctionnement 100 % hors-ligne
Secret persistant Clé publique stockée côté serveur Mot de passe + secret OTP partagés ✅ Éphémère en RAM, zéro persistance
UX / Friction Bonne — si intégration native navigateur Plus lente — saisie manuelle du MDP et du code TOTP Ultra fluide — 2 à 3 clics pour identifiant & MDP (2 étapes), +1 clic pour TOTP.
Authentification complète en moins de (≈ < 4 s), sans saisie, sans transfert réseau.
Souveraineté / Neutralité ⚠️ Dépend du navigateur et des serveurs FIDO 🛠️ Moyenne (auto-hébergeable mais persistant) ✅ Totale — indépendante, déconnectée, locale
Compliance et traçabilité Journaux serveur WebAuthn / métadonnées Logs d’accès et OTP réutilisables Conformité RGPD/NIS2 — aucune donnée stockée ni transmise
Résilience quantique Conditionnée aux algorithmes utilisés Faible — secrets réutilisables ✅ Structurelle — rien à déchiffrer après usage
Coût opérationnel Clés FIDO + intégration IAM Faible mais forte maintenance utilisateurs HSM NFC local — coût initial, zéro maintenance serveur

🔹 Analyse opérationnelle

La saisie manuelle d’un identifiant, d’un mot de passe et d’un code TOTP prend en moyenne 12 à 20 secondes, avec un risque d’erreur humaine élevé.
À l’inverse, PassCypher HSM PGP automatise ces étapes grâce à la cryptologie embarquée et à la preuve de possession locale :
2 à 3 clics suffisent pour saisir identifiant et mot de passe (en deux étapes), puis un 3e clic pour injecter le code TOTP, soit une authentification complète en moins de 4 secondes — sans frappe clavier, ni exposition réseau.

⮞ Résumé — Avantage du modèle souverain

  • FIDO supprime le mot de passe mais dépend du navigateur et du serveur d’identité.
  • TOTP ajoute une sécurité temporelle, mais reste vulnérable à l’interception et à la fatigue MFA.
  • PassCypher HSM PGP combine la rapidité, la souveraineté et la sécurité structurelle : air-gap, zéro persistance, preuve matérielle.

✓ Recommandations souveraines

  • Remplacer l’entrée manuelle MDP/TOTP par un module RAM-only HSM pour authentification automatisée.
  • Adopter une logique ephemeral-first : dérivation, exécution, destruction immédiate en mémoire volatile.
  • Supprimer la dépendance aux navigateurs et extensions — valider localement les identités en air-gap.
  • Évaluer le gain de performance et de réduction d’erreur humaine dans les architectures critiques.

FIDO hardware avec biométrie (empreinte) vs NFC HSM PassCypher — comparaison technique

Certaines clés FIDO intègrent désormais un capteur biométrique match-on-device pour réduire le risque d’utilisation par un tiers. Cette amélioration reste toutefois limitée : elle ne supprime pas la dépendance logicielle (WebAuthn, OS, firmware) ni la persistance des clés privées dans le Secure Element. À l’inverse, les NFC HSM PassCypher combinent possession matérielle, multiples facteurs d’authentification configurables et architecture RAM-only segmentée, garantissant une indépendance totale vis-à-vis des infrastructures serveur.

Points factuels et vérifiables

  • Match-on-device : Les empreintes sont vérifiées localement dans l’élément sécurisé. Le template biométrique n’est pas exporté, mais reste dépendant du firmware propriétaire.
  • Fallback PIN : En cas d’échec biométrique, un code PIN ou une phrase de secours est requis pour l’usage du périphérique.
  • Liveness / anti-spoofing : Le niveau de résistance à la reproduction d’empreintes varie selon les fabricants. Les algorithmes d’évaluation de “liveness” ne sont pas normalisés ni toujours publiés.
  • Persistance des crédentiels : Les clés privées FIDO sont stockées de façon permanente dans un secure element. Elles subsistent après usage.
  • Contrainte d’interface : L’usage FIDO repose sur WebAuthn et requiert une interaction serveur pour la vérification, limitant l’usage en mode 100% air-gap.

Tableau comparatif

Critère Clés FIDO biométriques NFC HSM PassCypher
Stockage du secret Persistant dans un secure element. ⚠️ Chiffrement segmenté AES-256-CBC, clés volatiles effacées après usage.
Biométrie Match-on-device ; template local ; fallback PIN. Le liveness est spécifique au fabricant et non normalisé ; demander les scores ou méthodologies. 🛠️ Gérée via smartphone NFC, combinable avec d’autres facteurs contextuels (ex. géozone).
Capacité de stockage Quelques credentials selon firmware (10–100 max selon modèles). Jusqu’à 100 labels secrets « Si 50 TOTP sont utilisés, il reste 50 couples ID/MDP (100 labels au total). ».
Air-gap Non — nécessite souvent un navigateur, un OS et un service WebAuthn. Oui — architecture 100% offline, aucune dépendance réseau.
Politiques MFA Fixées par constructeur : biométrie + PIN. Entièrement personnalisables : jusqu’à 15 facteurs et 9 critères de confiance par secret.
Résilience post-compromise Risque résiduel si la clé physique et le PIN sont compromis. Aucune donnée persistante après usage (RAM-only).
Transparence cryptographique Firmware et algorithmes propriétaires. Algorithmes documentés et audités (EviCore / PassCypher).
UX / Friction utilisateur Interaction WebAuthn + navigateur ; dépendance OS ; fallback PIN requis. 🆗 TOTP : saisie manuelle du code PIN affiché sur l’app Android NFC, comme tout gestionnaire OTP.

✅ ID+MDP : auto-remplissage sécurisé sans contact via appairage entre téléphone NFC et navigateur (Chromium). Un clic sur le champ → requête chiffrée → passage carte NFC → champ rempli automatiquement.

Conclusion factuelle

Les clés FIDO biométriques améliorent l’ergonomie et la sécurité d’usage, mais elles ne changent pas la nature persistante du modèle.

Les NFC HSM PassCypher, par leur fonctionnement RAM-only, leur segmentation cryptographique et leur indépendance serveur, apportent une réponse souveraine, auditable et contextuelle au besoin d’authentification forte sans confiance externe.

Comparatif du niveau de friction — UX matérielle

La fluidité d’usage est un critère stratégique dans l’adoption d’un système d’authentification. Ce tableau compare les principaux dispositifs matériels selon leur niveau de friction, leur dépendance logicielle et leur capacité à fonctionner en mode déconnecté.

Système hardware Friction utilisateur Détails d’usage
Clé FIDO sans biométrie ⚠️ Élevée Nécessite navigateur + serveur WebAuthn + bouton physique. Aucun contrôle local.
Clé FIDO avec biométrie 🟡 Moyenne Biométrie locale + fallback PIN. Dépend du firmware et du navigateur.
TPM intégré (PC) ⚠️ Élevée Invisible pour l’utilisateur mais dépendant du système, non portable, non air-gap.
HSM USB classique 🟡 Moyenne Requiert insertion, logiciel tiers, parfois mot de passe. Peu de personnalisation.
Smartcard / carte à puce ⚠️ Élevée Requiert lecteur physique, PIN, logiciel. Friction forte hors environnement dédié.
NFC HSM PassCypher ✅ Faible à nulle Sans contact, auto-remplissage ID+MDP, PIN TOTP manuel (comme tous OTP).

Lecture stratégique

  • TOTP : la saisie manuelle du code PIN est universelle (Google Authenticator, YubiKey, etc.). PassCypher ne fait pas exception, mais l’affichage est souverain (offline, RAM-only).
  • ID+MDP : PassCypher est le seul système à proposer un auto-login sans contact, sécurisé par appairage cryptographique entre smartphone NFC et navigateur Chromium.
  • Air-gap : tous les autres systèmes dépendent d’un OS, d’un navigateur ou d’un serveur. PassCypher est le seul à fonctionner en mode 100% offline, y compris pour l’auto-remplissage.

⮞ En resumé

PassCypher NFC HSM est au plus bas niveau de friction possible pour un système souverain, sécurisé et multifactoriel. Ainsi autre système hardware ne combine :

  • RAM-only
  • Auto-login sans contact
  • 15 facteurs configurables
  • Zéro dépendance serveur
  • UX fluide sur Android et PC

Authentification multifactorielle souveraine — Le modèle PassCypher NFC HSM

Au-delà du simple comparatif matériel, le modèle PassCypher NFC HSM basé sur la technologie EviCore NFC HSM représente une doctrine d’authentification multifactorielle souveraine, fondée sur la cryptologie segmentée et la mémoire volatile.
Chaque secret est une entité autonome, protégée par plusieurs couches de chiffrement AES-256-CBC encapsulées, dont la dérivation dépend de critères contextuels, physiques et logiques.
Ainsi, même en cas de compromission d’un facteur, le secret reste indéchiffrable sans la reconstitution complète de la clé segmentée.

Architecture à 15 facteurs modulaires

Chaque module NFC HSM PassCypher peut combiner jusqu’à 15 facteurs d’authentification, dont 9 critères de confiance dynamiques paramétrables par secret.
Cette granularité dépasse les standards FIDO, TPM et PKI, car elle confère à l’utilisateur un contrôle souverain et vérifiable de sa propre politique d’accès.

Facteur Description Usage
1️⃣ Clé d’appairage NFC Authentification du terminal Android via clé d’association unique. Accès initial au HSM.
2️⃣ Clé anti-contrefaçon Clé matérielle ECC BLS12-381 de 128 bits intégrée au silicium. Authenticité du HSM et intégrité des échanges.
3️⃣ Mot de passe administrateur Protection de la configuration et des politiques d’accès. Contrôle hiérarchique.
4️⃣ Mot de passe / empreinte utilisateur Facteur biométrique ou cognitif local sur le mobile NFC. Validation interactive utilisateur.
5–13️⃣ Facteurs contextuels Jusqu’à 9 critères par secret : géozone, BSSID, mot de passe secondaire, empreinte mobile, code-barres, ID du téléphone, QR-code, condition temporelle, tap NFC. Protection dynamique multi-contexte.
14️⃣ Chiffrement segmenté AES-256-CBC Encapsulation de chaque facteur dans une clé segmentée. Isolation cryptographique totale.
15️⃣ Effacement RAM-only Destruction immédiate des clés dérivées après utilisation. Suppression du vecteur d’attaque post-session.

Doctrine cryptographique — Clé segmentée et encapsulation

Le système repose sur un chiffrement par segments indépendants, où chaque label de confiance est encapsulé et dérivé de la clé principale.
Aucune clé de session n’existe hors mémoire volatile, garantissant une non-reproductibilité et une non-persistabilité des secrets.

Résultats cryptographiques

  • Encapsulation PGP AES-256-CBC de chaque segment.
  • Aucune donnée persistée hors mémoire volatile.
  • Authentification combinatoire multi-facteurs.
  • Protection native contre le clonage et la rétro-ingénierie.
  • Résistance post-quantique par conception segmentée.

Ce niveau de sophistication positionne PassCypher NFC HSM comme le premier modèle d’authentification réellement souverain, auditable et non persistant, capable d’opérer sans dépendance serveur ni infrastructure de confiance externe.
Il établit une nouvelle référence pour la sécurité post-quantique et la normalisation souveraine des systèmes passwordless.

Zero Trust, conformité et souveraineté sur l’authentification sans mot de passe

Le modèle passwordless souverain ne s’oppose pas au paradigme Zero Trust : il le prolonge. Conçu pour les environnements où la vérification, la segmentation et la non-persistance sont essentielles, il traduit les principes du NIST SP 800-207 dans une logique matérielle et déconnectée.

Principe Zero Trust (NIST) Implémentation souveraine
Verify explicitly Preuve de possession locale via clé physique
Assume breach Sessions éphémères RAM-only — destruction instantanée
Least privilege Clés segmentées par usage (micro-HSM)
Continuous evaluation Authentification dynamique sans session persistante
Protect data everywhere Chiffrement AES-256-CBC / PGP embarqué, hors cloud
Visibility and analytics Audit local sans journalisation persistante — traçabilité RAM-only

⮞ Résumé — Conformité institutionnelle

Le modèle souverain est intrinsèquement conforme aux exigences des cadres RGPD, NIS2, DORA et ISO/IEC 27001 : aucune donnée n’est exportée, conservée ou synchronisée. Il dépasse les critères Zero Trust en supprimant la persistance elle-même et en garantissant une traçabilité locale sans exposition réseau.

Chronologie du passwordless — De FIDO à la souveraineté cryptologique

  • 2009 : Création de la FIDO Alliance.
  • 2014 : Standardisation FIDO UAF/U2F.
  • 2015 : Lancement par Freemindtronic Andorre du premier NFC HSM PassCypher — authentification hors ligne, sans mot de passe, fondée sur la preuve de possession physique. Premier jalon d’un modèle souverain d’usage civil.
  • 2017 : Intégration du standard WebAuthn au W3C.
  • 2020 : Introduction des passkeys (Apple/Google) et premières dépendances cloud.
  • 2021 : La technologie EviCypher — système d’authentification à clé segmentée — reçoit la Médaille d’Or du Salon International des Inventions de Genève. Cette invention, fondée sur la fragmentation cryptographique et la mémoire volatile, deviendra la base technologique intégrée dans les écosystèmes PassCypher NFC HSM et PassCypher HSM PGP.
  • 2021 : Le PassCypher NFC HSM reçoit le prix Most Innovative Hardware Password Manager aux Global InfoSec Awards de la RSA Conference 2021. Cette reconnaissance internationale confirme la maturité du modèle civil hors ligne.
  • 2022 : Présentation à Eurosatory 2022 d’une version réservée aux usages régaliens et de défense du PassCypher HSM PGP — architecture RAM-only fondée sur la segmentation cryptographique EviCypher, offrant une résistance structurelle aux menaces quantiques.
  • 2023 : Identification publique de vulnérabilités WebAuthn, OAuth et passkeys, confirmant la nécessité d’un modèle souverain hors ligne.
  • 2026 : Sélection officielle de PassCypher comme finaliste des Intersec Awards à Dubaï, consacrant la version civile du modèle souverain RAM-only comme Meilleure Solution de Cybersécurité.

⮞ Résumé — L’évolution vers la souveraineté cryptologique

De 2015 à 2026, Freemindtronic Andorre a construit un continuum d’innovation souveraine : invention du NFC HSM PassCypher (civil), fondation technologique EviCypher (Médaille d’Or de Genève 2021), reconnaissance internationale (RSA 2021), déclinaison régalienne RAM-only (Eurosatory 2022) et consécration institutionnelle (Intersec 2026). Ce parcours établit la doctrine du passwordless souverain comme une norme technologique à double usage — civil et défense — fondée sur la preuve de possession et la cryptologie segmentée en mémoire volatile.

Interopérabilité et migration souveraine

Les organisations peuvent adopter progressivement le modèle souverain sans rupture. La migration s’effectue en trois étapes :
hybride (cohabitation FIDO + local), air-gapped (validation hors réseau), puis souveraine (RAM-only).
Des modules NFC et HSM intégrés permettent d’assurer la compatibilité ascendante tout en supprimant la dépendance aux clouds.

✓ Méthodologie de migration

  1. Identifier les dépendances cloud et fédérations OAuth.
  2. Introduire des modules locaux PassCypher (HSM/NFC).
  3. Activer la preuve de possession locale sur les accès critiques.
  4. Supprimer les synchronisations et persistances résiduelles.
  5. Valider la conformité RGPD/NIS2 par audit souverain.

Ce modèle assure la compatibilité ascendante, la continuité opérationnelle et une adoption progressive de la souveraineté cryptologique.

Weak Signals — Quantique et IA

La montée en puissance des ordinateurs quantiques et des IA génératives introduit des menaces inédites. Le modèle souverain s’en distingue par sa résilience intrinsèque : il ne repose pas sur la puissance de chiffrement, mais sur la disparition contrôlée du secret.

  • Quantum Threats : les architectures PKI persistantes deviennent vulnérables à la factorisation.
  • AI Attacks : la biométrie peut être contournée via deepfakes ou modèles synthétiques.
  • Résilience structurelle : le modèle souverain évite ces menaces par conception — rien n’existe à déchiffrer ni à reproduire.

⮞ Résumé — Doctrine post-quantique

La résistance ne vient pas d’un nouvel algorithme post-quantique, mais d’une philosophie : celle du secret éphémère. Ce principe pourrait inspirer les futures normes européennes et internationales d’authentification souveraine.

Définitions officielles et scientifiques du passwordless

La compréhension du mot passwordless exige de distinguer entre les définitions institutionnelles (NIST, ISO, Microsoft) et les fondements scientifiques de l’authentification.
Ces définitions démontrent que l’authentification sans mot de passe n’est pas un produit, mais une méthode : elle repose sur la preuve de possession, la preuve de connaissance et la preuve d’existence de l’utilisateur.

🔹 Définition NIST SP 800-63B

Selon le NIST SP 800-63B — Digital Identity Guidelines :

« L’authentification établit la confiance dans les identités des utilisateurs présentées électroniquement à un système d’information. Chaque facteur d’authentification repose sur quelque chose que l’abonné connaît, possède ou est. »

Autrement dit, l’authentification repose sur trois types de facteurs :

  • Ce que l’on sait (connaissance) : un secret, un code, une phrase clé.
  • Ce que l’on détient (possession) : un jeton, une carte, une clé matérielle.
  • Ce que l’on est (inhérence) : une caractéristique biométrique propre à l’utilisateur.

🔹 Définition ISO/IEC 29115 :2013

L’ISO/IEC 29115 définit le cadre d’assurance d’identité numérique (EAAF — Entity Authentication Assurance Framework).
Elle précise quatre niveaux d’assurance (IAL, AAL, FAL) selon la force et l’indépendance des facteurs utilisés.
Le niveau AAL3 correspond à une authentification multi-facteurs sans mot de passe, combinant possession et inhérence avec un jeton matériel sécurisé.
C’est à ce niveau que se situe le modèle PassCypher, conforme à la logique AAL3 sans persistance ni serveur.

🔹 Définition Microsoft — Passwordless Authentication

Dans la documentation Microsoft Entra Identity, la méthode passwordless est définie comme :

« L’authentification sans mot de passe remplace les mots de passe par des identifiants robustes à double facteur, résistants au phishing et aux attaques par rejeu. »

Cependant, ces solutions restent dépendantes de services cloud et d’identités fédérées, ce qui limite leur souveraineté.

🔹 Synthèse doctrinale

Les définitions convergent :
le passwordless ne signifie pas « sans secret », mais « sans mot de passe persistant ».
Dans un modèle souverain, la confiance est locale : la preuve repose sur la possession physique et la cryptologie éphémère, non sur un identifiant centralisé.

⮞ Résumé — Définitions officielles

  • Le NIST définit trois facteurs : savoir, avoir, être.
  • L’ISO 29115 formalise le niveau AAL3 comme référence de sécurité sans mot de passe.
  • Microsoft décrit un modèle phishing-resistant basé sur des clés fortes, mais encore fédéré.
  • Le modèle souverain Freemindtronic dépasse ces cadres en supprimant la persistance et la dépendance réseau.

Glossaire souverain enrichi

Ce glossaire présente les termes clés de l’authentification sans mot de passe souveraine, fondée sur la possession, la volatilité et l’indépendance cryptologique.

Terme Définition souveraine Origine / Référence
Passwordless Authentification sans saisie de mot de passe, fondée sur la possession et/ou l’inhérence, sans secret persistant. NIST SP 800-63B / ISO 29115
Authentification souveraine Sans dépendance cloud, serveur ou fédération ; vérifiée localement en mémoire volatile. Doctrine Freemindtronic
RAM-only Exécution cryptographique en mémoire vive uniquement ; aucune trace persistée. EviCypher (Médaille d’Or Genève 2021)
Preuve de possession Validation par objet physique (clé NFC, HSM, carte), garantissant la présence réelle. NIST SP 800-63B
Clé segmentée Clé divisée en fragments volatils, recomposés à la demande sans persistance. EviCypher / PassCypher
résilient quantique (structurel) Résilience par absence de matière exploitable après exécution. Doctrine Freemindtronic
Air-gapped Système physiquement isolé du réseau, empêchant toute interception distante. NIST Cybersecurity Framework
Zero Trust souverain Extension du modèle Zero Trust intégrant déconnexion et volatilité comme preuves. Freemindtronic Andorre
Cryptologie embarquée Chiffrement et signature exécutés sur support matériel (NFC, HSM, SoC). Brevet Freemindtronic FR 1656118
Éphémérité (Volatilité) Destruction automatique des secrets après usage ; sécurité par effacement. Freemindtronic Andorre / doctrine RAM-only

⮞ Résumé — Terminologie unifiée

Ce glossaire fixe les fondations terminologiques de la doctrine passwordless souveraine.
Il permet de distinguer les approches industrielles (passwordless fédéré) des modèles cryptologiquement autonomes, fondés sur la possession, la volatilité et la non-persistance.

Questions fréquentes — Authentification sans mot de passe souveraine

Qu’est-ce que le passwordless souverain ?

Ce point est essentiel !

Le passwordless souverain est une authentification sans mot de passe opérant hors ligne, sans serveur ni cloud. La vérification repose sur la preuve de possession (NFC/HSM) et la cryptologie RAM-only avec zéro persistance.

Pourquoi c’est important ?

La confiance est locale et ne dépend d’aucune fédération d’identité, ce qui renforce la souveraineté numérique et réduit la surface d’attaque.

Ce qu’il faut retenir.

Validation matérielle, exécution en mémoire volatile, aucune donnée durable.

C’est une question pertinente !

FIDO2/WebAuthn exige un enregistrement serveur et un navigateur fédérateur. Le modèle souverain effectue le défi entièrement en RAM, sans stockage ni synchronisation.

Par voie de conséquence

résilient quantique par conception : après usage, il n’existe rien à déchiffrer.

Donc ce que nous devons retenir.

Moins d’intermédiaires, plus d’indépendance et de maîtrise.

D’abord vérifier sa définition

RAM-only = toutes les opérations cryptographiques s’exécutent uniquement en mémoire vive.

Apprécier son impact sécurité

À la fin de la session, tout est détruit. Donc, zéro persistance, zéro trace, zéro réutilisation.

Que devons nous retenir ?

Réduction drastique des risques post-exécution et d’exfiltration.

Le principe

L’utilisateur prouve qu’il détient un élément physique (clé NFC, HSM, carte). Ainsi, aucun secret mémorisé n’est requis.

L’avantage

Validation matérielle locale et indépendance réseau pour une authentification sans mot de passe réellement souveraine.

Ce qu’il convient de retenir !

Le “ce que l’on a” remplace le mot de passe et la fédération.

Selon le Cadre officiel

La triade NIST (savoir / avoir / être) est respectée. L’ISO/IEC 29115 situe l’approche au niveau AAL3 (possession + inhérence via jeton matériel).

Le trou à combler est la valeur souveraineté

Le modèle Freemindtronic va plus loin grâce à la zéro persistance et à l’exécution en RAM.

Si vous deviez retenir l’essentiel ?

Conformité de principe, indépendance d’implémentation.

Excellent question important établir une veritable distinction !

Passwordless = sans saisie de mot de passe ; Password-free = sans stockage de mot de passe.

L’apport de notre modèle souverain

Il combine les deux : pas de saisie, pas de secret persistant, preuve de possession locale.

Retenez l’essentiel

Moins de dépendances, plus d’intégrité opérationnelle.

Par où commencer

  1. Auditer dépendances cloud/OAuth
  2. Déployer modules PassCypher NFC/HSM
  3. Activer la preuve de possession sur les accès critiques
  4. Supprimer la synchronisation
  5. Valider RGPD/NIS2/DORA.

Résultat obtenu

Transition progressive, continuité de service et souveraineté renforcée.

Mémoriser la méthode

Méthode ephemeral-first : dériver → utiliser → détruire (RAM-only).

Le concept de base !

La sécurité ne dépend pas seulement d’algorithmes ; elle dépend de l’absence de matière exploitable.

Quel est son mécanisme ?

Segmentation de clés + volatilité = après exécution, aucun secret durable n’existe.

Ce que vous avez besoin de retenir.

Résilience par conception, pas uniquement par force cryptographique.

En principe, tout le monde a besoin de securiser ses identifiant et mot de passe et notemment ses multi facteur d’authentification Domaines

Défense, santé, finance, énergie, infrastructures critiques.

Pourquoi

Besoins d’hors-ligne, de zéro persistance et de preuve de possession pour limiter l’exposition et garantir la conformité.

Référence

Voir : PassCypher finaliste Intersec 2026.

Oui

L’écosystème PassCypher (NFC HSM & HSM PGP) offre une authentification sans mot de passe RAM-only, universellement interopérable, sans cloud, sans serveur, sans fédération.

Bénéfices immédiat à moindre coût !

Souveraineté opérationnelle, réduction de la surface d’attaque, conformité durable.

À mémoriser

Une voie praticable et immédiatement déployable vers le passwordless souverain.

Pour aller plus loin — approfondir la souveraineté sur l’authentification sans mot de passe

Afin d’explorer plus en détail la portée stratégique du modèle passwordless souverain, il est essentiel de comprendre comment les architectures cryptographiques RAM-only transforment durablement la cybersécurité.
Ainsi, Freemindtronic Andorre illustre à travers ses innovations un continuum cohérent : invention, doctrine, reconnaissance.

🔹 Ressources internes Freemindtronic

🔹 Références institutionnelles complémentaires

🔹 Perspectives doctrinales

Ce modèle passwordless souverain ne se contente pas d’améliorer la sécurité : il établit un cadre de confiance universel, neutre et interopérable.
De ce fait, il préfigure l’émergence d’une doctrine européenne d’authentification souveraine, articulée autour de la cryptologie embarquée, de la preuve de possession et de la volatilité contrôlée.

⮞ Résumé — Pour aller plus loin

  • Explorer les liens entre RAM-only et Zero Trust.
  • Analyser la souveraineté cryptologique face aux modèles fédérés.
  • Suivre la normalisation ISO/NIST du passwordless souverain.
  • Évaluer les impacts quantiques et IA sur l’authentification décentralisée.

Citation manifeste sur authentification sans mot de passe

« Le passwordless ne signifie pas l’absence de mot de passe, mais la présence de souveraineté : celle de l’utilisateur sur son identité, de la cryptologie sur le réseau, et de la mémoire volatile sur la persistance. »
— Jacques Gascuel, Freemindtronic Andorre

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Spyware ClayRat Android : faux WhatsApp espion mobile

dark du spyware ClayRat Android se cachant dans un smartphone face à la défense matérielle DataShielder NFC HSM. Le hacker est éclairé en rouge, la protection est un bouclier bleu.

Spyware ClayRat Android illustre la mutation du cyberespionnage : plus besoin de failles, il exploite nos réflexes humains. Ce billet expose la rupture doctrinale opérée par DataShielder NFC HSM Defence, où le message en clair cesse d’exister dans Android.

Résumé express — Spyware ClayRat Android : un faux WhatsApp, arme d’espionnage

⮞ En bref

Lecture rapide (≈ 4 minutes) : ClayRat Android est un malware polymorphe qui se déguise en applications populaires (WhatsApp, Google Photos, TikTok, YouTube) pour infiltrer les téléphones Android. Il prend le contrôle des SMS, appels, caméras et microphones sans alerte.
Il contourne Android 13+, abuse du rôle SMS par défaut, intercepte les notifications et se propage via la confiance sociale des contacts infectés.
Sa nouveauté ? Il ne s’appuie pas sur une faille technique, mais sur une fausse familiarité.
Face à cette menace, DataShielder NFC HSM Defence supprime la vulnérabilité du clair-texte : le message est chiffré matériellement avant même d’exister pour Android.

⚙ Concept clé

Comment neutraliser un spyware comportemental ?
Freemindtronic répond par une approche souveraine : une édition matérielle du message chiffré dans une interface indépendante d’Android. Chaque frappe est chiffrée dans le HSM NFC avant injection. Aucun texte lisible n’est jamais stocké, ni dans le cache, ni dans la RAM Android.
Cette approche rend tout spyware structurellement aveugle, même s’il dispose d’un accès complet à la mémoire du téléphone.

Interopérabilité

Compatible : Android 10 à 14 — toutes messageries (SMS, MMS, RCS, Signal, Telegram, WhatsApp, Gmail, etc.).
Technologies intégrées : EviCore · EviPass · EviOTP · EviCall — toutes issues du socle souverain DataShielder NFC HSM Defence.

Paramètres de lecture

Temps de lecture résumé express : ≈ 4 minutes
Temps de lecture résumé avancé : ≈ 6 minutes
Temps de lecture chronique complète : ≈ 35 minutes
Dernière mise à jour : 2025-10-14
Niveau de complexité : Avancé / Expert
Densité technique : ≈ 71 %
Langues disponibles : EN · FR
Spécificité linguistique : Lexique souverain – terminologie cryptographique normalisée
Ordre de lecture : Résumé → Mécanique → Impact → Défense souveraine → Doctrine → Sources
Accessibilité : Optimisé lecteurs d’écran — ancres éditoriales incluses
Type éditorial : Chronique stratégiqueDigital Security · Technical News
À propos de l’auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic Andorra, expert en architectures de sécurité matérielle NFC HSM et concepteur de solutions de souveraineté numérique (EviCore, DataShielder, PassCypher).

Note éditoriale — Cette chronique souveraine évoluera selon les nouvelles itérations du spyware ClayRat et l’évolution des mécanismes Android post-2025.
Schéma illustrant les 8 étapes de l'attaque du spyware ClayRat sur Android : du phishing SMS à l'exfiltration des données vers le serveur C2, en passant par l'abus de confiance sociale et l'obtention des permissions caméra/micro.
Le spyware ClayRat ne s’appuie pas sur une faille technique, mais exploite le réflexe d’installation d’une fausse application pour obtenir les permissions abusives (caméra, micro, SMS) et siphonner les données vers son serveur C2.

Résumé avancé — ClayRat Android et la fin du message en clair

⮞ En détail

ClayRat Android inaugure une nouvelle génération de spywares fondés sur le mimétisme social. Plutôt que d’exploiter une faille technique, il abuse des comportements humains : installation d’APK familiers, acceptation des permissions SMS et caméra, confiance envers les contacts connus. La réponse de DataShielder NFC HSM Defence est systémique : le chiffrement devient une fonction matérielle indépendante, non plus un processus logiciel. Le message n’existe jamais en clair dans Android. Même si ClayRat accède à la mémoire, il ne lit que des flux cryptés.

Principes souverains de défense

  • Isolation matérielle complète (HSM NFC autonome, non adressable par Android)
  • Auto-effacement du clair-texte après chiffrement matériel
  • Compatibilité universelle avec toutes messageries Android
  • Gestion souveraine des contacts et appels via EviCall NFC HSM
  • Auto-purge des historiques (SMS, MMS, RCS) liés aux numéros stockés dans le HSM

Key Insights

  • ClayRat remplace les vecteurs techniques par des leviers comportementaux.
  • Les protections Android 13+ échouent face aux installations par session.
  • La résilience ne réside pas dans le chiffrement post-exposition, mais dans l’absence totale de clair-texte.
  • DataShielder NFC HSM Defence transforme la messagerie en éditeur matériel, rendant tout spyware structurellement aveugle.

*

Image de séparation montrant la dualité de la menace cyber (ombre masquée) et l'échec de la détection face au cyberespionnage mobile.
Le cyberespionnage actuel ne repose plus sur la détection technique, mais sur l’abus de confiance, soulignant l’échec des solutions logicielles classiques.

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La cybersécurité souveraine ↑ Ce billet appartient à la rubrique Sécurité Digital. Prolongez votre lecture avec du contenu essentiel sur la défense via de modules de sécurité matériel fonctionnant sans contact : vous constaterez ici ainsi que dans les autres billets qui définissent ce concept, comment l’architecture globale DataShielder NFC HSM Defence permet de se protéger nativement contre les attaques silencieuses.

Origine du spyware ClayRat : une campagne à façade sociale, sans attribution formelle

Les premières analyses indiquent que ClayRat cible principalement des utilisateurs russophones, avec une diffusion initiale via Telegram, des sites de phishing et des APK hébergés hors Play Store. L’attribution reste ouverte : aucune preuve publique ne permet de relier ClayRat à un acteur étatique ou à une opération APT connue.

  • Infrastructure C2 : serveurs de commande et contrôle situés hors de l’Union européenne, souvent hébergés dans des juridictions à faible coopération judiciaire.
  • Capacité de reconfiguration : domaines dynamiques, DNS rotatifs, et hébergements volatils pour échapper aux listes de blocage.
  • Levier principal : exploitation de la confiance sociale entre pairs pour contourner les mécanismes de vigilance technique.
  • Absence de vecteur technique initial : ClayRat ne repose pas sur une vulnérabilité logicielle, mais sur une faille comportementale.

Cette façade sociale rend ClayRat particulièrement difficile à détecter en phase pré-infection. Il ne déclenche pas d’alerte système, ne requiert pas de privilèges root, et s’installe via des sessions utilisateur légitimes. C’est une attaque par mimétisme; où l’interface familière masque une logique d’espionnage.

Evolution rapide de ClayRat

⮞ Contexte actualisé

À la mi-octobre 2025, les dernières données confirment que le spyware Android ClayRat poursuit son expansion au-delà du public russophone initial. Les laboratoires de sécurité (Zimperium, CSO Online, CyberScoop) recensent plus de 600 échantillons APK uniques et plus de 50 variantes de distribution via Telegram et SMS.

Chronologie de l’évolution

  • T1 2025 : découverte initiale sur des groupes Telegram russophones, infection par confiance sociale.
  • T2 2025 : mutation de l’infrastructure C2 avec DNS dynamique et domaines éphémères (clayrat.top).
  • T3 2025 : propagation automatique — les appareils infectés envoient eux-mêmes des SMS malveillants.
  • T4 2025 : contournement des protections Android 13+ via de faux écrans de « mise à jour système ».

Capacités observées

  • Contrôle silencieux de la caméra et du micro même en mode veille.
  • Vol d’identifiants via les services d’accessibilité et l’autoremplissage.
  • Liste de commandes dynamique permettant le remplacement du payload.
  • Exfiltration de données en HTTP non chiffré vers les C2 distants.

Comparatif des menaces mobiles

Spyware Vecteur principal Caractéristique distinctive
Pegasus Exploits sans interaction (zero-click) Surveillance étatique visant journalistes et diplomates
Predator Vulnérabilités zero-day Espionnage gouvernemental par faille logicielle
FluBot Hameçonnage SMS Vol de données bancaires via fausses mises à jour
ClayRat Mimétisme social Espionnage comportemental sans exploit, basé sur la confiance
Rupture doctrinale : De Pegasus (espionnage par exploit) et Predator (intrusion par vulnérabilité) vers ClayRat (infiltration comportementale et sociale).
Cette transition illustre le passage stratégique de la faille technique à la faille humaine — la nouvelle frontière du cyberespionnage Android.

Impacts et risques émergents

  • Transformation des smartphones infectés en nœuds de diffusion par SMS automatique.
  • Propagation dans les environnements BYOD (usage professionnel).
  • Intérêt croissant sur les forums darknet pour des kits ClayRat « builder » dérivés.

Recommandations de durcissement

  • Désactiver globalement la permission Installer des applications inconnues.
  • Filtrer les liens SMS via des passerelles ou politiques EMM.
  • Bloquer les motifs DNS du type *.clayrat.top.
  • Privilégier une édition matérielle du message via DataShielder NFC HSM Defence pour supprimer toute exposition en clair.
Perspective stratégique (2026) — On anticipe une portabilité cross-platform vers Windows et iOS. Ce type de malware comportemental pousse la cybersécurité à passer d’une logique de détection post-incident à une logique de neutralisation pré-existante fondée sur le chiffrement matériel souverain.

Cartographie géographique & victimes cyber

Cartographie & Heatmap

La carte mondiale ci-dessous illustre la répartition géographique des campagnes du spyware ClayRat Android détectées entre fin 2024 et 2025. D’après la télémétrie de Zimperium et des indicateurs open source, l’épicentre se situe en Russie et dans les pays limitrophes, avec une propagation progressive vers l’Europe de l’Est, la Turquie et une exposition surveillée en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique.

Carte mondiale illustrant la répartition géographique du spyware ClayRat Android, indiquant les zones d’infection confirmées et les régions sous surveillance.
Carte mondiale illustrant la répartition géographique du spyware ClayRat Android, indiquant les zones d’infection confirmées et les régions sous surveillance.

Cas de victimes vérifiées & Secteurs ciblés

À ce jour (octobre 2025), aucune victime publiquement confirmée — qu’il s’agisse d’un gouvernement, d’une ONG ou d’un média — n’a pu être reliée de manière forensique au spyware ClayRat Android. Cependant, les renseignements open source confirment une cible prioritaire : les utilisateurs russophones d’Android, via des canaux Telegram, des sites de phishing et des APK diffusés hors Play Store.

  • Broadcom recense le spyware ClayRat Android comme une menace active pour Android, sans citer de victimes précises.
  • Zimperium indique que les appareils infectés servent de relais de diffusion, propageant des variantes polymorphes.
  • En comparaison, Pegasus et Predator ont fait l’objet de cas avérés impliquant des journalistes, des ONG et des responsables publics — soulignant la nature plus furtive et comportementale de ClayRat.
Note de vigilance : En raison de la furtivité et du polymorphisme du spyware ClayRat Android, il est essentiel de suivre régulièrement les bulletins du CERT-FR, du CERT-EU, de la CISA et des agences nationales de cybersécurité pour toute mise à jour sur les campagnes et les victimes confirmées.

Impact du cyberespionnage mobile : de la vie privée à la souveraineté mobile

L’impact de ClayRat dépasse largement le vol de données personnelles. Il s’inscrit dans une logique de compromission silencieuse, où la frontière entre espionnage individuel et atteinte systémique devient floue. Voici les trois niveaux d’impact observés :

  • Atteinte à la vie privée : ClayRat intercepte les messages, images, journaux d’appels, et peut activer caméra et micro sans alerte. L’utilisateur ne perçoit aucune anomalie, tandis que ses échanges les plus intimes sont siphonnés en temps réel.
  • Propagation en milieu professionnel : En exploitant les contacts de confiance, ClayRat se diffuse dans les environnements d’entreprise sans déclencher de détection classique. Il contourne les solutions MDM et s’infiltre dans les chaînes de communication internes, compromettant la confidentialité des échanges stratégiques.
  • Risque systémique : En combinant espionnage, mimétisme applicatif et diffusion sociale, ClayRat provoque une perte de souveraineté des communications mobiles. Les infrastructures critiques, les chaînes de commandement et les environnements diplomatiques deviennent vulnérables à une surveillance invisible, non attribuée, et potentiellement persistante.

Ce triple impact — personnel, organisationnel et systémique — impose une rupture dans les doctrines de sécurité mobile. Il ne suffit plus de détecter l’intrusion : il faut supprimer les zones de clair-texte avant qu’elles ne deviennent exploitables.

Score de dangerosité typologique : ClayRat atteint 8.2 / 10

ClayRat n’exploite pas une faille zero-day au sens technique. Il ne contourne pas une vulnérabilité logicielle inconnue, mais détourne des mécanismes Android documentés, en s’appuyant sur la confiance sociale et l’interface utilisateur. À ce titre, il mérite une évaluation typologique de dangerosité, inspirée du modèle CVSS.

Critère Évaluation Justification
Vecteur d’attaque Réseau (via SMS/phishing) Propagation sans contact physique
Complexité de l’attaque Faible Installation via confiance sociale, pas de root requis
Privilèges requis Élevés (accordés par l’utilisateur) Usurpation du rôle SMS et accès aux contacts
Impact sur la confidentialité Critique Vol de messages, images, appels, caméra
Impact sur l’intégrité Modéré Envoi de SMS malveillants à l’insu de l’utilisateur
Impact sur la disponibilité Faible Espionnage passif, pas de blocage système

Score typologique estimé : 8.2 / 10Menace critique par mimétisme comportemental

Rupture doctrinale : pourquoi les solutions classiques de sécurité mobile échouent face à ClayRat

Avec un score de dangerosité typologique de 8.2/10, ClayRat impose une remise en question profonde des approches de sécurité mobile. Les solutions classiques — antivirus, sandbox, MDM, chiffrement logiciel — échouent non pas par obsolescence technique, mais parce qu’elles interviennent après l’exposition du message en clair. Il est temps de changer de paradigme.

Face à ClayRat, les solutions de sécurité traditionnelles — antivirus, sandbox, MDM, chiffrement logiciel — montrent leurs limites. Elles interviennent après l’exposition, ou protègent un contenu déjà lisible par le système. Or, ClayRat ne cherche pas à casser le chiffrement : il intercepte le message avant qu’il ne soit protégé.

  • Antivirus : inefficaces contre les APK déguisés et les installations par session utilisateur.
  • Sandbox : contournées par l’activation différée et le mimétisme applicatif.
  • MDM/EMM : incapables de détecter une application qui se comporte comme une messagerie légitime.
  • Chiffrement logiciel : exposé à la mémoire vive, lisible par le système avant chiffrement.

Le resultat est sans appel : tant que le système d’exploitation détient le message en clair, il peut être compromis. Il ne suffit plus de protéger le contenu — il faut supprimer son existence lisible dans l’environnement Android.

Permissions abusives : ClayRat et les vecteurs d’accès système

ClayRat ne repose pas sur une faille technique, mais sur une exploitation stratégique des permissions Android. Lors de l’installation, il demande un ensemble de droits étendus, souvent acceptés sans vigilance par l’utilisateur, car l’application se présente comme un service de messagerie légitime.

  • Lecture des SMS : pour intercepter les messages entrants, y compris les OTP bancaires ou d’authentification.
  • Accès aux contacts : pour identifier les cibles de propagation sociale.
  • Gestion des appels : pour intercepter ou initier des appels sans interaction utilisateur.
  • Accès à la caméra et au micro : pour capturer des données visuelles et sonores à l’insu de l’utilisateur.

Ces permissions, bien que légitimes dans le cadre d’une messagerie, deviennent des vecteurs d’espionnage lorsqu’elles sont accordées à une application déguisée. Elles soulignent la nécessité d’une interface souveraine indépendante du système, où le message ne transite jamais en clair.

Exfiltration réseau du spyware ClayRat : flux non chiffrés vers le C2

Une fois les données collectées, ClayRat les exfiltre vers ses serveurs de commande et contrôle (C2), identifiés notamment sous le domaine clayrat.top. L’analyse réseau révèle une communication en clair via HTTP, facilitant l’analyse mais aussi la compromission.

  • Protocole : HTTP non sécurisé (pas de TLS)
  • Méthode : requêtes POST contenant des payloads JSON avec les données volées
  • Contenu : messages, contacts, journaux d’appels, métadonnées système

Cette exfiltration non chiffrée confirme que ClayRat n’intègre pas de chiffrement de bout en bout — il compte sur l’accès au message en clair. Une architecture où le message est déjà chiffré matériellement rend cette exfiltration inutile : le spyware ne peut transmettre que du bruit cryptographique.

Indicateurs de compromission (IoC) techniques pour ClayRat : CERT et SOC

Pour les équipes de réponse à incident (CERT, SOC), voici les principaux IoC publics liés à ClayRat, issus de la veille ThreatFox et Zimperium :

Type Valeur Source
Domaine C2 clayrat.top ThreatFox
IP associée 185.225.73.244 abuse.ch
Hash APK f3a1e2c9d8b6e1f3... (extrait) Zimperium

Ces indicateurs doivent être intégrés dans les systèmes de détection réseau (IDS/IPS) et les outils de threat hunting. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, la liste complète est réservée aux entités habilitées.

Pour une analyse complète des tactiques de ClayRat, voir le rapport de Zimperium.

Comparatif : ClayRat face aux autres spywares Android (FluBot, SpyNote)

Critère ClayRat FluBot SpyNote
Diffusion SMS + confiance sociale SMS massif APK sur forums
Ciblage Russophone Europe Global
C2 clayrat.top (non chiffré) rotatif (DNS) IP fixes
Particularité Usurpation rôle SMS Overlay bancaire Contrôle caméra/micro

Recommandations opérationnelles CERT/SOC face au spyware ClayRat Android

  • Bloquer les domaines et IP liés à clayrat.top dans les pare-feux et proxys d’entreprise. Surveiller les journaux de connexions sortantes pour détecter toute tentative résiduelle.
  • Interdire l’installation d’APK hors Play Store (sideload) via les politiques MDM/EMM. Restreindre les applications aux sources vérifiées et tracer les exceptions justifiées.
  • Surveiller les flux HTTP non chiffrés sortants vers des domaines inconnus. Une connexion persistante en clair doit être considérée comme un indicateur de compromission.
  • Renforcer la sensibilisation des utilisateurs à la reconnaissance des faux messages WhatsApp, TikTok ou Google Photos. Encourager la vérification des sources et le signalement immédiat des liens suspects.
  • Déployer une messagerie souveraine chiffrée matériellement — et utiliser un outil de surchiffrement tel que DataShielder NFC HSM Lite / Master / Auth / m.Auth / Defence — afin d’éliminer toute présence de message en clair dans Android, même avant l’envoi.
  • Auditer régulièrement les permissions SMS par défaut et identifier les usurpations silencieuses du rôle de gestionnaire de messagerie. Révoquer toute application non autorisée.
  • Maintenir une veille active des indicateurs de compromission (IoC) en s’appuyant sur les bases ThreatFox et abuse.ch, ainsi que les bulletins de Zimperium.

Ces mesures immédiates permettent de réduire l’exposition organisationnelle à ClayRat.
Elles s’inscrivent dans une doctrine de résilience structurelle où le message n’est plus un actif à protéger, mais une donnée inexistante en clair.
C’est cette rupture — l’édition matérielle de messages chiffrés indépendante du système d’exploitation — que concrétise DataShielder NFC HSM Defence.

Note doctrinale :

Dans la logique souveraine de Freemindtronic, la sécurité ne repose plus que sur la détection d’une menace, mais sur la suppression de toute surface exploitable.
L’approche DataShielder NFC HSM ne cherche pas à protéger un message après son exposition — elle en empêche l’existence même en clair.
C’est cette neutralisation du concept de vulnérabilité qui fonde la souveraineté numérique embarquée.

Explorons maintenant en profondeur la rupture doctrinale souveraine incarnée par DataShielder NFC HSM Defence.
Cette solution ne protège pas un message exposé, elle en abolit la forme lisible avant même son transfert dans Android. Grâce à une interface cryptographique indépendante du système, chaque mot, chaque octet et chaque contact sont chiffrés matériellement dès leur création, rendant tout spyware structurellement aveugle.

Nous verrons comment DataShielder combine les briques technologiques EviCore, EviPass, EviOTP et EviCall NFC HSM pour établir un écosystème de communication souverain, où la confidentialité n’est plus un choix, mais une propriété native du message.

Défense souveraine avec DataShielder NFC HSM Defence : la fin du clair-texte Android

C’est cette rupture doctrinale qui ouvre la voie à une nouvelle génération de défense : l’édition matérielle de messages chiffrés, indépendante du système d’exploitation. C’est précisément ce que réalise DataShielder NFC HSM Defence.

Cloisonnement souverain avec EviPass NFC HSM : sécurité sans contact

Contrairement aux applications classiques qui dépendent du sandbox Android, DataShielder embarque une technologie souveraine issue de EviCore NFC HSM, déclinée ici sous la forme EviPass NFC HSM. Ce cloisonnement matériel et logiciel permet d’exécuter les opérations cryptographiques dans un environnement isolé, indépendant du système d’exploitation.

  • Sandbox URL dédiée : chaque instance dispose d’un espace d’exécution cloisonné, inaccessible aux autres processus Android.
  • EviPass NFC HSM : gestionnaire décentralisé de secrets, sans cloud ni stockage local, piloté depuis l’application propriétaire.
  • Version Defence : intègre EviOTP NFC HSM, générateur matériel d’OTP souverain, compatible TOTP/HOTP, totalement hors ligne.

Ce cloisonnement natif garantit que ni Android, ni un spyware comme ClayRat ne peuvent accéder aux identifiants, aux messages ou aux OTP générés. Il s’agit d’une sandbox souveraine embarquée, conçue pour fonctionner même dans un environnement compromis.

Note typologique : Le terme « sandbox » désigne ici un cloisonnement matériel et logiciel embarqué, distinct des sandbox logicielles Android. EviPass NFC HSM crée un environnement d’exécution isolé, où les identifiants et OTP ne transitent jamais dans le système d’exploitation, mais uniquement depuis l’application propriétaire, directement depuis le NFC HSM.

Architecture hybride DataShielder : l’avantage EviCore NFC HSM

DataShielder repose sur une architecture hybride brevetée issue de EviCore NFC HSM, combinant :

  • Un NFC HSM ultra-passif blindé, contenant les clés segmentées et le système de contrôle d’accès matériel.
  • Une intelligence logicielle agile, responsable de l’interface, de l’orchestration cryptographique et des mises à jour dynamiques.

Cette combinaison permet une édition matérielle souveraine du message, tout en conservant la souplesse d’adaptation logicielle. Le HSM ne contient aucune logique exécutable — il agit comme un coffre-fort cryptographique, tandis que le logiciel pilote les opérations sans jamais exposer le contenu en clair et sans stocker les secrets, uniquement présents chiffrés dans la mémoire EPROM du NFC HSM.

Interface souveraine de messagerie chiffrée

Dans DataShielder NFC HSM Defence, la rédaction d’un message s’effectue dans une interface cryptographique propriétaire indépendante d’Android. Le texte en clair n’existe que dans la mémoire volatile interne à cette interface. Dès que l’utilisateur valide, le message est immédiatement chiffré depuis le NFC HSM, seul à disposer des clés, puis injecté chiffré dans la messagerie choisie (SMS, MMS, RCS ou app tierce). Le texte en clair est effacé et ne transite jamais dans Android.

Approche Exposition du message Résilience face à ClayRat
Chiffrement logiciel Message en clair dans Android avant chiffrement Vulnérable
Édition hybride souveraine (DataShielder NFC HSM) Message jamais lisible par Android Résilient

⮞ Mécanisme cryptographique

  • Chiffrement AES-256 dans le HSM NFC, sans signature nécessaire.
  • Message clair inexistant dans Android, seulement en RAM sécurisée le temps de la frappe.
  • Injection universelle : toutes les messageries reçoivent un contenu déjà chiffré.
  • Auto-purge : destruction immédiate du message clair après chiffrement.
  • Compatibilité multi-messagerie : SMS, MMS, RCS, Signal, Telegram, WhatsApp, etc..

Les algorithmes utilisés sont conformes aux standards internationaux : AES-256 (FIPS 197) et OpenPGP RFC 9580.

Note de doctrine souveraine :
Contrairement aux architectures nécessitant une signature logicielle, DataShielder repose sur un chiffrement et déchiffrement exclusifs entre HSM NFC. Toute tentative de modification rend le message indéchiffrable par conception. Le HSM agit comme un éditeur matériel de messages chiffrés, rendant tout spyware aveugle par nature.

Technologies embarquées — EviCore et ses dérivés

  • EviCore NFC HSM : fondation technologique embarquée dans tous les modules souverains
  • EviPass NFC HSM : gestionnaire décentralisé de mots de passe et secrets
  • EviOTP NFC HSM : générateur matériel d’OTP souverain, hors ligne
  • EviCypher NFC HSM : module dédié au chiffrement depuis un NFC HSM des messages, fichiers, emails
  • EviCall NFC HSM : gestionnaire souverain de contacts et apple téléphoniques depuis une NFC HSM, exclusif à DataShielder Defence

Ce que notre billet ne traite pas (volontairement)

Ce billet se concentre sur les contre-mesures souveraines embarquées face à ClayRat. Certains aspects techniques ou opérationnels sont volontairement exclus pour préserver la lisibilité, la sécurité et la pertinence contextuelle :

  • Indicateurs de compromission complets (IoC) — disponibles via Zimperium et ThreatFox, réservés aux CERT et SOC pour éviter toute diffusion non maîtrisée.
  • Techniques forensiques sur appareils compromis — à traiter dans un cadre dédié, avec outils spécialisés et procédures validées.
  • Adaptations iOS — ClayRat cible exclusivement Android à ce jour, mais une veille croisée reste recommandée pour anticiper toute mutation.
  • Comparatifs antivirus/MDM classiques — non pertinents ici, car dépassés par la logique d’édition matérielle souveraine.
  • Analyse comportementale des campagnes SMS — abordée dans un billet complémentaire dédié à la tactique de diffusion.

Ces exclusions sont stratégiques : elles permettent de concentrer l’analyse sur la rupture doctrinale et les solutions embarquées, sans diluer le message ni exposer des données sensibles.

Strategic Outlook : vers une souveraineté numérique embarquée et la fin définitive du clair-texte

En substance, ClayRat marque la fin d’une ère pour la sécurité mobile : la protection ne se limite plus à surveiller les intrusions, mais bien à éliminer les zones de clair-texte. De ce fait, l’exposition temporaire du message devient une faille en soi — même sans vulnérabilité logicielle connue.

C’est pourquoi DataShielder NFC HSM Defence incarne cette rupture doctrinale : une architecture matérielle où la confidentialité précède le transport, et où le chiffrement souverain n’est plus une opération logicielle, mais s’impose comme une édition matérielle souveraine.

Par conséquent, le système d’exploitation n’a plus rien à protéger — puisqu’il ne détient plus rien de lisible. Le message, l’identifiant, l’OTP, le contact : en effet, tout est généré, utilisé et purgé dans un environnement cloisonné, totalement hors du champ d’action des spywares Android.

Au final, cette approche inaugure une nouvelle génération de cybersécurité embarquée, où la souveraineté ne dépend plus d’un cloud, d’un OS ou d’un fournisseur tiers, mais bien d’un cycle de vie cryptographique maîtrisé — depuis la frappe jusqu’à l’injection.

Ainsi, elle ouvre la voie à des usages critiques et sensibles : défense, diplomatie, infrastructures, journalistes sous surveillance, et toute entité pour qui l’absence de lisibilité du message est la seule garantie de sécurité numérique.

Sources techniques et officielles

Glossaire typologique : termes clés de la cybersécurité, chiffrement matériel et souveraineté numérique

  • APK : Android Package — il s’agit du fichier d’installation standard d’une application Android. Par conséquent, le téléchargement d’un APK non officiel est l’une des principales failles d’entrée exploitées par le spyware ClayRat.
  • APT : Advanced Persistent Threat — En effet, une menace persistante avancée désigne un acteur souvent étatique ou très organisé, capables de mener des campagnes d’espionnage sophistiquées. C’est le niveau de menace potentiel derrière la conception de ClayRat.
  • C2 : Command & Control — Autrement dit, c’est le serveur distant essentiel qu’un malware mobile utilise pour recevoir des ordres ou, ce qui est crucial, exfiltrer les données piratées.
  • CVSS : Common Vulnerability Scoring System — Ainsi, c’est un système standardisé international d’évaluation de la gravité des vulnérabilités de sécurité, permettant de classer les risques de manière objective.
  • DNS : Domain Name System — De fait, ce système traduit les noms de domaines (comme l’adresse du C2 de ClayRat, `clayrat.top`) en adresses IP. Les DNS rotatifs sont une technique d’évasion très utilisée par les attaquants.
  • EMM / MDM : Enterprise Mobility Management / Mobile Device Management. Bien que ces solutions logicielles visent à gérer et sécuriser les appareils mobiles en entreprise, elles sont fréquemment contournées par les attaques comportementales comme ClayRat.
  • HSM : Hardware Security Module — Fondamentalement, c’est un composant matériel dédié au chiffrement, au stockage et à la gestion sécurisée des clés cryptographiques. Sa sécurité intrinsèque est supérieure aux solutions logicielles.
  • IoC : Indicateurs d’Compromission — Par exemple, ce sont des données techniques (adresses IP, hachages de fichiers d’un APK, noms de domaines) utilisées par les SOC et CERT pour détecter une activité malveillante sur un réseau, notamment les connexions au C2 de ClayRat.
  • MMS : Multimedia Messaging Service — Il s’agit du service de messagerie permettant l’envoi de contenus multimédias (images, vidéos, sons). Aujourd’hui, il est partiellement remplacé par le RCS.
  • NFC HSM : HSM Hybride (Matériel/Logiciel) — En conclusion, ce système de sécurité souverain est au cœur de DataShielder. Un Composant Matériel de Sécurité (HSM) est piloté par l’application Android *Freemindtronic* (DataShielder) et fonctionne sans contact via la technologie NFC. Par conséquent, ce concept garantit une isolation complète et un chiffrement matériel totalement indépendant par rapport à l’OS Android.
  • OTP : One-Time Password — Très souvent utilisé pour l’authentification à deux facteurs, le mot de passe à usage unique est une cible privilégiée de ClayRat, puisqu’il intercepte les SMS entrants.
  • RAM : Random Access Memory — Généralement, cette mémoire vive du téléphone est l’endroit où un spyware peut lire le texte en clair du message avant qu’il ne soit chiffré par un logiciel classique. C’est le risque que DataShielder élimine.
  • RCS : Rich Communication Services — De plus, ce protocole est le successeur moderne du SMS/MMS, offrant des fonctionnalités enrichies. Il est également concerné par la compromission des données non chiffrées.
  • Sandbox : Initialement, une Sandbox est un environnement d’exécution isolé. Dans le contexte Android, c’est l’isolation logicielle des applications. Néanmoins, dans le contexte DataShielder, il s’agit d’un cloisonnement matériel souverain indépendant d’Android, beaucoup plus résilient.
  • Sideload : Typiquement, il s’agit de l’Installation d’une application en dehors du Play Store officiel (via un fichier APK). C’est d’ailleurs la méthode de diffusion principale du spyware ClayRat.
  • SMS : Short Message Service — Historiquement, ce service de messages texte est l’un des premiers moyens d’interception et de phishing utilisé par les malwares mobiles comme ClayRat.
  • TOTP/HOTP : Time-based / HMAC-based One-Time Password — Finalement, ce sont les standards pour la génération d’OTP, basés soit sur le temps, soit sur un algorithme cryptographique. Leur génération matérielle par DataShielder assure une sécurité maximale.


5Ghoul: 5G NR Attacks on Mobile Devices

5Ghoul: 5G NR Attacks on Mobile Devices
5Ghoul Attacks on Mobile Devices written by Jacques Gascuel, inventor of sensitive data safety and security systems, for Freemindtronic. This article may be updated on this subject.

5Ghoul: A Threat to 5G Security

5G has benefits, but also risks. 5Ghoul is a set of 5G NR flaws that affect Qualcomm and MediaTek modems, used by most 5G devices. 5Ghoul can disrupt or make unusable smartphones, routers and modems 5G. In this article, we will see what 5Ghoul is, how it compares to other 5G attacks, and how to protect yourself with contactless encryption, which uses NFC.

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5Ghoul: How Contactless Encryption Can Secure Your 5G Communications from Modem Attacks

5Ghoul is a set of 5G NR vulnerabilities that affect Qualcomm and MediaTek modems. These flaws allow to launch denial-of-service attacks or degrade the quality of the 5G network.

What is 5Ghoul?

5Ghoul is a set of 14 5G NR (New Radio) vulnerabilities, the protocol that governs the communication between 5G devices and base stations (gNB). Among these vulnerabilities, 10 are public and 4 are still confidential. They were discovered by researchers from the Singapore University of Technology and DesignSingapore University of Technology and Design.

The 5Ghoul vulnerabilities exploit implementation errors in Qualcomm and MediaTek modems, which do not comply with the specifications of the 5G NR protocol. They allow an attacker to create a fake base station, which pretends to be a legitimate one, and send malicious messages to 5G devices that connect to it. These messages can cause errors, crashes or infinite loops in the modems, resulting in denial-of-service attacks or degradations of the quality of the 5G network.

Which devices are affected by 5Ghoul?

The researchers tested the 5Ghoul vulnerabilities on 714 models of 5G smartphones from 24 different brands, including Lenovo, Google, TCL, Microsoft, etc. They also tested routers and modems 5G from various manufacturers. They found that the 5Ghoul vulnerabilities affect all 5G devices equipped with Qualcomm and MediaTek modems, which account for more than 90% of the market.

What are the impacts of 5Ghoul?

The impacts of 5Ghoul depend on the vulnerability exploited and the type of device targeted. The researchers classified the 5Ghoul vulnerabilities into three categories, according to their severity:

Level 1 vulnerabilities

Level 1 vulnerabilities are the most severe. They allow to render 5G devices completely unusable, by locking them in a state where they can neither connect nor disconnect from the 5G network. These vulnerabilities require a manual reboot of the devices to be resolved. Among the level 1 vulnerabilities, there is for example the CVE-2023-33043, which causes a crash of the Qualcomm X55/X60 modem by sending an invalid MAC/RLC message.

Level 2 vulnerabilities

Level 2 vulnerabilities are less critical, but still harmful. They allow to degrade the quality of the 5G network, by reducing the throughput, latency or stability of the connection. These vulnerabilities can be resolved by reconnecting to the 5G network. Among the level 2 vulnerabilities, there is for example the CVE-2023-33044, which causes packet loss on the MediaTek T750 modem by sending an invalid RRC message.

Level 3 vulnerabilities

Level 3 vulnerabilities are the least dangerous. They allow to disrupt the normal functioning of 5G devices, by displaying error messages, modifying settings or triggering alerts. These vulnerabilities have no impact on the quality of the 5G network. Among the level 3 vulnerabilities, there is for example the CVE-2023-33045, which causes an error message on the Qualcomm X55/X60 modem by sending an invalid RRC message.

How to protect yourself from 5Ghoul?

The researchers informed the manufacturers of Qualcomm and MediaTek modems of the 5Ghoul vulnerabilities, as well as the 5G network operators and the 5G device manufacturers. They also published a demonstration kit of the 5Ghoul vulnerabilities on GitHub, to raise awareness among the public and the scientific community of the risks of 5G NR.

To protect yourself from 5Ghoul, 5G device users must update their modems with the latest security patches, as soon as they are available. They must also avoid connecting to unreliable or unknown 5G networks, which could be fake base stations. In case of doubt, they can disable 5G and use 4G or Wi-Fi.

How 5Ghoul compares to other 5G attacks?

5Ghoul is not the first security flaw that affects 5G. Other 5G attacks have been discovered in the past, exploiting weaknesses in the protocol or in the equipment. Here are some examples of 5G attacks and their differences with 5Ghoul:

ReVoLTE

ReVoLTE is an attack that allows to listen to voice calls 4G and 5G by exploiting a vulnerability in the encryption of data. This vulnerability is due to the fact that some base stations reuse the same encryption key for multiple communication sessions, which allows an attacker to decrypt the content of the calls by capturing the radio signals.

It is different from 5Ghoul because it does not target the 5G modem, but the encryption of data. ReVoLTE also requires that the attacker be close to the victim and have specialized equipment to intercept the radio signals. ReVoLTE does not cause denial of service or degradation of the network, but it compromises the confidentiality of communications.

ToRPEDO

ToRPEDO is an attack that allows to locate, track or harass mobile phone users 4G and 5G by exploiting a vulnerability in the paging protocol. This protocol is used to notify mobile devices of incoming calls or messages. By sending repeated messages to a phone number, an attacker can trigger paging messages on the network, and thus determine the position or identity of the target device.

It is different from 5Ghoul because it does not target the 5G modem, but the paging protocol. ToRPEDO also requires that the attacker knows the phone number of the victim and has access to the mobile network. ToRPEDO does not cause denial of service or degradation of the network, but it compromises the privacy of users.

IMP4GT

IMP4GT is an attack that allows to degrade the quality of the 5G network by exploiting a vulnerability in the security protocol. This protocol is used to authenticate and encrypt the communications between 5G devices and base stations. By modifying the messages exchanged between the two parties, an attacker can mislead the network and the device on the level of security required, and thus reduce the throughput or latency of the connection.

It is different from 5Ghoul because it does not target the 5G modem, but the security protocol. IMP4GT also requires that the attacker be close to the base station and have equipment capable of modifying the messages. IMP4GT does not cause denial of service or crash of the modem, but it degrades the quality of the network.

SS7

SS7 is a set of signaling protocols used by mobile operators to establish and manage calls and messages between different networks. SS7 has existed since the 1970s and has not evolved much since, making it vulnerable to hacking attacks. By exploiting the flaws of SS7, an attacker can intercept SMS and voice calls, locate and track users, bypass two-factor authentication, or subscribe subscribers to paid services without their consent.

It is different from 5Ghoul because it does not target the 5G modem, but the signaling protocol. SS7 affects all types of mobile networks, including 5G, because it still uses SS7 for some functions, such as mobility management or compatibility with 2G and 3G networks. SS7 requires that the attacker has access to the signaling network, which is not easy to obtain, but not impossible. SS7 does not cause denial of service or crash of the modem, but it compromises the confidentiality and integrity of communications.

How and why to encrypt SMS, MMS and RCS without contact?

Contactless encryption is a method of protecting mobile communications that uses NFC (Near Field Communication) technology to establish a secure connection between two devices. NFC is a wireless communication protocol that allows to exchange data by bringing two compatible devices within a few centimeters of each other.

Contactless encryption relies on the use of an external device called NFC HSM (Hardware Security Module), which is a hardware security module that stores and manages encryption keys. The NFC HSM comes in the form of a card, a keychain or a bracelet, that the user must bring close to his phone to activate the encryption. The NFC HSM communicates with the phone via NFC and transmits the encryption key needed to secure the messages.

The technologies EviCore NFC HSM and EviCypher NFC HSM are examples of contactless encryption solutions developed by the Andorran company Freemindtronic. EviCore NFC HSM is a hardware security module that allows to encrypt SMS, MMS and RCS (Rich Communication Services) end-to-end, meaning that only the recipients can read the messages. EviCypher NFC HSM is a hardware security module that allows to encrypt multimedia files (photos, videos, audio, etc.) and share them via SMS, MMS or RCS.

Contactless encryption has several advantages over conventional encryption of mobile communications:

It offers a higher level of security, because the encryption key is not stored on the phone, but on the NFC HSM, which is more difficult to hack or steal.

It is compatible with all types of mobile networks, including 5G, because it does not depend on the communication protocol used, but on NFC.

It is easy to use, because it is enough to bring the NFC HSM close to the phone to activate the encryption, without having to install a specific application or create an account.

It is transparent, because it does not change the appearance or functioning of the messages, which remain accessible from the native application of the phone.

Statistics on 5Ghoul

How widespread are 5Ghouls? What are the trends and impacts of these flaws? Some statistics on 5Ghoul, based on sources and data that are a priori reliable.

5Ghoul: a threat to 5G devices

5Ghoul is a set of 5G NR vulnerabilities that affect Qualcomm and MediaTek modems, which are used by most 5G devices on the market. According to the researchers who discovered 5Ghoul, these vulnerabilities can cause denial-of-service attacks or network degradations.

  • How many 5G devices are affected by 5Ghoul? According to a report by Counterpoint Research, Qualcomm and MediaTek accounted for 79% of the global smartphone chipset market in Q3 2020. Qualcomm had a 39% share, while MediaTek had a 40% share. Assuming that all Qualcomm and MediaTek chipsets are vulnerable to 5Ghoul, this means that nearly 8 out of 10 smartphones are potentially at risk.
  • How many 5G NR vulnerabilities are known? According to the CVE (Common Vulnerabilities and Exposures) database. There are 16 CVE entries related to 5G NR as of April 2021. Four of them are ZeroDay vulnerabilities that have not been publicly disclosed nor fixed by the manufacturers. These vulnerabilities are classified as level 1 or 2, meaning that they can cause denial-of-service attacks or network degradations.
  • How many 5G attacks have been reported? According to the SANS Internet Storm Center, there have been no reports of 5Ghoul attacks in the wild as of April 2021. However, this does not mean that 5Ghoul is not exploited by malicious actors. The researchers who discovered 5Ghoul have developed a proof-of-concept tool called 5Ghoul-Scanner, which can detect and exploit 5Ghoul vulnerabilities. They have also released a video demonstration of 5Ghoul attacks.

Conclusion

5Ghoul is a security flaw that affects 5G modems from Qualcomm and MediaTek, which are used by most 5G devices on the market. 5Ghoul allows an attacker to disrupt the functioning of smartphones, routers and modems 5G, or even make them unusable. 5Ghoul stands out from other 5G attacks known, such as ReVoLTE, ToRPEDO, IMP4GT or SS7, by the fact that it targets the 5G modem, that it does not require secret information or specialized equipment, and that it causes denial-of-service attacks or degradations of the network. To protect yourself from 5Ghoul, 5G device users must update their modems with the latest security patches, and avoid connecting to unreliable or unknown 5G networks.