Clickjacking des extensions DOM : DEF CON 33 révèle 11 gestionnaires vulnérables

Affiche cyberpunk illustrant DOM Based Extension Clickjacking présenté au DEF CON 33 avec extraction de secrets du navigateur

Clickjacking d’extensions DOM : DEF CON 33 révèle une faille critique et les contre-mesures Zero-DOM

Résumé express — Clickjacking d’extensions DOM

Situation (snapshot — 17 Sep 2025) : à DEF CON 33, des démonstrations en direct ont mis en évidence des attaques de DOM-based extension clickjacking et d’overlays (BITB) capables d’exfiltrer identifiants, codes TOTP, passkeys synchronisées et clés crypto depuis des extensions et wallets. Les tests initiaux ont estimé ≈40 M d’installations exposées. Plusieurs éditeurs ont publié des atténuations en août-sept. 2025 (ex. Bitwarden, Dashlane, Enpass, NordPass, ProtonPass, RoboForm) ; d’autres restent signalés vulnérables (1Password, LastPass, iCloud Passwords, KeePassXC-Browser). Voir le tableau de statut pour le détail par produit. Impact : systémique — tout secret qui touche le DOM peut être exfiltré de manière furtive ; les overlays BITB rendent les passkeys synchronisées « phishables ».

Recommandation : migrer vers des flux matériels Zero-DOM (HSM / NFC) ou ré-ingénierie structurelle des moteurs d’injection. Voir §Contre-mesures Souveraines.

Chronique à lire

Temps de lecture estimé : 37–39 minutes
Date de mise à jour : 2025-09-11
Niveau de complexité : Avancé / Expert
Spécificité linguistique : Lexique souverain — densité technique élevée
Langues disponibles : CAT ·EN ·ES ·FR
Accessibilité : Optimisé pour lecteurs d’écran — ancres sémantiques incluses
Type éditorial : Chronique stratégique
À propos de l’auteur : Jacques Gascuel, inventeur et fondateur de Freemindtronic®. Spécialiste des technologies de sécurité souveraines, il conçoit et brevète des systèmes matériels pour la protection des données, la souveraineté cryptographique et les communications sécurisées.

🚨 DEF CON 33 — Points clés

  • Deux démonstrations en direct : clickjacking d’extensions DOM (gestionnaires/wallets) et passkeys phishables (overlay).
  • ≈11 gestionnaires testés ; impact initial estimé ≈40M d’installations exposées.
  • Direction des atténuations : correctifs UI rapides vs. rares solutions structurelles Zero-DOM.
  • Voir la table de statut et §Contre-mesures souveraines pour le détail.

Il vous reste 3 minutes : lisez le passage clé où DEF CON 33 dévoile le clickjacking d’extensions.

Infographie illustrant l’anatomie d’un clickjacking d’extensions basé sur le DOM : page malveillante, iframe invisible, autofill piégé et exfiltration des secrets vers l’attaquant.

Point d’inflexion : DEF CON 33 dévoile le clickjacking d’extensions

⚡ La découverte

Las Vegas, début août 2025. DEF CON 33 envahit le Las Vegas Convention Center. Entre dômes de hackers, villages IoT, Adversary Village et compétitions CTF, l’ambiance est électrisée. Sur scène, Marek Tóth branche son laptop, lance la démo et appuie sur Entrée. Instantanément, l’attaque vedette apparaît : le clickjacking d’extensions DOM. Facile à coder et dévastateur à exécuter, il repose sur une page piégée, des iframes invisibles et un appel focus() malveillant. Ces éléments trompent les gestionnaires d’autofill qui vident identifiants, codes TOTP et passkeys dans un formulaire fantôme. Le clickjacking d’extensions DOM s’impose donc comme une menace structurelle.

⧉ Seconde démonstration — Passkeys phishables (overlay)

Lors de DEF CON 33, Allthenticate a montré que des passkeys synchronisées peuvent aussi être phishingées via un simple overlay et une redirection — sans injection DOM. Nous traitons les implications complètes dans la section dédiée Passkeys phishables et dans Attribution & sources. À noter également : DEF CON 33 et Black Hat 2025 ont mis en lumière une autre démonstration critique — BitUnlocker — ciblant BitLocker via WinRE (voir §BitUnlocker).

⚠ Message stratégique — risques systémiques

Avec deux démonstrations — l’une visant les gestionnaires/wallets, l’autre ciblant les passkeys — deux piliers de la cybersécurité vacillent. Le constat est net : tant que vos secrets résident dans le DOM, ils restent attaquables. Et tant que la cybersécurité repose sur le navigateur et le cloud, un simple clic peut tout renverser. Comme le rappelle OWASP, le clickjacking est une menace ancienne — mais ici c’est la couche extension qui se révèle fragile.

⎔ L’alternative souveraine — Contre-mesures Zero-DOM

Saviez-vous qu’une alternative existe depuis plus de dix ans — une approche qui évite totalement le DOM du navigateur ? Grâce à PassCypher HSM PGP, PassCypher NFC HSM et SeedNFC pour la sauvegarde matérielle des clés cryptographiques, vos identifiants, mots de passe, codes TOTP/HOTP et clés privées restent chiffrés dans des HSM hors ligne et ne sont jamais exposés au DOM. Ce n’est pas une rustine : c’est une architecture souveraine propriétaire, décentralisée — sans serveur, sans base de données centrale et sans mot de passe maître — qui fonctionne hors ligne. Elle libère la gestion des secrets des dépendances techniques, d’hébergement et des obligations juridiques liées aux services centralisés (synchronisation cloud, FIDO/WebAuthn, gestionnaires de mots de passe), tout en offrant une protection native contre le clickjacking d’extensions et les attaques BITB.

Merci d’avoir pris le temps de lire ce résumé. — On dit souvent que « le diable se cache dans les détails » : c’est précisément ce que je vous propose de découvrir dans la chronique complète. Vous voulez tout savoir sur le clickjacking d’extensions DOM, les passkeys phishables, l’attaque BitUnlocker ainsi que les contre-mesures Zero-DOM et anti-overlay capables de protéger vos secrets ? ➜ Lisez la suite.

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En cybersécurité souveraine Cette chronique fait partie de la rubrique Digital Security, tournée vers les exploits, vulnérabilités systémiques et contre-mesures matérielles zero-trust.

Historique du Clickjacking (2002–2025)

Définition du clickjacking d’extensions basé sur le DOM

Le DOM-based extension clickjacking détourne une extension (gestionnaire de mots de passe ou wallet) en abusant du Document Object Model du navigateur. Une page trompeuse enchaîne iframes invisibles, Shadow DOM et un appel focus() malveillant pour déclencher l’autofill dans un formulaire invisible. L’extension « pense » être sur le bon champ et y déverse des secrets — identifiants, codes TOTP/HOTP, passkeys, voire clés privées. Parce que ces secrets touchent le DOM, ils peuvent être exfiltrés silencieusement.

⮞ Perspicacité doctrinale : Le DOM-based extension clickjacking n’est pas un bug ponctuel — c’est un défaut de conception. Toute extension qui injecte des secrets dans un DOM manipulable est vulnérable par nature. Seules des architectures Zero-DOM (séparation structurelle, HSM/NFC, injection hors-navigateur) éliminent cette surface d’attaque.

Quel est le niveau de dangerosité ?

Ce vecteur n’est pas une variante mineure : il exploite la logique même de l’autofill et agit à l’insu de l’utilisateur. L’attaquant ne se contente pas de superposer un élément ; il force l’extension à remplir un faux formulaire comme si de rien n’était, rendant l’exfiltration indétectable par une observation superficielle.

Déroulé type de l’attaque

  1. Préparation — la page malveillante intègre une iframe invisible et un Shadow DOM qui camoufle le vrai contexte ; des champs sont rendus non visibles (opacity:0, pointer-events:none).
  2. Appât — la victime clique sur un élément anodin ; des redirections et un focus() malveillant redirigent l’événement vers un champ contrôlé par l’attaquant.
  3. Exfiltration — l’extension croit interagir avec un champ légitime et injecte automatiquement identifiants, TOTP, passkeys ou clés privées dans le DOM factice ; les données sont aussitôt exfiltrées.

Cette mécanique trompe les indices visuels, contourne des protections classiques (X-Frame-Options, Content-Security-Policy, frame-ancestors) et transforme l’autofill en un canal d’exfiltration invisible. Les overlays de type Browser-in-the-Browser (BITB) ou les manipulations de Shadow DOM aggravent encore le risque, rendant les passkeys synchronisées et les credentials phishables.

⮞ Résumé

Le clickjacking d’extensions combine iframes invisibles, manipulation du Shadow DOM et redirections via focus() pour détourner les extensions d’autofill. Les secrets sont injectés dans un formulaire fantôme, offrant à l’attaquant un accès direct aux données sensibles (identifiants, TOTP/HOTP, passkeys, clés privées). Moralité : tant que les secrets transitent par le DOM, la surface d’attaque reste ouverte.

Historique du Clickjacking (2002–2025)

Le clickjacking est devenu le parasite persistant du web moderne. Le terme apparaît au début des années 2000, lorsque Jeremiah Grossman et Robert Hansen décrivent la tromperie consistant à pousser un internaute à cliquer sur quelque chose qu’il ne voit pas réellement. Une illusion appliquée au code, vite devenue une technique d’attaque incontournable (OWASP).

  • 2002–2008 : émergence du “UI redressing” : calques HTML + iframes transparentes piégeant l’utilisateur (Hansen Archive).
  • 2009 : Facebook victime du Likejacking (OWASP).
  • 2010 : apparition du Cursorjacking : décalage du pointeur pour tromper le clic (OWASP).
  • 2012–2015 : exploitation via iframes, publicité et malvertising (MITRE CVE).
  • 2016–2019 : le tapjacking sévit sur mobile (Android Security Bulletin).
  • 2020–2024 : montée du “hybrid clickjacking” mêlant XSS et phishing (OWASP WSTG).
  • 2025 : à DEF CON 33, Marek Tóth dévoile un nouveau palier : DOM-Based Extension Clickjacking. Cette fois, ce ne sont plus seulement les sites web mais les extensions navigateur (gestionnaires, wallets) qui injectent des formulaires invisibles.

❓Depuis combien de temps étiez-vous exposés ?

Le clickjacking et les iframes invisibles sont connus depuis des années ; l’utilisation du Shadow DOM n’est pas nouvelle. Les révélations de DEF CON 33 exposent un motif de conception vieux d’une décennie : les extensions qui font confiance au DOM pour injecter des secrets sont vulnérables par construction.

Synthèse : En 20 ans, le clickjacking est passé d’une astuce visuelle à un sabotage systémique des gestionnaires d’identité. DEF CON 33 marque un point de rupture : la menace n’est plus seulement le site web, mais le cœur des extensions et de l’autofill.

Gestionnaires vulnérables & divulgation CVE (instantané — 17 sept. 2025)

Mise à jour : 17 septembre 2025 Suite aux démonstrations de Marek Tóth à DEF CON 33, plusieurs problèmes de clickjacking d’extensions DOM ont été soumis pour attribution CVE. L’activité de patch s’est accélérée en août–sept. 2025, mais les réponses éditeurs restent hétérogènes. Le tableau ci-dessous résume l’état des éditeurs (identifiants / TOTP / passkeys et statut de patch). Pour la méthodologie et les détails de test, voir §Technologies de correction et les notes de version liées.

Gestionnaire Identifiants TOTP Passkeys Statut Patch / note officielle
1Password Oui Oui Oui Vulnérable (signalé)
Bitwarden Oui Oui Partiel Corrigé (v2025.8.2) Release
Dashlane Oui Oui Oui Corrigé Advisory
LastPass Oui Oui Oui Vulnérable (signalé)
Enpass Oui Oui Oui Corrigé (v6.11.6) Release
iCloud Passwords Oui Non Oui Vulnérable (en examen)
LogMeOnce Oui Non Oui Corrigé (v7.12.7) Release
NordPass Oui Oui Partiel Corrigé (atténuations) Release
ProtonPass Oui Oui Partiel Corrigé (atténuations) Releases
RoboForm Oui Oui Oui Corrigé Update
Keeper Partiel Non Non Patch partiel (v17.2.0) Release

⮞ Conclusion clé :

Même avec des atténuations rapides, le problème persiste : tant que des identifiants et autres secrets transitent par le DOM, ils restent exposés aux variantes de clickjacking. Les solutions Zero-DOM (PassCypher HSM PGP, PassCypher NFC HSM, SeedNFC) suppriment la surface d’attaque en garantissant que les secrets ne quittent jamais leur conteneur chiffré. Zero-DOM = zéro surface d’attaque.

Note : instantané. Pour versions par produit, notes de version et identifiants CVE, consultez le tableau et les pages officielles des éditeurs.

Technologies de correction mises en œuvre

Depuis la divulgation publique du DOM Extension Clickjacking à DEF CON 33, des éditeurs ont publié des correctifs. Toutefois ces correctifs restent inégaux et se limitent souvent à des ajustements d’UI ou des vérifications contextuelles. Aucun fournisseur n’a jusqu’ici refondu le moteur d’injection.

Avant d’examiner les méthodes, voici une vue d’ensemble visuelle des principales technologies déployées : du pansement cosmétique aux solutions souveraines Zero-DOM.

Infographie des défenses contre le clickjacking DOM : X-Frame-Options, CSP, retards d’autofill, boîtes de dialogue flottantes
Quatre technologies de défense contre le clickjacking DOM : politiques de sécurité, délais d’injection, et isolation de l’interface. Lisez l’article complet →

Objectif

Expliquer comment les éditeurs ont tenté de corriger la faille, distinguer patchs cosmétiques et corrections structurelles, et mettre en lumière les approches souveraines Zero-DOM hardware.

Méthodes observées (août 2025)

Méthode Description Gestionnaires concernés
Restriction d’autofill Passage en mode « on-click » ou désactivation par défaut Bitwarden, Dashlane, Keeper
Filtrage de sous-domaines Blocage sur sous-domaines non explicitement autorisés ProtonPass, RoboForm
Détection Shadow DOM Refus d’injection si le champ est encapsulé dans un Shadow DOM NordPass, Enpass
Isolation contextuelle Contrôles avant injection (iframe, opacité, focus) Bitwarden, ProtonPass
Matériel souverain (Zero-DOM) Aucun secret ne transite par le DOM : NFC HSM, HSM PGP, SeedNFC PassCypher, EviKey, SeedNFC (non vulnérables par design)

📉 Limites observées

  • Les patchs ne changent pas le moteur d’injection, ils en limitent seulement le déclenchement.
  • Aucune séparation structurelle interface ↔ flux de secrets.
  • Tant que l’injection reste liée au DOM, de nouvelles variantes de clickjacking demeurent possibles.
⮞ Transition stratégique Ces correctifs réagissent aux symptômes sans traiter la cause. Pour distinguer la rustine de la refonte doctrinale, poursuivez avec l’analyse ci-dessous.

Technologies de correction — Analyse technique & doctrinale

Constat Le clickjacking d’extensions DOM n’est pas un bug ponctuel mais une erreur de conception : injecter des secrets dans un DOM manipulable sans séparation structurelle ni contrôle contextuel robuste rend l’architecture vulnérable.

Ce que les correctifs actuels n’adressent pas

  • Aucun éditeur n’a reconstruit son moteur d’injection.
  • Les correctifs limitent l’activation (désactivation, filtrage, détection partielle) plutôt que de changer le modèle d’injection.

Ce qu’exigerait une correction structurelle

  • Supprimer la dépendance au DOM pour l’injection de secrets.
  • Isoler le moteur d’injection hors du navigateur (matériel ou processus sécurisé séparé).
  • Imposer une authentification matérielle (NFC, PGP, enclave) et une validation physique explicite.
  • Interdire toute interaction avec des champs invisibles/encapsulés par défaut.

Typologie des correctifs

Niveau Type Description
Cosmétique UI/UX, autofill désactivé par défaut Ne modifie pas la logique d’injection, uniquement son déclencheur
Contextuel Filtrage DOM, Shadow DOM, sous-domaines Ajoute des conditions, mais reste prisonnier du DOM
Structurel Zero-DOM, matériel (PGP, NFC, HSM) Élimine l’usage du DOM pour les secrets, sépare UI et flux sensibles

Tests doctrinaux pour vérifier un correctif

  • Injecter un champ invisible (opacity:0) dans une iframe et observer le comportement d’injection.
  • Simuler un Shadow DOM encapsulé et vérifier si l’extension injecte malgré tout.
  • Vérifier si l’action d’autofill est tracée/auditable ou correctement bloquée en cas de mismatch de contexte.

Absence de norme industrielle

Aucune norme (NIST/OWASP/ISO) n’encadre aujourd’hui : (1) la logique d’injection des extensions, (2) la séparation UI ↔ flux de secrets, (3) la traçabilité des auto-remplissages.

⮞ Conclusion Les correctifs actuels sont majoritairement des pansements. La solution durable est architecturale : retirer les secrets du DOM via des patterns Zero-DOM et une isolation matérielle (HSM/NFC/PGP).

Risques systémiques & vecteurs d’exploitation

Le DOM-based extension clickjacking n’est pas un bug isolé : c’est une faille systémique. Lorsqu’un flux d’injection d’extension est compromis, l’impact dépasse le simple mot de passe volé : il peut entraîner une cascade d’effets sur l’authentification et l’infrastructure.

Scénarios critiques

  • Accès persistant — un TOTP cloné permet d’enregistrer un appareil « de confiance » et de maintenir l’accès après réinitialisation.
  • Rejeu de passkeys — une passkey exfiltrée peut servir de jeton réutilisable hors de tout contrôle.
  • Compromission SSO — fuite de tokens OAuth/SAML via une extension entreprise = brèche SI complète.
  • Chaîne d’approvisionnement — extensions faibles ou malveillantes deviennent une surface d’attaque structurelle pour les navigateurs.
  • Vol d’actifs crypto — les wallets qui s’appuient sur l’injection DOM peuvent fuir seed phrases ou clés privées, ou signer des transactions malveillantes.

⮞ Résumé

Les conséquences vont au-delà du vol de credentials : TOTP clonés, passkeys rejouées, tokens SSO compromis et seed phrases exfiltrées sont des résultats réalistes. Tant que des secrets transitent par le DOM, ils restent un vecteur d’exfiltration.

Comparatif de menace souverain

Attaque Cible Secrets Contre-mesure souveraine
ToolShell RCE SharePoint / OAuth Certificats SSL, tokens SSO Stockage + signature hors-DOM (HSM/PGP)
eSIM hijack Identité mobile Profils opérateurs Ancrage matériel (SeedNFC)
DOM clickjacking Extensions navigateur Credentials, TOTP, passkeys Zero-DOM + HSM / sandboxed autofill
Crypto-wallet hijack Extensions wallets Clés privées, seed phrases Injection HID/NFC depuis HSM (pas de DOM ni clipboard)
Atomic Stealer Presse-papier macOS Clés PGP, wallets Canaux chiffrés + HSM → injection hors-clipboard

Le clickjacking d’extensions DOM révèle ainsi la fragilité des modèles de confiance logicielle.

Exposition régionale & impact linguistique — sphère francophone

Le clickjacking d’extensions DOM frappe différemment selon les régions. Ci-dessous l’exposition estimée des populations francophones en Europe et dans la francophonie globale, là où les risques numériques sont concentrés et où les réponses souveraines doivent être priorisées.

Exposition estimée — Aire francophone (août 2025)

Zone Population francophone % en Europe Contre-mesures disponibles
Francophonie mondiale (OIF) ≈321 millions PassCypher HSM PGP, NFC HSM, SeedNFC (docs FR)
Europe (UE + Europe entière) ≈210 millions ~20 % de l’UE PassCypher HSM PGP (compatible RGPD, ANSSI)
France (locuteurs natifs) ≈64 millions ≈95 % de la population PassCypher HSM PGP (version FR)

⮞ Lecture stratégique

Les populations francophones en Europe constituent une cible prioritaire : entre ≈210M en Europe et ≈321M dans le monde, une part significative est exposée. En France (~64M locuteurs), l’enjeu est national. Seules des contre-mesures Zero-DOM souveraines — PassCypher HSM PGP, NFC HSM, SeedNFC (docs FR) — garantissent une défense indépendante et résiliente.

Sources : OIF, données Europe, WorldData.

Extensions crypto-wallets exposées

Les gestionnaires de mots de passe ne sont pas les seuls à tomber : les wallets (MetaMask, Phantom, TrustWallet) reposent souvent sur l’injection DOM pour afficher ou signer des transactions. Un overlay bien placé ou une iframe invisible peut amener l’utilisateur à croire qu’il valide une opération légitime alors qu’il signe un virement malveillant ou révèle sa seed phrase.

Implication directe : contrairement aux credentials, ici il s’agit d’actifs financiers immédiats. Des milliards de dollars reposent sur ces extensions. Le DOM devient donc un vecteur d’exfiltration monétaire.

⮞ Résumé

Les extensions wallets qui réutilisent le DOM s’exposent aux mêmes failles : seed phrases, clés privées et signatures de transactions peuvent être interceptées via redressing DOM.

Contre-mesure souveraine : SeedNFC HSM — sauvegarde matérielle des clés privées et seed phrases, hors DOM, avec injection sécurisée NFC↔HID BLE. Les clés ne quittent jamais le HSM ; l’utilisateur active physiquement chaque opération : le redressing DOM devient inopérant. En complément, PassCypher HSM PGP et PassCypher NFC HSM protègent OTP et credentials, évitant la compromission latérale.

Sandbox navigateur faillible & attaques BITB

Les navigateurs présentent leur sandbox comme un rempart, pourtant le DOM-based extension clickjacking et le Browser-in-the-Browser (BITB) démontrent le contraire. Un simple overlay et un faux cadre d’authentification suffisent à tromper l’utilisateur : il croit interagir avec Google, Microsoft ou sa banque alors qu’il livre ses secrets à une page frauduleuse. Même frame-ancestors ou certaines règles CSP ne suffisent pas toujours à empêcher ces forgeries d’interface.

C’est ici que les technologies souveraines modifient la donne. Avec EviBITB (IRDR), Freemindtronic intègre dans PassCypher HSM PGP un moteur de détection et destruction d’iframes de redirection, capable de neutraliser en temps réel les tentatives de BITB. Activable en un clic, utilisable en mode manual, semi-automatique ou automatique, il fonctionne sans serveur, sans base de données et agit instantanément. (explications · guide détaillé)

La clé de voûte reste le sandbox URL. Chaque identifiant ou clé est lié à une URL de référence stockée chiffrée dans le HSM. Lorsqu’une page tente un autofill, l’URL active est comparée à celle du HSM. En cas de non-correspondance, aucune donnée n’est injectée. Ainsi, même si un iframe franchit des contrôles visuels, le sandbox URL bloque l’exfiltration.

Cette double barrière s’étend aux usages desktop via l’appairage sécurisé NFC entre un smartphone Android NFC et l’application Freemindtronic intégrant PassCypher NFC HSM : les secrets restent chiffrés dans le HSM et ne sont déchiffrés que quelques millisecondes en RAM, juste le temps nécessaire à l’auto-remplissage — sans jamais transiter ni résider dans le DOM.

⮞ Résumé technique (attaque contrée par EviBITB + sandbox URL)

La chaîne d’attaque utilise overlays CSS invisibles (opacity:0, pointer-events:none), iframes et Shadow DOM encapsulé. En enchaînant focus() et suivi du curseur, l’extension est piégée pour autofill dans un formulaire invisible aussitôt exfiltré. Avec EviBITB, ces iframes/overlays sont détruits en temps réel ; parallèlement, le sandbox URL vérifie l’authenticité de la destination par rapport à l’URL chiffrée dans le HSM. Si mismatch → autofill bloqué. Résultat : pas d’injection, pas de fuite. Les secrets restent hors-DOM, y compris en usage desktop via NFC HSM appairé.

Illustration de la protection anti-BitB et anti-clickjacking par EviBITB et Sandbox URL intégrés à PassCypher HSM PGP / NFC HSM
✪ Illustration – Le bouclier EviBITB et le cadenas Sandbox URL empêchent l’exfiltration des identifiants depuis un formulaire piégé par clickjacking.
⮞ Référence pratique Pour une implémentation Zero-DOM pratique et détails produit (outillage anti-iframe, liaison HSM URL et appairage desktop), voir §PassCypher HSM PGP et §Contre-mesures souveraines.

Passkeys phishables — Overlays observés à DEF CON 33

À DEF CON 33, une démonstration indépendante a montré que des passkeys synchronisées — souvent présentées comme « résistantes au phishing » — peuvent être exfiltrées silencieusement via un simple overlay + redirection. Contrairement au DOM-based extension clickjacking, ce vecteur n’exige aucune injection DOM : il abuse de la confiance UI et des frames rendues par le navigateur pour leurrer l’utilisateur et récolter des credentials synchronisés.

Fonctionnement (résumé)

  • Overlay / redirection : un faux cadre d’authentification imitant un portail légitime est affiché.
  • Trust navigateur abusé : l’UI semble légitime ; l’utilisateur approuve des actions/boîtes de dialogue qui libèrent les passkeys synchronisées.
  • Export synchronisé : une fois l’accès obtenu, les passkeys et credentials synchronisés peuvent être exportés et réutilisés.

Synch vs lié à l’appareil — différence clé

  • Passkeys synchronisées : stockées/répliquées via cloud / gestionnaire — pratiques mais point de défaillance unique et phishables par usurpation UI.
  • Passkeys liées à l’appareil : stockées dans un élément sécurisé matériel et ne quittent pas l’appareil — non soumises à l’export cloud, donc beaucoup plus résistantes aux overlays.

Preuves & sources

Conclusion stratégique : l’usurpation d’UI prouve que la « résistance au phishing » dépend du modèle de stockage et de confiance : les passkeys synchronisées via cloud / gestionnaires sont phishables ; les credentials liées au matériel (élément sécurisé) restent l’alternative robuste. Cela renforce la doctrine Zero-DOM + hardware souverain.

BitUnlocker — Attaque sur BitLocker via WinRE

À DEF CON 33 et Black Hat USA 2025, l’équipe STORM a présenté une attaque critique contre BitLocker nommée BitUnlocker. La technique contourne certaines protections de BitLocker en exploitant des faiblesses logiques dans l’environnement de récupération Windows (WinRE).

Vecteurs d’attaque

  • Parsing de boot.sdi — manipulation du processus de chargement
  • ReAgent.xml — modification de la configuration de récupération
  • BCD altéré — exploitation des Boot Configuration Data

Méthodologie

Les chercheurs ont ciblé la chaîne de démarrage et ses composants de récupération pour :

  • Identifier des faiblesses logiques dans WinRE ;
  • Développer des exploits capables d’exfiltrer des secrets BitLocker ;
  • Proposer des contre-mesures pour renforcer BitLocker / WinRE.

Impact stratégique

Cette attaque montre que même des systèmes de chiffrement réputés peuvent être contournés via des vecteurs indirects — ici la chaîne de récupération. Elle souligne la nécessité d’une approche « défense en profondeur » protégeant non seulement les primitives cryptographiques mais aussi l’intégrité du boot/recovery.

Passkeys phishables @ DEF CON 33 — Attribution & note technique

Recherche principale : Dr Chad Spensky (Allthenticate)

Co-auteurs techniques : Shourya Pratap Singh, Daniel Seetoh, Jonathan (Jonny) Lin — Passkeys Pwned: Turning WebAuthn Against Itself (DEF CON 33)

Contributeurs reconnus : Shortman, Masrt, sails, commandz, thelatesthuman, malarum (intro slide)

Références :

Conclusion clé : l’usurpation d’UI par overlay peut exfiltrer des passkeys synchronisées sans toucher le DOM. Doctrine renforcée : Zero-DOM + validation hors-navigateur.

Signaux stratégiques DEF CON 33

DEF CON 33 cristallise un changement d’hypothèses sur la sécurité navigateur. Points d’action :

  • Les navigateurs ne sont plus des zones de confiance. Le DOM n’est pas un sanctuaire des secrets.
  • Passkeys synchronisées & secrets injectés dans le DOM sont phishables.
  • Réponses éditeurs hétérogènes ; correctifs structurels rares.
  • Prioriser les approches Zero-DOM matérielles. Les flux hardware hors-ligne réduisent l’exposition et doivent figurer dans les feuilles de route.

Synthèse

Plutôt que de s’en tenir à des correctifs cosmétiques, planifiez une rupture doctrinale : considérez tout secret touchant le DOM comme compromis et accélérer l’adoption d’atténuations matérielles Zero-DOM.

Contre-mesures souveraines (Zero-DOM)

Les correctifs éditeurs réduisent le risque immédiat mais ne suppriment pas la cause : les secrets qui transitent par le DOM. Zero-DOM signifie que les secrets ne doivent jamais résider, transiter ou dépendre du navigateur. La défense durable est architecturale — garder credentials, TOTP, passkeys et clés privées dans du matériel hors-ligne et ne les exposer qu’éphémèrement en mémoire volatile après activation explicite.

Schéma Zero DOM Flow montrant l’arrêt de l’exfiltration DOM et l’injection sécurisée via HSM PGP / NFC HSM avec Sandbox URL
Zero DOM Flow : les secrets restent en HSM, injection HID en RAM éphémère, exfiltration DOM impossible

Dans une conception Zero-DOM, les secrets sont stockés dans des HSM hors-ligne et ne sont libérés qu’après une action physique explicite (tap NFC, appairage HID, confirmation locale). Le déchiffrement a lieu en RAM volatile pour l’intervalle minimal nécessaire ; rien ne persiste dans le DOM ou sur disque.

Fonctionnement souverain : NFC HSM, HID-BLE et HSM-PGP

NFC HSM ↔ Android ↔ Navigateur : l’utilisateur présente physiquement le NFC HSM à un appareil Android NFC. L’application compagnon vérifie la requête de l’hôte, active le module et transmet le secret chiffré sans contact au poste. Le déchiffrement ne s’effectue qu’en RAM ; le navigateur ne contient jamais le secret en clair.

NFC HSM ↔ HID-BLE : appairé avec un émulateur clavier Bluetooth HID, le système tape les credentials directement dans le champ cible via un canal AES-128-CBC chiffré, évitant clipboard, keyloggers et exposition DOM.

Activation locale HSM-PGP : en local, un conteneur HSM-PGP (AES-256-CBC PGP) se déchiffre dans la RAM sur une action utilisateur unique. Le secret est injecté sans traverser le DOM et effacé immédiatement après usage.

Cette approche supprime la surface d’injection au lieu de la masquer : pas de serveur central, pas de mot de passe maître extractible et pas de cleartext persistant dans le navigateur. Les implémentations doivent combiner sandbox URL, fenêtres mémoire minimales et journaux d’activation auditables.

⮞ Résumé

Zero-DOM est une défense structurelle : garder les secrets dans du matériel, exiger une activation physique, déchiffrer seulement en RAM, et bloquer toute injection/exfiltration basée DOM.

PassCypher HSM PGP — Technologie Zero-DOM brevetée & gestion souveraine des clés anti-phishing

Longtemps avant que le DOM Extension Clickjacking ne soit exposé publiquement à DEF CON 33, Freemindtronic a adopté une autre approche. Depuis 2015, notre R&D suit un principe fondateur : ne jamais utiliser le DOM pour transporter des secrets. Cette doctrine Zero-Trust a produit l’architecture Zero-DOM brevetée de PassCypher HSM PGP, qui maintient identifiants, TOTP/HOTP, passkeys et clés cryptographiques confinés dans des conteneurs HSM matériels — jamais injectés dans un environnement navigateur manipulable.

Un progrès unique pour la gestion des secrets

  • Zero-DOM natif — aucune donnée sensible ne touche le navigateur.
  • HSM-PGP intégré — conteneurs AES-256-CBC chiffrés + protection par segmentation de clés brevetée.
  • Souveraineté opérationnelle — zéro serveur, zéro base centrale, zéro dépendance cloud.

Protection BITB renforcée (EviBITB)

Depuis 2020, PassCypher HSM PGP intègre EviBITB, un moteur serverless neutralisant en temps réel les attaques Browser-in-the-Browser : détection et destruction d’iframes malveillants, identification d’overlays frauduleux et validation anonyme du contexte UI. EviBITB peut fonctionner en mode manuel, semi-automatique ou automatique pour réduire drastiquement le risque BITB et le détournement invisible du DOM.

Interface PassCypher HSM PGP avec EviBITB activé, supprimant automatiquement les iFrames de redirection malveillants
EviBITB embarqué dans PassCypher HSM PGP détecte et détruit en temps réel toutes les iFrames de redirection, neutralisant les attaques BITB et les détournements DOM invisibles.

EviBITB intégré : détection et destruction en temps réel des iFrames et overlays malveillants.

Pourquoi résiste-t-il aux attaques type DEF CON ?

Rien ne transite par le DOM, il n’existe pas de mot de passe maître à extraire et les conteneurs restent chiffrés au repos. La déchiffrement s’opère uniquement en RAM volatile, pour l’instant minimal requis pour assembler des segments de clés ; après l’autofill, tout est effacé sans trace exploitable.

Fonctionnalités clés

  • Auto-remplissage blindé — autofill en un clic via sandbox URL, jamais en clair dans le navigateur.
  • EviBITB embarqué — neutralisation d’iframes/overlays en temps réel (manuel / semi / automatique), 100 % serverless.
  • Outils crypto intégrés — génération et gestion de clés segmentées AES-256 et gestion PGP sans dépendances externes.
  • Compatibilité universelle — fonctionne avec n’importe quel site via logiciel + extension ; pas de plugins additionnels requis.
  • Architecture souveraine — zéro serveur, zéro DB centrale, zéro DOM : résilience par design.

Mise en œuvre immédiate

Aucune configuration complexe : installez l’extension PassCypher HSM PGP (Chrome Web Store / Edge Add-ons), activez l’option BITB et sandbox URL dans les paramètres, et bénéficiez instantanément d’une protection Zero-DOM souveraine.

⮞ En bref

PassCypher HSM PGP redéfinit la gestion des secrets : conteneurs chiffrés en permanence, clés segmentées, déchiffrement éphémère en RAM, Zero-DOM et zéro cloud. Solution matérielle passwordless souveraine conçue pour résister aux menaces actuelles et anticiper l’ère post-quantique.

PassCypher NFC HSM — Gestionnaire passwordless souverain

Quand les gestionnaires logiciels se font piéger par une simple iframe, PassCypher NFC HSM suit une autre voie : vos identifiants et mots de passe ne transitent jamais par le DOM. Ils restent chiffrés dans un nano-HSM hors-ligne et n’apparaissent qu’un instant en RAM volatile — juste le temps strict nécessaire à l’authentification.

Fonctionnement côté utilisateur :

  • Secrets intouchables — stockés et chiffrés dans le NFC HSM, jamais visibles ni extraits.
  • TOTP/HOTP — générés et affichés à la demande via l’application PassCypher NFC HSM (Android) ou sur desktop via PassCypher HSM PGP.
  • Saisie manuelle — l’utilisateur saisit PIN ou TOTP directement ; l’app PassCypher affiche le code généré par le NFC HSM.
  • Auto-remplissage sans contact — présentation du module NFC HSM au smartphone ou ordinateur ; autofill sans contact, même appairé à PassCypher HSM PGP.
  • Auto-remplissage desktop — avec PassCypher HSM PGP, clic sur un bouton intégré au champ pour remplir login/mot de passe.
  • Anti-BITB distribué — appairage NFC ↔ Android ↔ navigateur déclenchant EviBITB pour neutraliser les iframes en temps réel.
  • Mode HID BLE — émulation de clavier Bluetooth injectant hors DOM, neutralisant keyloggers et DOM-attacks.

⮞ Résumé

PassCypher NFC HSM incarne le Zero Trust (validation physique requise) et le Zero Knowledge (aucun secret exposé). Une sauvegarde d’identité matérielle by design, neutralisant clickjacking, BITB, typosquatting, keylogging, spoofing IDN, injections DOM, clipboard hijacking et anticipant les attaques quantiques.

✪ Attaques neutralisées par PassCypher NFC HSM

Type d’attaque Description Statut avec PassCypher
Clickjacking / UI Redressing Iframes invisibles ou overlays Neutralisé (EviBITB)
BITB Faux cadres simulant fenêtres d’authentification Neutralisé (sandbox + appairage)
Keylogging Capture des frappes Neutralisé (HID BLE)
Typosquatting URLs imitant des sites légitimes Neutralisé (validation physique)
Homograph Attack (IDN) Substitution Unicode pour tromper l’utilisateur Neutralisé (Zero-DOM)
Injection DOM / DOM XSS Scripts injectés dans le DOM Neutralisé (hors-DOM)
Clipboard hijacking Interception du presse-papier Neutralisé (pas d’usage clipboard)
Extensions malveillantes Plugins compromis Neutralisé (pairing + sandbox)
Attaques quantiques (anticipées) Calculs massifs visant à casser les clés Atténué (clés segmentées + AES-256 CBC + PGP)

SeedNFC + HID Bluetooth — Injection sécurisée des wallets

Les wallets web reposent sur le DOM — et c’est précisément là qu’on les piège. Avec SeedNFC HSM, la logique s’inverse : les clés privées et seed phrases ne quittent jamais l’enclave. Pour initialiser ou restaurer un wallet, l’entrée se fait via une émulation HID Bluetooth — comme un clavier matériel — sans presse-papier, sans DOM, sans trace pour saisir les clés privées, publiques ou credentials de hot wallets.

Flux opérationnel (anti-DOM, anti-clipboard) :

  • Custodie : la seed/clé privée est chiffrée et stockée dans SeedNFC HSM (jamais exportée).
  • Activation physique : présentation sans contact via l’appli Freemindtronic (Android NFC).
  • Injection HID BLE : la seed est dactylographiée directement dans le champ du wallet, hors DOM et hors clipboard, résistante aux keyloggers logiciels.
  • Protection BITB : EviBITB peut être activé côté appli pour neutraliser overlays lors de l’onboarding.
  • Éphémérité : les données résident seulement en RAM volatile durant la frappe HID puis sont effacées.

Cas d’usage :

  • Onboarding / recovery de wallets (MetaMask, Phantom) sans exposer la clé privée au navigateur.
  • Opérations sensibles sur poste (air-gap logique) avec validation physique par l’utilisateur via NFC.
  • Sauvegarde multi-actifs : seed phrases et clés conservées offline, activation exclusivement physique et traçable.

⮞ Résumé

SeedNFC HSM + HID BLE injecte la clé directement dans le champ du wallet via un émulateur HID BLE, évitant clavier et presse-papier. Canal chiffré AES-128 CBC, activation physique NFC et anti-BITB activable : secrets confinés hors-DOM et hors portée des extensions malveillantes.

Scénarios d’exploitation & voies de mitigation

Les révélations de DEF CON 33 ne sont pas une fin : plusieurs évolutions sont probables :

  • Clickjacking piloté par IA : LLMs génèrent des overlays DOM en temps réel, rendant les hameçonnages DOM + Shadow-DOM plus scalables et crédibles.
  • Tapjacking mobile hybride : superposition d’apps et gestes invisibles pour valider des transactions ou exfiltrer OTP.
  • HSM post-quantique : mitigation long terme via ancrage matériel et gestion de clés résistantes au quantique — déplacer la frontière de sécurité dans des HSM certifiés plutôt que dans le navigateur.

⮞ Résumé

Les attaques futures contourneront les correctifs navigateur. La mitigation exige une rupture : ancrages matériels hors-ligne, planification HSM post-quantique et designs Zero-DOM plutôt que rustines logicielles.

Synthèse stratégique

Le clickjacking d’extensions DOM démontre que navigateurs et extensions ne sont pas des zones de confiance pour les secrets. Les correctifs réduisent le risque mais n’éliminent pas l’exposition structurelle.

La voie souveraine — trois priorités

  • Gouvernance : traiter extensions et moteurs d’autofill comme infrastructure critique — contrôles de dev, audits obligatoires, règles de divulgation d’incident.
  • Changement d’architecture : adopter Zero-DOM pour que les secrets ne transitent jamais par le navigateur ; exiger activation physique pour opérations sensibles.
  • Résilience matérielle : investir dans ancrages hardware et roadmaps HSM post-quantique pour éliminer les points de défaillance cloud/sync.

Doctrine — synthétique

  • Considérer tout secret touchant le DOM comme potentiellement compromis.
  • Privilégier validation physique (NFC, HID BLE, HSM) pour opérations à haute valeur.
  • Auditer et réguler la logique d’injection des extensions comme fonction critique.
Note réglementaire — CRA, NIS2 et cadres nationaux améliorent la résilience logicielle mais traitent peu les secrets intégrés au DOM. Les décideurs doivent combler cet angle mort en exigeant séparation prouvée UI ↔ flux secrets.

Glossaire

DOM (Document Object Model)

Représentation en mémoire de la structure HTML/JS d’une page web ; permet aux scripts d’accéder et de modifier les éléments de la page.

Shadow DOM

Sous-arbre DOM encapsulé utilisé pour isoler des composants (web components) ; il peut masquer des éléments au reste du document.

Clickjacking

Technique consistant à tromper un utilisateur pour qu’il clique sur des éléments masqués ou superposés (UI redressing).

DOM-Based Extension Clickjacking

Variante où une page malveillante combine iframes invisibles, Shadow DOM et redirections (ex. focus()) pour forcer une extension à injecter des secrets dans un formulaire factice.

Autofill / Auto-remplissage

Mécanisme des gestionnaires (extensions/applications) qui insère automatiquement identifiants, mots de passe ou codes dans des champs web.

Passkey

Clé d’authentification WebAuthn (basée sur clé publique) censée être résistante au phishing lorsqu’elle est stockée en local ou dans un secure element.

WebAuthn / FIDO

Standard d’authentification par clé publique (FIDO2) permettant des logins sans mot de passe ; son niveau de sécurité dépend du modèle de stockage (synchrone vs. device-bound).

TOTP / HOTP

Codes temporaires (OTP) générés par algorithme temporel (TOTP) ou compteur (HOTP) pour l’authentification à deux facteurs.

HSM (Hardware Security Module)

Module matériel sécurisé pour générer, stocker et utiliser des clés cryptographiques sans jamais exposer les clés en clair hors de l’enclave.

PGP (Pretty Good Privacy)

Standard de chiffrement hybride utilisant clés publiques/privées ; ici employé pour conteneurs chiffrés AES-256 CBC protégés par PGP.

AES-256 CBC

Algorithme de chiffrement symétrique (mode CBC) avec clé 256 bits — utilisé pour chiffrer les conteneurs de secrets.

Clés segmentées

Approche de fragmentation des clés (segments) pour renforcer la résistance aux attaques et faciliter l’assemblage sécurisé en RAM éphémère.

Mémoire volatile (RAM éphémère)

Zone où les secrets sont brièvement déchiffrés pour l’opération d’autofill, puis immédiatement effacés — aucune persistance sur disque ou DOM.

NFC (Near Field Communication)

Technologie sans contact utilisée pour activer physiquement un HSM et autoriser la libération d’un secret de manière locale et physique.

HID-BLE (Bluetooth Low Energy HID)

Mode d’émulation d’un clavier via BLE pour injecter des données directement dans un champ sans passer par le DOM ni le presse-papier.

Sandbox URL

Mécanisme liant chaque secret à une URL attendue stockée dans l’HSM ; si l’URL active ne correspond pas, l’autofill est bloqué.

Browser-in-the-Browser (BITB)

Attaque par imitation d’une fenêtre de navigateur (overlay) dans une iframe — trompe l’utilisateur en simulant un site ou une boîte d’authentification.

EviBITB

Moteur anti-BITB (serverless) qui détecte et détruit en temps réel iframes/overlays malveillants et valide le contexte UI de façon anonyme.

SeedNFC

Solution HSM matérielle pour la conservation des seed phrases/cles privées ; effectue l’injection hors-DOM via HID/NFC.

Iframe

Cadre HTML embarquant une autre page ; les iframes invisibles (opacity:0, pointer-events:none) sont souvent utilisées dans les attaques d’UI redressing.
focus()
Appel JavaScript qui place le focus sur un champ. Utilisé malicieusement pour rediriger des événements utilisateur vers des champs contrôlés par l’attaquant.

Overlay

Superposition visuelle (fenêtre/faux cadre) qui masque l’interface réelle et peut tromper l’utilisateur sur l’origine d’une action.

Exfiltration

Extraction non autorisée de données sensibles hors du dispositif ciblé (identifiants, TOTP, passkeys, clés privées).

Phishable

Qualifie un mécanisme (ex. passkeys synchronisées) susceptible d’être compromis par usurpation d’interface ou overlay — donc sujet au phishing.

Content-Security-Policy (CSP)

Politique web contrôlant ressources et origines ; utile mais insuffisante seule contre variantes avancées de clickjacking.

X-Frame-Options / frame-ancestors

En-têtes HTTP / directives CSP destinées à limiter l’inclusion en iframe ; contournables dans certains scénarios d’attaque avancés.

Keylogging

Capture malveillante des frappes clavier ; contournée par les injections HID sécurisées (pas de clavier logiciel ni de presse-papier).

Remarque : ce glossaire vise à uniformiser le vocabulaire technique employé dans la chronique. Pour les définitions normatives et les références standardisées, consultez OWASP, NIST et les RFC/standards FIDO/WebAuthn.

🔥 En bref : les patchs cloud aident, mais le hardware et les architectures Zero-DOM préviennent les défaillances de classe.

⮞ Remarque — Ce que cette chronique ne couvre pas :

Cet article ne fournit ni PoC exploitables, ni tutoriels pour reproduire des attaques DOM clickjacking ou passkey phishing. Il n’analyse pas non plus l’économie des cryptomonnaies ni des cas juridiques spécifiques hors UE. Objectif : expliquer les failles structurelles, quantifier les risques systémiques et proposer les contre-mesures matérielles Zero-DOM robustes. Pour détails d’implémentation, voir §Contre-mesures souveraines et sections produit.

Transparence & affiliation — Freemindtronic est l’éditeur des solutions PassCypher et SeedNFC recommandées dans cette chronique. Nous les citons car elles répondent précisément au risque décrit : Zero-DOM (secrets hors DOM/processus navigateur), contrôle physique de l’utilisateur (NFC/HSM), et injection sécurisée (HID/BLE) limitant l’exfiltration par RCE, redressing UI ou BITB. Cette mention n’altère pas notre analyse, sourcée sur des bulletins officiels.
Objectif : permettre au lecteur d’évaluer en toute connaissance de cause d’éventuels conflits d’intérêts.

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